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Sept projets d'IHU (instituts hospitalo-universitaires) portés par les universités partenaires de l'AP-HP (Assistance publique-hôpitaux de Paris) sont communiqués au CRMBSP (Comité de la recherche en matière biomédicale et de santé publique) du centre hospitalier et universitaire d'Île-de-France lors de sa séance du 28 octobre 2010, annonce l'AP-HP dans un communiqué diffusé lundi 8 novembre 2010. L'AP-HP déclare qu'elle a « vocation à être fortement impliquée dans les projets portés par les universités partenaires du centre hospitalier et universitaire d'Île-de-France ». « L'une des priorités du plan stratégique de l'AP-HP vise à assurer la modernisation de ses services, la promotion du progrès médical et le rayonnement de la recherche biomédicale et en santé », indique-t-elle, et « c'est dans cette dynamique que l'AP-HP inscrira son implication dans les projets d'IHU qui seront retenus ».
« Un institut de médecine personnalisée en cancérologie » : c'est ainsi que l'université Paris-Sud, l'IGR (Institut Gustave Roussy) de Villejuif (Val-de-Marne) et l'Irciv (Institut de recherche intégrée en cancérologie), à Villejuif également, définissent le projet d'IHU Cancer Paris Villejuif, dont ils présentent les grandes lignes à la presse, mardi 19 octobre 2010. Le projet prévoit d'engager « 35 millions d'euros d'investissements » : 20 millions d'euros pour la mise en place d'une « clinique du risque » et 15 millions d'euros pour la recherche et l'enseignement. Ce dernier investissement inclut « la construction de nouveaux bâtiments et l'accueil de nouvelles équipes médicales et scientifiques capables de développer une recherche compétitive à l'échelle internationale ». Selon les promoteurs du projet, « le budget annuel de l'IHU serait de 14 à 15 millions d'euros dès lors que tous les partenaires auront été intégrés dans le business plan ». Ce plan de développement prévoit « un financement autonome dans dix ans », indique Charles Guépratte, directeur général adjoint de l'IGR.
À ce stade, « un seul » projet d'IHU (institut hospitalier universitaire) « paraît mûr », indique René Ricol, commissaire général à l'investissement, aux sénateurs de la commission des finances, lors d'une audition qui s'est tenue le 15 septembre 2010 et dont le compte rendu est mis en ligne sur le site du Sénat en début de semaine. Le sénateur Jean-Pierre Fourcade (UMP, Hauts-de-Seine) s'inquiète en effet de l'inflation des projets d'IHU : « Les responsables des groupes hospitaliers de Paris, Lyon et Marseille ont chacun deux ou trois projets d'IHU », auxquels s'ajouteront « d'autres projets à Caen, Nantes, Bordeaux ou encore Strasbourg ». René Ricol convient que « les médecins hospitaliers doivent apprendre à dialoguer, car les projets d'IHU sont trop nombreux ». Il dit par exemple avoir « fait comprendre aux dirigeants des hôpitaux Necker et Pompidou que s'ils ne coopéraient pas davantage, leurs projets n'auraient aucune chance d'être retenus ». Le commissaire général affirme que « l'enveloppe globale ne sera pas modifiée », ajoutant cependant : « Si nous constatons que dix projets méritent d'être soutenus, nous accorderons à chacun une somme moins élevée que prévu. »
L'appel à projets « IHU » (Instituts hospitalo-universitaires), dans le cadre des investissements d'avenir est lancé, vendredi 30 juillet 2010, sur le site de l'ANR avec une date limite de réponse fixée au 5 novembre 2010. L'action « IHU » permettra la création de 5 pôles d'excellence en matière de recherche, de soin, de formation et de transfert de technologies dans le domaine de la santé grâce à une dotation de 850 millions d'euros. La part consomptible de ces financements sera limitée à 20 % (170 millions d'euros). A noter que la convention signée entre l'État et l'ANR pour les IHU est également publiée le 30 juillet 2010 au Journal officiel (AEF n°262931).
« Le comité de pilotage stratégique R&D de Medicen a constitué un groupe de travail spécifique pour le projet IRT, animé par Laurent Perret », indique le pôle de compétitivité mondial dédié aux hautes technologies pour la santé et les nouvelles thérapies, dans sa dernière lettre d'information datée de juin 2010. Sa mission est de « préparer un projet IRT santé fédérateur », sur la thématique « imagerie biomédicale et ingénierie du vivant ». Le groupe de travail est également chargé de « faire le point sur les intentions de projets des membres du pôle afin d'étudier leur possible intégration dans le projet fédérateur ou leur réorientation vers d'autres lignes de financement par le grand emprunt », précise le pôle de compétitivité.
« Mettre en place une relation mieux coordonnée entre l'AP-HP, les universités et les organismes de recherche ». C'est l'un des objectifs affichés par le volet « recherche et innovation » du plan stratégique 2010-2014 de l'AP-HP, qui a été présenté lors d'un colloque tenu à la Cité internationale universitaire de Paris, mardi 2 février 2010. Les travaux pour élaborer ce volet « recherche et innovation » du plan stratégique de l'AP-HP ont été conduits à partir du début de l'année 2008 et ont abouti à la mise en avant de 4 axes, 14 objectifs et 40 actions, expose Christophe Misse, directeur du DRCD (département de la recherche clinique et du développement).
Voici une sélection des brèves fonction publique de la semaine du 29 mai 2023 :