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« Disposer d'une expérience à l'international est essentiel [pour la carrière des jeunes ingénieurs], et ce pour plusieurs raisons. Tout d'abord, le métier d'ingénieur est devenu international. Leur réseau doit l'être aussi en conséquence », déclare Hervé Biausser, directeur de Centrale Paris, lors d'un colloque intitulé « l'international : passeport pour la carrière d'ingénieur », organisé par le CNISF (conseil national des ingénieurs et des scientifiques de France) et le BNEI (bureau national des élèves ingénieurs), mercredi 27 octobre 2010. « Faire un stage à l'étranger permet aussi de prendre ses distances par rapport à sa propre culture et de sortir du système franco-français. Un ingénieur doit être cultivé pour comprendre son équipe, ses clients et son environnement. Et quand on est parti une fois, on peut s'adapter presque partout. Enfin, découvrir un système de formation à l'étranger est un moyen de faire comprendre aux étudiants français qu'il y a de l'excellence ailleurs ».
« Nous avons souhaité participer au raid Total Central Paris pour faire connaître le groupe auprès des étudiants et pour qu'ils aient envie de venir travailler chez nous », déclare Marie-Caroline Dugert, responsable du développement RH au sein du groupe Voyages-sncf.com, à AEF le 28 avril 2010. À travers l'organisation de la 12e édition du raid, Centrale Paris et Total veulent « permettre aux grandes entreprises de dénicher les ingénieurs de demain ». Cette course sportive qui s'est déroulé du 25 au 29 avril 2010, en Ariège, a rassemblé 200 concurrents issus de grandes écoles et d'entreprises internationales et 14 entreprises.
« Les projets de coopération de l'ECP avec les trois universités du PRES [UniverSud Paris] restent encore très limités », analyse l'Aeres dans un rapport consacré à l'École centrale des arts et manufactures publié en novembre 2009. Une situation que l'agence d'évaluation « regrette (…) alors qu'il y a incontestablement une opportunité historique de dépasser la séparation stérile entre universités et écoles et de trouver des stratégies gagnant-gagnant à même de répondre aux objectifs de développement des différents établissements. » Le comité d'évaluation était présidé par Jean-Claude Nédélec, professeur des universités à l'École polytechnique.
L'Essec et Centrale Paris annoncent la signature d'un accord cadre couvrant l'ensemble des missions universitaires : formation initiale, formation continue, recherche, international et entrepreneuriat, vendredi 27 novembre 2009. Cette « alliance stratégique » se traduit notamment par la création d'un double diplôme qui offrira la possibilité, pour les étudiants de l'Essec et de Centrale, d'obtenir les deux diplômes à l'issue d'un cursus alterné de cinq ans. Les étudiants seront identifiés par chacune des deux écoles au cours de leur première année d'études, sur dossier et entretien de motivation. Un jury commun décidera des candidats sélectionnés.