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Pascal Olivard, président de l'UBO (université de Bretagne-Occidentale), vice-président de la commission de la pédagogie et de la formation continue de la CPU, « ne reconnaît pas » le classement général de l'enquête commune d'insertion, publié par « Le Figaro Magazine » le 15 octobre 2010 et commenté par la ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche (AEF n°257946). Le président de l'UBO, dont l'université se place en onzième position dans ce classement, « ne souhaite pas faire de triomphalisme ». Il dénonce les « biais » que présentent les résultats de l'enquête commune d'insertion, tels qu'ils ont été diffusés. Pascal Olivard est favorable à une évaluation des observatoires d'insertion professionnelle des universités. Il explique pourquoi, et comment, à AEF.
La communauté universitaire de Perpignan est « assez déçue » de l'enquête commune d'insertion, dont les résultats ont été rendus public le 15 octobre 2010 (AEF n°257946), déclare à AEF, mercredi 27 octobre, Fabrice Lorente, vice-président du Cevu de l'UPVD (université de Perpignan via Domitia). « Nous mettons beaucoup de dispositifs en place pour l'insertion professionnelle de nos étudiants et nous avons l'impression que cette enquête vient sanctionner le travail fait ». « Nous avons été naïfs et sincères et cela nous dessert plutôt que ça nous sert », complète-il. Fabrice Lorente annonce que le Cevu et le conseil d'administration vont « discuter de la stratégie à mener sur ce genre d'enquête ». « Le ministère nous incite à faire de cette enquête un vrai enjeu de communication externe, nous allons réagir comme tel. » Avec 84,1 % de taux d'emploi moyen des diplômés 2007 de masters, 30 mois après leur sortie, Perpignan arrive à l'avant-dernière place du classement publié par « Le Figaro Magazine » (AEF n°258004), juste devant La Réunion.
« La CPU se trouve placée dans une situation très délicate vis-à-vis des établissements qui lui reprochent de cautionner une publication [sur les résultats de la 1re enquête commune d'insertion des diplômés de masters des universités (AEF n°257946)] qui ne présente pas toutes les garanties scientifiques et méthodologiques qu'ils étaient en droit d'attendre de leur ministère de tutelle sur un sujet aussi sensible », écrit Lionel Collet, son président, à Valérie Pécresse, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, dans un courrier daté du 18 octobre 2010, que s'est procuré AEF. « Je vous serais reconnaissant, afin que de telles études puissent se poursuivre avec la rigueur exigée, de reconsidérer la place de la CPU dans l'élaboration de la méthodologie », écrit-il à la ministre. Simone Bonnafous, vice-présidente de la CPU, a pour sa part dénoncé plusieurs « biais » dans les résultats de l'enquête tels qu'ils ont été publiés (AEF n°257740).
Le taux d'emploi moyen des diplômés 2007 de master est de 86,9 % en lettres, langues et arts, de 90,1 % en sciences humaines et sociales, de 92,2 % en droit-économie-gestion, de 92,3 % en sciences, techniques et santé, selon l'enquête commune d'insertion publiée sur le site du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche vendredi 15 octobre 2010. Les taux d'emploi par université et par domaine sont disponibles dans le document joint. Toutes disciplines confondues, le taux d'emploi moyen de ces diplômés, 30 mois après leur sortie, est de 91,4 % (AEF n°257946). L'enquête a été menée par les universités de décembre 2009 à mars 2010, sur la base d'un questionnaire en partie commun (AEF n°287204), auprès de 43 000 jeunes diplômés. Le taux de réponse exploitable est de 62,6 %.
Le taux d'emploi moyen des diplômés 2007 de masters, 30 mois après leur sortie, est de 91,4 % toutes disciplines confondues, selon les résultats de l'enquête commune d'insertion publiés par le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche vendredi 15 octobre 2010 et mis en ligne sur le site du ministère. Ce taux correspond à la proportion des diplômés de nationalité française occupant un emploi sur l'ensemble des diplômés qui cherchent un emploi (1). En outre, la moitié des universités affichent un taux d'emploi de leurs diplômés supérieur à 91,8 %. L'enquête a été menée par les universités de décembre 2009 à mars 2010, sur la base d'un questionnaire en partie commun (AEF n°287204).