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Le Conseil de l'Union européenne « Justice et affaires intérieures », réuni à Bruxelles lundi 8 novembre 2010, a adopté des conclusions concernant « la planification et la réponse à apporter lors d'une attaque NRBC (nucléaire, radiologique, biologique ou chimique) ». Il invite les États membres à veiller à intégrer « de manière adéquate » le risque NRBC dans leurs plans d'intervention d'urgence. Les différents acteurs de la réponse à une éventuelle attaque (police, renseignement, secours, santé…) doivent participer à l'élaboration de ces plans. Les États doivent en outre « garantir la mise en oeuvre des plans d'intervention d'urgence au moyen d'exercices de simulation appropriés ».
Une proposition étudiée par les États membres de l'Union européenne lors du conseil Justice et Affaires intérieures jeudi 7 octobre 2010 à Luxembourg vise à harmoniser le code de terminologie utilisé pour définir le niveau de la menace terroriste. « Certains utilisent des couleurs, d'autres des chiffres, il faut que l'on interprète le niveau sur les mêmes bases », justifie Annemie Turtelboom, ministre de l'Intérieur belge, pays qui assume actuellement la présidence de l'UE. Le code harmonisé permettrait « que tout le monde sache lorsqu'un pays augmente son niveau d'alerte ». En outre, les participants au Conseil ont insisté sur « la nécessité de parler d'une seule voix « même si les niveaux de menace sont différents selon les États ». « Avoir une expression commune permet de donner de la crédibilité à l'Europe. »
« La menace est réelle, et notre est vigilance totale », déclare Brice Hortefeux, ministre de l'Intérieur à propos de la menace terroriste en marge du conseil européen Justice et Affaires intérieures jeudi 7 octobre 2010 à Luxembourg. « Nous avons un faisceau d'informations et de faits qui concourent à la vigilance. » Une représentante de Janet Napolitano, secrétaire d'Etat américaine à la sécurité intérieure, a assisté au déjeuner de travail réunissant les ministres de l'Intérieur européens jeudi pour traiter de la menace terroriste. Celle-ci a confirmé « la persistance de la menace terroriste, sans en préciser les cibles », assure le ministre. « Il ne faut ni sous-estimer ni surestimer la menace. Notre rôle est d'informer sans alarmer. »
« Les menaces nouvelles nécessitent de nouveaux outils », affirme Cecilia Malmström, commissaire européenne en charge des affaires intérieures et de la justice lors de la 5e conférence de recherche en sécurité, jeudi 23 septembre 2010 à Ostende (Belgique). « On ne peut pas résoudre les problèmes de demain avec les solutions d'aujourd'hui. Pour cette raison, nous avons plus que jamais besoin de la recherche pour relever les défis. » La commissaire européenne estime que le traité de Lisbonne et le programme de Stockholm sont « de bonnes bases de travail » pour améliorer la sécurité en Europe.