En plus des cookies strictement nécessaires au fonctionnement du site, le groupe AEF info et ses partenaires utilisent des cookies ou des technologies similaires nécessitant votre consentement.
Avant de continuer votre navigation sur ce site, nous vous proposons de choisir les fonctionnalités dont vous souhaitez bénéficier ou non :
« Avec la nouvelle carte d'identité, l'État fournit une infrastructure moderne pour une gestion de l'identité digne de confiance dans le monde numérique », affirme Thomas de Maizière, ministère de l'Intérieur allemand, lors du lancement de la carte d'identité biométrique en Allemagne, lundi 1er novembre 2010. Avec « son format de carte de crédit », la carte d'identité propose « de nouvelles fonctionnalités, qui permettent de s'identifier avec confiance dans le monde électronique et principalement sur Internet » grâce à une puce RFID (Radio frequency identification) contenant les données biométriques de l'utilisateur (photographie, adresse, données personnelles), explique le ministre de l'Intérieur.
« La sécurité intérieure est sur le point de s'effondrer », affirme Konrad Freiberg, président national du syndicat de la police Gdp (Gewerkschaft der Polizei), qui rassemble 170 000 membres, lundi 11 octobre 2010 à Berlin (Allemagne). Les missions de sécurisation des matchs de football, des manifestations ou d'« 'événements importants' » ont fortement augmenté, au détriment de la lutte quotidienne contre la criminalité et de la sécurité routière, explique-t-il. « La protection du citoyen au quotidien est défavorisée. La police manque de plus en plus de personnels, d'équipements et des lois nécessaires pour continuer à assurer la sécurité du pays », souligne-t-il, en demandant « davantage de considération de la part de la classe politique ».
« Le Conseil d'État va annuler le décret du 30 avril 2008 sur le passeport biométrique, parce qu'il manque aujourd'hui un texte législatif », annonce Alain Winter, commissaire divisionnaire et chef adjoint du pôle judiciaire, prévention et partenariats au cabinet du directeur général de la police nationale lors d'une audition à l'Assemblée nationale par la mission d'évaluation et de contrôle des lois de financement de la sécurité sociale, jeudi 30 septembre 2010. Ce décret instituait notamment la création d'une base de données, intitulée « TES », ayant pour but de collecter et de traiter de manière centralisée les données sur le demandeur de passeport, en particulier l'image numérisée de son visage et de huit empreintes digitales. « Le décret est sorti en 2008, parce que nous étions obligé de le faire par le règlement européen du 13 décembre 2004, mais la loi n'est toujours pas votée. La décision du Conseil d'État est attendue pour le mois de décembre. Si jamais le Parlement vote avant cette date, nous avons une chance de sauver ce fichier », indique Alain Winter.
« Le processus de délivrance des titres d'identité et de voyage a été incontestablement sécurisé », conclut l'IGA (Inspection générale de l'administration) du ministère de l'Intérieur dans un rapport portant sur les passeports biométriques dans les communes. Daté de février 2010, ce document vient d'être rendu public par le ministère de l'Intérieur. Les auteurs, Patrice O'Mahoni et Françoise Taheri, estiment qu' « après une période d'adaptation difficile, le passage au passeport biométrique peut être considéré comme réussi ». Hormis des délais de délivrance « encore trop longs », il fait l'objet « d'une appréciation globalement positive des élus et des services concernés ».