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A Saclay, « nous sommes sur un mode confédéral, avec une forte pression du gouvernement pour aller vers un modèle de plus en plus structurant. Notre spontanéité confédérale est donc un peu forcée ! Mais elle va dans le bon sens », estime Alain Bravo, directeur de Supélec, école présente sur le plateau de Saclay depuis 35 ans. « Nous avons une grande responsabilité. Tous les acteurs du plateau ont énormément regretté l'occasion manquée de 1999. Il ne faut pas refaire la même erreur, au moment où le président de la République montre sa détermination - il est venu cinq fois à Saclay depuis 2007 - et nous permet d'avoir des moyens pour réaliser ce projet. » Dans une interview à AEF, il revient sur le « rôle fédérateur » que joue son école, au « vécu très oecuménique ». « Notre stratégie a toujours été de constituer, avec notre partenaire qu'est l'école Centrale Paris car nous sommes très complémentaires, mais aussi avec l'ENS Cachan et Paris-XI Sud, un 'quartier de l'ingénierie' au Moulon. Il s'agit donc d'une identité thématique à l'intérieur du campus de Saclay. »
« Je vois trois enjeux majeurs à Saclay : la création de synergies entre les acteurs, la création d'entreprises et l'aménagement », résume Pierre Veltz, délégué ministériel pour la mise en oeuvre de la mission de préfiguration à la création de l'Établissement public de Paris-Saclay, mercredi 6 octobre 2010, à l'occasion de son audition par les commissions des affaires économiques et du développement durable de l'Assemblée nationale. « Nous sommes aujourd'hui dans une phase de création de synergies à marche forcée entre les 23 acteurs de la fondation de coopération scientifique, car le fonctionnement actuel en silos est mortel », juge-t-il. Il poursuit : « La création de nouvelles activités reste le but ultime du projet de Saclay. Aujourd'hui, il est plus facile pour les étudiants des grandes écoles de choisir une carrière tapis rouge dans un grand groupe du CAC 40 que de créer leur entreprise. » Enfin, Pierre Veltz rappelle qu'il y a « un grand déficit d'aménagement sur le plateau car les établissements y ont aménagé séparément ». « Le campus de Polytechnique a la taille de Hyde Park ! On s'est beaucoup étalés. Il faut améliorer l'accessibilité des lieux à court et moyen terme, et il faut donner une forme plus attractive à l'ensemble. Le mot-clé, c'est la compacité. »
« Le décalage est flagrant entre un discours de façade [de Nicolas Sarkozy] sur la nécessité d'une mutualisation des énergies, les moyens, et la réalité : le transfert autoritaire de plusieurs grandes écoles, notamment parisiennes, sur le site de Saclay », déclare d'Isabelle This Saint-Jean, vice-présidente de la région Île-de-France chargée de l'enseignement supérieur et de la recherche, dans un communiqué publié à l'issue du déplacement du président de la République à l'Institut d'optique (Palaiseau), vendredi 24 septembre 2010 (AEF n°259738 ).
« Je peux vous annoncer aujourd'hui l'établissement sur le plateau de Saclay d'AgroParisTech, de l'École centrale de Paris, de l'Ensae, d'un pôle biologie-pharmacie-santé qui s'appuiera sur les équipes de la faculté de pharmacie de l'université Paris-Sud, de l'ENS Cachan, et de l'ensemble École des mines de Paris - Institut des Télécoms », annonce Nicolas Sarkozy, vendredi 24 septembre 2010, lors d'un déplacement sur le plateau de Saclay, à l'Institut supérieur d'optique ainsi que sur le chantier de Nano-Innov. « Les premiers projets vont démarrer très vite, notamment pour l'AgroParisTech, l'École centrale de Paris et l'Ensae », précise-t-il. « L'université Paris-Sud devra continuer à prendre toute la place éminente qui lui revient dans cette extraordinaire concentration d'intelligence. Nous doterons immédiatement la nouvelle fondation des mathématiques de Paris Saclay d'un capital de 40 millions d'euros », indique-t-il aussi. « Et nous allons lancer la construction de plusieurs infrastructures communes de logements et de services destinées aux étudiants. »
Voici une sélection des brèves fonction publique de la semaine du 29 mai 2023 :