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Proposer des formations au « lean-manufacturing » à la française [système de production visant à éliminer toute forme de gaspillage] auprès d'une dizaine d'entreprises en 2011, faire émerger un grand IRT (institut de recherche et de technologie) sur le cycle de vie des matériaux dans le cadre des investissements d'avenir et focaliser les efforts de coopération européenne sur l'axe franco-allemand : telles sont les principales orientations du pôle de compétitivité « Véhicule du futur » (Alsace-Franche-Comté), indique son président Georges Lammoglia, dans une interview accordée à AEF. Quelque 70 projets sont aujourd'hui financés par le pôle, pour un montant de 178 millions d'euros d'investissement et 181 entreprises impliquées (dont 50 % de PME). « Nous venons de démarrer une revue stratégique des projets en cours, l'idée est de nous réorienter progressivement vers les services de mobilité, pas d'opérer un changement à 180 degrés », pointe Georges Lammoglia. Il revient aussi sur les relations avec les autres pôles de compétitivité et des clusters européens, notamment en Allemagne et en Italie.
« Dix-sept projets de plates-formes d'innovation sont présélectionnés pour leur caractère innovant et leur potentiel économique au sein des pôles de compétitivité », annoncent les ministres en charge de la politique des pôles de compétitivité ainsi que la CDC, jeudi 30 septembre 2010. « Ces 17 projets, dont 8 relèvent de pôles mondiaux ou de pôles à vocation mondiale, vont bénéficier d'un accompagnement financier pour la réalisation d'études d'ingénierie de projet approfondies, avant décision définitive de sélection ». Les projets choisis l'ont été « parmi 39 initiatives soutenues par les pôles de compétitivité et présentées dans le cadre d'un deuxième appel à projets dédié aux plates-formes d'innovation ouvert le 31 mars 2010 et clos le 18 juin 2010 (AEF n°272314) ».
« ArcelorMittal dispose de quinze sites de recherche à travers le monde (Brésil, États-Unis, République tchèque, Belgique, Luxembourg, Canada, Espagne), dont six en France. Le site de R&D de Maizières-les-Metz (situé à 15 km de Metz, en Moselle) est le plus grand centre de recherche du groupe au monde, avec un effectif de 550 chercheurs sur les 1 400 que le groupe rassemble au total », indique Frédéric Grein, directeur général du centre de recherche d'ArcelorMittal Maizières, lors de la visite du centre organisée le jeudi 9 septembre 2010 par le groupe. Le budget R&D du groupe est de 180 millions d'euros, pour un chiffre d'affaires global de 51 milliards d'euros. Le territoire français accueille « 50 % de la R&D du groupe en matière d'industrie automobile et de procédés sidérurgiques, ainsi que 75 % de la R&D pour les aciers inoxydables et 100 % de la recherche pour l'emballage et les alliages de nickel », développe Frédéric Grein. Ainsi, ArcelorMittal entend « placer l'environnement durable et la réduction de l'empreinte énergétique au coeur de ses activités de recherche », observe le directeur général.
Les pôles de compétitivité dédiés aux matériaux Fibres Grand Est (Épinal), Materalia (Metz), Véhicule du futur (Montbéliard) et Microtechniques (Besançon), ainsi que les représentants des collectivités, de l'État, des industriels, des universités et des régions se sont réunis à Strasbourg, jeudi 24 juin 2010, pour lancer un projet d'IRT (institut de recherche technologique) qui s'appuiera sur les « compétences en matériaux des laboratoires de recherche académique et des industries du Grand Est ». Le projet « veillera à couvrir l'ensemble du cycle de vie des matériaux de leur élaboration jusqu'à leur recyclage ». L'IRT « ciblera en premier lieu les marchés applicatifs à fort potentiel à l'échelle nationale et internationale tels que les transports et l'énergie », indiquent les pôles de compétitivité impliqués dans le projet.
Christian Estrosi, ministre chargé de l'Industrie, transmet à la commission du grand emprunt 119 projets présentés par 36 « acteurs de l'industrie », vendredi 6 novembre 2009, à l'issue d'une réunion de ces entreprises, fédérations professionnelles, pôles de compétitivité et cercles industriels tenue le matin même au ministère, à Paris. Le ministre affirme avoir « écarté toute proposition qui ramenait en arrière, vers une politique de saupoudrage », pour ne retenir que « les investissements pour le futur, dont on est en droit d'attendre un retour ». Aucun chiffrage financier n'accompagne cet ensemble de propositions.