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« Je vous confirme que nous maintenons le dispositif et qu'il y aura à terme des Envie d'agir partout sur le territoire puisque ce dispositif sera installé comme une des expérimentations structurantes des laboratoires territoriaux que je mets en place », annonce Marc-Philippe Daubresse, ministre de la Jeunesse et des Solidarités actives, lors du débat en séance publique sur le budget de la mission sport, jeunesse et vie associative, vendredi 5 novembre 2010 à l'Assemblée nationale. En réponse à une question de Michel Ménard, (SRC, Loire-Atlantique) à propos d'une circulaire du 12 août supprimant le programme Envie d'agir (AEF n°261845), le ministre explique que cette « suspension » a permis « d'expertiser » le dispositif. « Nous y avons trouvé une étincelle de civisme mais aussi un effet réseau très intéressant. Moi vous savez je suis un pragmatique qui regarde les choses tranquillement avant de décider. » Envie d'agir sera doté de 3,2 millions d'euros en 2011, comme en 2010, annonce le ministre. Son financement sera « assuré par le redéploiement de l'ensemble des crédits de mon ministère et une nouvelle circulaire sera faite ».
« Des actions ponctuelles sans moyens pour les pérenniser et les généraliser, une aide à la vie associative bien en deçà des besoins, un désengagement continu, l'abandon d'une politique structurante et partenariale pour tous, une déconnexion grandissante avec les services et les agents, la mise à mal des démarches d'éducation populaire, le service civique comme seul arbre pour cacher une forêt de manques : voilà ce que masque la soi-disante augmentation de ce budget [jeunesse et vie associative] en trompe-l'œil », affirme le SEP-Unsa dans un communiqué mercredi 3 novembre 2010. Selon le PLF 2011-2013, le budget relatif à la jeunesse et la vie associative est doté de 212,5 millions d'euros, soit une augmentation de 10 % par rapport à 2010. Les crédits sont répartis comme suit : 111 millions d'euros pour le soutien des initiatives et de l'engagement des jeunes, 53,7 millions d'euros pour l'insertion des jeunes et 47,8 millions d'euros pour le développement de la vie associative (AEF n°259261). Ce projet de budget doit être voté à l'Assemblée nationale vendredi 5 novembre 2010.
« 'Éducation populaire' : ces mots ont l'air de disparaître du vocabulaire de ce ministère », déclare Marie-George Buffet, (GDR, Seine-Saint-Denis), à l'intention de Marc-Philippe Daubresse, ministre de la Jeunesse et des Solidarités actives, auditionné par la commission des affaires culturelles et de l'éducation de l'Assemblée nationale, mercredi 27 octobre 2010. « L'Injep voit ses crédits baisser entre 2009 et 2011 et les associations membres du Cnajep dénoncent les conséquences désastreuses de ce budget », accusant le service civique de « ponctionner 45,9 % du budget en 2011 et 65,2 % en 2013 », poursuit la député (AEF n°256972). Le budget relatif à la jeunesse et la vie associative [programme 163], présenté le 30 septembre, est doté de 212,5 millions d'euros, soit une augmentation de 10 % par rapport à 2010. Les crédits sont répartis comme suit : 111 millions d'euros pour le soutien des initiatives et de l'engagement des jeunes, 53,7 millions d'euros pour l'insertion des jeunes et 47,8 millions d'euros pour le développement de la vie associative (AEF n°259261).
« À travers ce projet de loi de finances, l'État fait le choix de concentrer ses maigres moyens sur des programmes et dispositifs qu'il gère en direct (Service civique, CIDJ, Injep, Afpeja, Ofaj, etc.), au détriment d'une politique d'accompagnement et de développement de la vie associative autonome », déplore le Cnajep, dans un communiqué du 26 octobre 2010.
« Optiquement, le budget affecté au fonds d'expérimentation pour la jeunesse (FEJ) est en baisse, mais je vais vous démontrer que c'est le contraire », déclare le ministre de la Jeunesse et des Solidarités actives, jeudi 30 septembre 2010, lors de la présentation du PLF 2011 de son ministère (AEF n°259402). Le budget relatif à la jeunesse et la vie associative est doté de 212,5 millions d'euros, soit une augmentation de 10 % par rapport à 2010. Les crédits sont répartis comme suit : 111 millions d'euros pour le soutien des initiatives et de l'engagement des jeunes, 53,7 millions d'euros pour l'insertion des jeunes et 47,8 millions d'euros pour le développement de la vie associative.
420 millions d'euros en crédits de paiement (410 millions d'euros en AE) sont inscrits au budget 2011 de la mission sport, jeunesse et vie associative, selon les documents budgétaires présentés mercredi 29 septembre 2010 par le ministère du Budget, des Comptes publics et de la Réforme de l'État. Le programme jeunesse et vie associative bénéficie de 212 millions d'euros de crédits de paiement et le programme sport, de 209 millions d'euros. La mission emploie 976 ETP. Les plafonds de la mission s'élèvent à 435 millions d'euros pour le PLF 2012 et 470 millions d'euros pour le PLF 2013.
« Ce que des hommes comme Martin Hirsch [ ex-haut-commissaire à la Jeunesse et haut-commissaire aux Solidarités actives contre la pauvreté] ont imaginé, des hommes comme moi sont en train de le réaliser », déclare Marc-Philippe Daubresse, ministre de la Jeunesse et des Solidarités actives, mardi 28 septembre 2010 à l'occasion du bilan du plan Agir pour la jeunesse, un an après son annonce par Nicolas Sarkozy, le président de la République, lors d'un discours en Avignon (AEF n°288540). Le ministre rappelle que ce plan a « mis en exergue deux grandes valeurs : l'autonomie et la responsabilité », et engagé « une mobilisation collective et transversale, notamment interministérielle ». Pour autant, il décèle « un point très négatif » : « le fait qu'il n'y ait pas eu de coordination, d'ancrage territorial et de pérennisation des parcours sécurisés ». « L'idée de la territorialisation est désormais celle que je veux mobiliser », précise Marc-Philippe Daubresse.