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300 lycéens et étudiants, selon les estimations de la préfecture de police et d'AEF, « quelques centaines de jeunes » selon l'UNL, se sont rassemblés jeudi 4 novembre 2010 pour protester contre la réforme des retraites devant l'université Paris-6, à l'appel de l'UNL et de l'Unef. Une intersyndicale rassemblant la CFDT, la CFE/CGC, la CFTC, la CGT, la FSU et l'Unsa appelle à la manifestation samedi 6 novembre (AEF n°256849).
« L'UNL a une démarche syndicale de transformation sociale définie, souhaitant constamment renforcer un rapport de force favorable aux lycéens, et permettant de négocier avec le gouvernement ». Ainsi Antoine Evennou, président de l'UNL de 2008 à 2010, analyse-t-il la fonction de l'organisation lycéenne, engagée depuis le mois d'avril contre la réforme des retraites. Pour AEF, il brosse le portrait de lycéens anxieux face « à l'avenir », « subissant » la réforme du lycée, mais plus que jamais « déterminés » à faire « plier le gouvernement ».
« Ce sont les vacances, alors forcément il y aura moins de monde aujourd'hui que lors des manifestations précédentes. Mais nous appelons d'ores et déjà les lycéens à organiser des AG dès le 4 novembre et à préparer la prochaine journée de manifestation du 6 », déclare à AEF Juliane Charton, trésorière de l'UNL, jeudi 28 octobre 2010, dans le carré de tête de la manifestation parisienne. Cette dernière a rassemblé 31 000 manifestants selon la préfecture de police. L'UNL comptabilise pour sa part 8 000 jeunes dans le cortège. Dans toute la France, entre 560 000 et deux millions de personnes ont manifesté, rapportent respectivement le ministère de l'Intérieur et la CGT.
« Ce ne sont pas dix jours de vacances qui vont faire peur aux lycéens », indique à AEF Juliane Charton, trésorière de l'UNL, lors de la manifestation parisienne organisée jeudi 21 octobre 2010 à l'appel de l'UNL, de l'Unef et de la Fidl. Le cortège a rassemblé 4 000 manifestants à Paris, avance la préfecture, « 17 000 » selon l'Unef et l'UNL. Dans le cortège, tandis que les lycéens scandent « Sarkozy, Fillon, pas touche à nos pensions, 62 ans pas question, 67 ans pas question », certains brandissent des pancartes sur lesquelles sont inscrits « Turgot mobilisé », ou encore « la jeunesse se lève pour que la réforme rentre au bercail ». Les drapeaux de l'UNL, de la Fidl, de l'Unef étaient visibles, mais aussi ceux du CNT, de la FSU-Île-de-France, de la CGT RATP, de SUD, du NPA, du parti de gauche. Des personnels de l'Opéra de Paris étaient également présents.
« Cette mobilisation des jeunes aux côtés des salariés témoigne non seulement du refus de cette réforme qui hypothèque le droit à une retraite future pour les jeunes, mais également de l'inquiétude d'une génération qui, faute d'autres choix, risque de vivre moins bien que les générations précédentes », indiquent dans un communiqué commun mardi 19 octobre 2010 les organisations lycéennes et étudiantes Fidl, Unef, UNL et une intersyndicale regroupant la CFDT, la CFTC, la CFE-CGC, la CGT, FO, la FSU, Solidaires et Unsa. Ces organisations se sont rencontrées lundi 18 octobre et ont convenu ainsi « d'une expression commune sur le sens et l'ampleur de la mobilisation actuelle contre le projet de loi portant sur la réforme des retraites ».
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