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« Avec la réforme de la formation professionnelle, le système de financement a été modifié. Dorénavant, le FPSPP prend de l'argent aux branches sans s'assurer qu'il en reste suffisamment pour les entreprises. Nous devons nous concerter avec le Fafiec [l'Opca du secteur du conseil de l'informatique et de l'ingénierie] afin de trouver de nouvelles modalités de financement. » C'est ce que déclare Philippe Tavernier, président de la commission sociale emploi/formation du Syntec informatique, mardi 9 novembre 2010, à l'occasion de la conférence de presse semestrielle de la chambre professionnelle des SSII (sociétés de services en ingénierie informatique), des éditeurs de logiciels et des sociétés de conseil en technologies. Par ailleurs, lors de cette conférence de presse, le Syntec informatique a annoncé avoir adopté un nouveau nom : « Syntec numérique ».
« Afin de faire face aux besoins de formation des salariés des entreprises dans un secteur en mutation permanente et qui se veut celui du 'savoir', les organisations syndicales (CFTC, CFDT, CGT et CFE-CGC) [de la branche des professions de l'ingénierie, des services informatiques, des études et du conseil, et de la formation professionnelle] demandent que l'obligation conventionnelle de la collecte au titre de la professionnalisation passe de 0,225 % à 0,4 % (1). Les représentants des employeurs, ont refusé ces propositions au nom d'une certaine flexibilité 'réclamée' par les entreprises ». C'est ce que souligne un communiqué commun que viennent de diffuser la CFTC, la CFDT 3C (Communication, conseil, culture), la CFE-CGC Fieci (Fédération des sociétés d'informatique, sociétés d'études, sociétés de conseil, et de l'ingénierie) et la CGT Sociétés d'études, diffusé mardi 21 septembre 2010.
Le Fafiec, l'Opca du secteur du conseil de l'informatique et de l'ingénierie, suspend à compter du 15 juin 2010, la prise en charge des actions financées au titre du plan de formation des entreprises de moins de 10 salariés. C'est ce qu'indiquent les « critères de prise en charge 2010 applicables au 15 juin 2010 », envoyés par l'Opca à ses adhérents et mis en lignes sur son site internet. Contactés par AEF, les services du Fafiec expliquent que « l'ensemble de l'enveloppe mutualisée a été redistribuée » pour l'exercice 2010. « Le Fafiec a fait le choix délibéré d'assurer un accompagnement qualitatif des entreprises en temps de crise », d'où cet « épuisement rapide des fonds mutualisés ». L'Opca précise que « ces critères sont susceptibles de nouvelles révisions au cours de l'année, notamment au regard des modalités d'accès pour [la] branche [du conseil de l'informatique et de l'ingénierie] aux versements effectués auprès du FPSPP (Fonds paritaire de sécurisation des parcours professionnels) ».
Le Fafiec, l'Opca des métiers de l'information, du conseil et de l'ingénierie, vient d'annoncer à ses adhérents qu'il suspendait la prise en charge des nouvelles formations jusqu'à la fin de l'exercice 2009. Dans un courrier daté du 14 novembre 2009, François-Xavier Marquis, directeur délégué du Fafiec, détaille les conditions de cette adaptation des modalités de financement de l'organisme collecteur. « Pour les périodes de professionnalisation : les nouvelles demandes de prise en charge ne pourront concerner que des actions démarrant à compter du 2 janvier 2010 et seront prises en charge sur l'exercice 2010. » Il poursuit : « Les nouvelles demandes de prise en charge au titre du plan de formation pour les entreprises de moins de 10 salariés et 10 salariés et plus seront traitées uniquement à compter du 2 janvier prochain et pour toute action de formation débutant en 2010. » Ces aménagements résultent d'une décision du conseil d'administration du Fafiec, en date du 5 novembre 2009.
« Appliquer des solutions adaptées à la conjoncture ayant pour objectif la sauvegarde d'emplois que la crise actuelle menace : » tel est l'objectif du projet d'accord « sur le chômage partiel et la formation » transmis par les organisations patronales de la branche Syntec (ingénierie, services informatiques, études et conseil) aux organisations syndicales, en vue d'une nouvelle séance de discussion le 17 juin 2009. Les mesures envisagées doivent être « d'une durée limitée dans le temps » et constituer « un ensemble cohérent combinant des dispositions spécifiques en matière de formation professionnelle [et] de mise en œuvre du chômage partiel ». L'accord prévoit en particulier un recours accru aux périodes de professionnalisation pour les salariés les plus menacés.
Les professionnels de l'informatique voient dans l'apprentissage un moyen de pallier leurs difficultés croissantes à recruter certains métiers, alors même que ce secteur créée entre 10 000 et 15 000 nouveaux postes chaque année, ouverts notamment aux jeunes diplômés. Il reste cependant à faire connaître cette filière aux employeurs et à les amener à dépasser le préjugé selon lequel l'apprentissage est la voie de formation réservée aux jeunes en situation d'échec scolaire. Les DRH et recruteurs des entreprises de ce secteur ont pu en débattre à l'occasion d'une "Journée de l'apprentissage dans les métiers de l'informatique" organisée par Syntec informatique, vendredi 7 novembre 2008.
Voici une sélection des brèves fonction publique de la semaine du 29 mai 2023 :