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Une pétition « sauvons l'INRP » [Institut national de recherche pédagogique] ayant recueilli 3 765 signatures est envoyée au gouvernement, vendredi 5 novembre 2010, lors d'une conférence de presse se tenant simultanément à Paris, Lyon et Rouen, organisée par des signataires, en présence de personnels de l'institut. Lancée le 17 septembre 2010 par des « chercheurs et des acteurs de l'éducation », cette pétition demande « que l'INRP ait les moyens de développer ses missions au service de la recherche, de l'éducation et de la formation ». Ses signataires « refusent que la France perde son outil national de recherche en éducation par la disparition de l'Institut national de recherche pédagogique et son intégration à l'École normale supérieure de Lyon, programmée pour le 1er janvier 2011 » (AEF n°260159). Ils « revendiquent un institut national, sous tutelle interministérielle, disposant des moyens humains et financier à la hauteur de ses missions ».
Les intersyndicales de l'ENS (1) et de l'INRP (2) interpellent les ministres de l'Éducation nationale et de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, dans un communiqué diffusé mardi 12 octobre 2010, leur demandant de préciser « immédiatement leurs intentions réelles, leur calendrier et les modalités de mise en oeuvre des étapes qu'ils prévoient sur l'année 2010-2011 ». Selon les représentants syndicaux, « il est matériellement impossible de dissoudre l'INRP et de l'intégrer sous quelque forme que ce soit à l'ENS de Lyon dès le 1er janvier 2011 ».
« Il est nécessaire d'avoir une cohérence dans l'effort public », affirme Olivier Faron, directeur général de l'ENS de Lyon, au sujet du projet d'intégration de l'INRP, vendredi 24 septembre 2010. « Dans une logique de campus qui se renforce, peut-on avoir deux agents comptables, deux bibliothèques, etc. ? », interroge le directeur, qui assure par ailleurs que l'ENS « n'a aucune vocation à mener un quelconque plan social ». Olivier Faron évoque une « commande claire » des ministères, celle de « réfléchir au projet d'intégration de l'institut, avec une vraie autonomie scientifique et intellectuelle, dans le cadre des statuts de l'ENS de Lyon ». Il répond aux questions d'AEF avec Yves Winkin, directeur adjoint de l'ENS chargé de formaliser les missions du nouvel INRP, dont le rapport est attendu pour le 15 novembre 2010.
Neuf (1) des douze membres nommés du conseil scientifique de l'INRP (Institut national de recherche pédagogique) présentent leur démission, dans un courrier adressé à la ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, mercredi 22 septembre 2010. Un dixième membre (2), « qui avait déjà présenté sa démission, est solidaire de [cette] initiative ».
Bernard Bigot, président du conseil d'administration et du conseil scientifique de l'INRP, a présenté le statut envisagé « pour l'INRP nouveau, celui d'un institut interne de l'ENS de Lyon », lors d'une séance exceptionnelle des CA et CS, vendredi 17 septembre 2010, rapportent à AEF Annie Feyfant et Marie-Claude Derouet-Besson, représentantes Sgen et Snesup. Par ailleurs, un « appel international de chercheurs et d'acteurs de l'éducation contre la dissolution de l'INRP » vient d'être lancé.
« Malgré les progrès remarquables enregistrés dans certains domaines, l'INRP (1) souffre toujours d'un certain nombre de handicaps pour s'affirmer comme organisme de recherche de référence dans le domaine des sciences de l'éducation et pour satisfaire complètement à ses missions d'expertise et de transfert au système éducatif des avancées de la recherche. » Telle est la conclusion de l'évaluation menée par l'Aeres (2), dans un rapport daté de juillet 2010 et qu'AEF s'est procuré. Dans sa réponse, le directeur de l'institut, Jacques Moret, indique que l'INRP « a bien noté les points forts et points faibles identifiés » par l'agence, et « mesure les efforts qu'il a à produire pour corriger ces derniers ». S'agissant des « principales conclusions et recommandations émises pour l'avenir de l'institut », Jacques Moret souligne que « leur mise en oeuvre est, pour une large part, liée aux décisions que prendront les ministères de tutellle ». Il rappelle qu'est engagé « un projet de refondation », qui passerait par « une insertion au sein de l'École normale supérieure de Lyon » (AEF n°261854).
Les syndicats de l'INRP (Institut national de recherche pédagogique) « s'inquiètent d'une possible intégration de l'établissement à l'ENS de Lyon et d'une perte de moyens », explique Annie Feyfant, représentante du Sgen-CFDT à l'INRP, dans un entretien à AEF jeudi 26 août 2010. Actuellement, l'INRP est un EPA (établissement public à caractère administratif), sous la double tutelle du ministère de l'Éducation nationale et du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, dirigé par Jacques Moret depuis septembre 2009 (AEF n°291251).
Voici une sélection d’informations RH en bref pour la semaine du 29 mai au 2 juin 2023 :