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« La population doit être informée par les États membres et devrait être associée au processus décisionnel sur la gestion des déchets nucléaires ». Telle est l'une des dispositions prévues par la proposition de directive européenne sur la gestion des déchets radioactifs, présentée mercredi 3 novembre 2010 par la Commission européenne. Cette directive propose des normes de sûreté pour le stockage du combustible usé provenant des centrales nucléaires et des déchets radioactifs issus des secteurs de la médecine et de la recherche. Elle donne ainsi « force juridiquement contraignante, dans l'Union européenne, à des normes de sûreté convenues à l'échelon international », explique la Commission. Cette directive doit être adoptée par le Conseil en 2011. Les États membres auront ensuite deux ans pour la transposer en droit national.
Le nouveau nom du futur centre industriel de stockage géologique de déchets radioactifs de haute activité et moyenne activité à vie longue « a été décidé : ce sera Cigéo ». C'est ce qu'ont annoncé mardi 5 octobre 2010 Marie-Claude Dupuis et François-Michel Gonnot, respectivement directrice générale et président de l'Andra. Ce projet est actuellement dans une phase « importante » : la zone d'implantation a été définie et le processus de demande d'autorisation est enclenché. L'objectif est de pouvoir accueillir les premiers déchets en 2025 et d'exploiter le site durant 100 ans, pour stocker des déchets dont la radioactivité persiste durant plusieurs centaines de milliers d'années.
82 % des Européens et 89 % des Français « estiment que la gestion des déchets radioactifs devrait être réglementée au niveau européen », selon une enquête Eurobaromètre spéciale, intitulée « Les Européens et la sûreté nucléaire », effectuée en septembre et octobre 2009 sur un échantillon représentatif de 26 663 citoyens de l'UE.