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« Le bien-être au travail est un objectif explicite, renforcé et assumé aujourd'hui. Une série de règles sont attachées à cette problématique du bien-être, mais il faudra du temps, prendre les choses dans l'ordre et privilégier la négociation collective », indique Paul-Henri Antonmattéi, professeur à l'université Montpellier-I et membre du conseil scientifique du cabinet Jacques Barthélémy et associés, lors d'un colloque sur « L'entreprise responsable » organisé par Avosial (Avocats d'entreprise en droit social), vendredi 5 novembre 2010. Pour lui, « la finalité de la prévention des risques pour la santé au travail est un certain bien-être au travail ». De son côté, Jean-Claude Delgènes, directeur du cabinet Technologia, liste les facteurs qui peuvent provoquer du mal-être au travail dans l'entreprise, et rappelle la responsabilité de l'employeur en la matière.
La version complète et définitive du plan santé au travail 2010-2014 vient d'être mise en ligne sur le site du ministère du Travail. Elle fait suite à la présentation de ce deuxième plan par Éric Woerth, ministre du Travail, à l'occasion d'un déplacement à l'usine d'Alstom Transports de Reichshoffen (Bas-Rhin) sur les thèmes de la pénibilité et de l'emploi des seniors, lundi 12 juillet 2010. Cette version confirme, avec quelques modifications mineures, le PST2 présenté au Conseil d'orientation des conditions de travail, le 11 mai 2010 (AEF n°269209).
Le cabinet de conseil Techonologia confirme, dans son rapport final remis à la direction de France Télécom vendredi 21 mai 2010, « la profondeur de la crise qui se poursuit encore » au sein du groupe (AEF n°268330). « Nos constats restent alarmants. Ils appellent le redoublement des efforts et la poursuite opiniâtre d'une stratégie en profonde rupture avec le passé. » Toutefois, relève Technologia, « la gravité ne doit pas exclure la prise en compte des motifs qui peuvent conduire à reprendre espoir et à consolider des marches de progrès. » Les experts remarquent que les attentes des salariés, qui se sont notamment exprimées par les 80 000 réponses reçues au questionnaire (AEF n°279661), sont très élevées, mais [seront] « le levain du renouveau ».
« L'amélioration du bien-être au travail, le développement de la prévention dans la sphère professionnelle et la lutte contre les inégalités sociales dans l'accès aux soins sont des objectifs prioritaires pour promouvoir un progrès économique et social durable. » Forts de ce constat, huit groupes (Areva, GDF Suez, La Poste, Malakoff Médéric, RATP, Schneider Electric, Thales et Bernard Julhiet Group) et quatre organisations syndicales (Confédération européenne des syndicats, CFDT, CFE-CGC et Unsa) ont d'ores et déjà signé un « engagement en faveur du bien-être au travail et du droit universel à la santé » proposé par l'OSI (Observatoire social international) (1) et présenté mercredi 7 avril 2010.
« Technologia a pour vocation de faire émerger le réel, et donc de dévoiler des phénomènes qui peuvent porter préjudice à la santé et à la sécurité » indique Jean-Claude Delgènes, le directeur général et fondateur du cabinet, à l'occasion du 20e anniversaire de la société, jeudi 11 mars 2010. La prévention des risques psychosociaux représente la moitié de l'activité de Technologia. La méthode retenue par le cabinet est celle de la pluridisciplinarité des équipes, du pluralisme méthodologique (à la fois quantitatif et qualitatif), de l'indépendance du consultant et de la capacité à s'entourer d'universitaires de haut niveau. Plutôt que de procéder par le questionnement d'un panel, Technologia fait le choix du questionnaire massif, envoyé à tous les salariés, comme pour France Télécom. « Le nombre de réponses (80 000) rend le traitement long et difficile, indique Xavier Zunigo, docteur en sociologie, mais cette méthode permet de rendre compte d'une réalité. » Les entretiens qualitatifs, eux, sont déterminés selon un tirage aléatoire des salariés. « Nous réfléchissons à la mise en place d'un système de comparaison des résultats entre les différentes entreprises. »
« La prévention des risques professionnels est une priorité du gouvernement », affirme le Premier ministre, François Fillon, lors de la remise du rapport « Bien-être et efficacité au travail », mercredi 17 février 2010, à l'Hôtel de Matignon. Ce rapport a été réalisé à sa demande, en vue de proposer des mesures pour améliorer les conditions de santé psychologique au travail, par Muriel Pénicaud, directrice générale en charge des ressources humaines de Danone, Henri Lachmann, président du conseil de surveillance de Schneider Electric, et Christian Larose (CGT), vice-président du Conseil économique, social et environnemental (AEF n°287001), avec l'appui de Marguerite Moleux, membre de l'Inspection générale des affaires sociales. « Ce rapport sera examiné lors de la prochaine réunion du Conseil d'orientation des conditions de travail le 24 février prochain, et contribuera au futur plan santé au travail », ajoute le Premier ministre, qui relève que « notre système de prévention des risques professionnels doit s'adapter en permanence à l'évolution des risques professionnels ». Les auteurs émettent « 10 propositions pour améliorer la santé psychologique au travail ». Ils insistent notamment sur le rôle du manager de proximité et sur l'importance de la mesure de la santé au travail dans les entreprises. Voici le détail de ces préconisations.