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« Le système universitaire ne doit pas uniquement se focaliser sur la diplômation, mais aussi se soucier de l'impact de ses formations sur le marché de l'emploi, à tous les niveaux du LMD » : c'est selon Patrick Hetzel le sens de la nouvelle enquête commune d'insertion des jeunes diplômés de master 30 mois après l'obtention de leur diplôme, dont les résultats viennent de paraître. Le directeur général pour l'enseignement supérieur et l'insertion professionnelle commente pour AEF ces résultats. « Je trouverais intéressant que, chaque année, une réunion des CA des universités soit consacrée à l'emploi et l'insertion professionnelle des diplômés », avance-t-il. Patrick Hetzel revient aussi sur la publication par l'IGAENR d'un rapport d'étape sur le plan licence et se félicite de ce qu' « aujourd'hui, la licence est devenue un niveau stratégique ». Il répond aux questions d'AEF.
Le succès du plan réussite en licence « se mesurera à la capacité des universités à rendre pérennes les dispositifs d'aide et de soutien aux étudiants de licence. Or, pour l'instant, très peu d'universités visitées ont mis en place un suivi du coût des différentes actions du [plan] », indique la note d'étape sur la mise en œuvre du plan licence, réalisée par l'IGAENR pour le compte de la ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, note que s'est procurée AEF (AEF n°256910 et n°256907). Onze universités ont été enquêtées (1). Cette note avait été évoquée par Valérie Pécresse le 13 septembre 2010 à l'occasion de sa conférence de presse de rentrée (AEF n°260757).
La mise en oeuvre du contrôle continu est « très inégale », la réorientation « généralement marginale » et l'objectif de cinq heures hebdomadaires d'enseignement supplémentaire n'a « pas été atteint », indique la note d'étape de l'IGAENR (Inspection générale de l'administration de l'Éducation nationale et de la Recherche) sur la mise en oeuvre du plan pour la réussite en licence, qu'AEF s'est procurée (AEF n°256910). En revanche, l'enseignant référent et les formations transversales professionnalisantes sont mis en place dans presque toutes les universités rencontrées et « l'accès égal aux ressources numériques » est désormais garanti. Pour évaluer la « cohérence globale du plan », les inspecteurs se sont rendus dans onze universités (1), entre la fin mai et le début du mois de juin 2010. Valérie Pécresse avait évoqué les « premières conclusions » du bilan le 13 septembre dernier à l'occasion de sa conférence de presse de rentrée (AEF n°260757).
« Il est bien difficile de promouvoir un tel dispositif [le plan réussite en licence] avec des enseignants-chercheurs peu motivés par ces aspects de la formation des étudiants en raison d'une évaluation professionnelle reposant sur la recherche et, aussi, avec des étudiants intéressés par les seules actions de soutien bénéficiant de crédits ECTS ou de bonus », indique la note d'étape sur la mise en œuvre du plan pour la réussite en licence, réalisée par l'IGAENR pour le compte de la ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, note que s'est procurée AEF. Ces conclusions avaient été évoquées par Valérie Pécresse le 13 septembre dernier à l'occasion de sa conférence de presse de rentrée. La ministre y avait notamment annoncé l'ouverture d'une réflexion sur la définition de référentiels de formation pour le premier cycle universitaire (AEF n°260757).
« La CPU se trouve placée dans une situation très délicate vis-à-vis des établissements qui lui reprochent de cautionner une publication [sur les résultats de la 1re enquête commune d'insertion des diplômés de masters des universités (AEF n°257946)] qui ne présente pas toutes les garanties scientifiques et méthodologiques qu'ils étaient en droit d'attendre de leur ministère de tutelle sur un sujet aussi sensible », écrit Lionel Collet, son président, à Valérie Pécresse, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, dans un courrier daté du 18 octobre 2010, que s'est procuré AEF. « Je vous serais reconnaissant, afin que de telles études puissent se poursuivre avec la rigueur exigée, de reconsidérer la place de la CPU dans l'élaboration de la méthodologie », écrit-il à la ministre. Simone Bonnafous, vice-présidente de la CPU, a pour sa part dénoncé plusieurs « biais » dans les résultats de l'enquête tels qu'ils ont été publiés (AEF n°257740).