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Le président de l'université Lumière Lyon-II, André Tiran, porte plainte pour « coups et blessures » et « occupation illégale des lieux », déclare-t-il à AEF, mardi 9 novembre 2010. Les faits se sont déroulés en matinée, lorsque le président, informé d'une tentative de blocage, s'est rendu sur le campus de Bron-Porte des Alpes « afin d'identifier les bloqueurs et de photographier les lieux qu'ils occupaient ». « Des individus à moitié cagoulés, dont l'un armé d'un manche de pioche, se sont rués vers moi afin d'attraper mon appareil photo », indique-t-il. « Les gardiens m'ont extirpé de la mêlée et je suis revenu vers le bâtiment administratif, où j'ai fait appel aux forces de l'ordre, mais entre temps les individus étaient partis. » André Tiran affirme avoir reçu des coups aux côtes et des coups de coudes volontaires, qu'il a fait constater par l'examen d'un médecin dans l'après-midi. Lundi 8 novembre, une assemblée générale d'étudiants avait voté, « par 80 voix contre 60 » selon l'administration, le blocage du campus et son occupation, dans le cadre du mouvement contre la réforme des retraites.
La direction de l'université Toulouse-II Le Mirail décide de suspendre les activités pédagogiques, scientifiques et administratives sur le campus du Mirail à partir de jeudi 4 novembre 2010 et « jusqu'à nouvel ordre », indique un communiqué de l'université paru dans la soirée de jeudi 4 novembre 2010. Cette décision est prise suite au vote du blocage par une assemblée générale ayant réuni 1 500 personnes, selon les syndicats étudiants et la présidence de Toulouse-II (AEF n°256397). Le vote s'est fait « à une courte majorité », selon Roland Mamin, porte-parole de l'AG. La présidence indique que le décompte des votes a été refait plusieurs fois Seul le bâtiment de l'arche restera accessible. Le Cevu s'y tiendra de 9h à 14h30. La prochaine AG étudiante est fixée au mardi 9 novembre.
« L'Unef décidera de la suite du mouvement avec les salariés, dans l'unité. Notre décision est très liée à celle de l'intersyndicale [qui se réunit ce jour]. Si le mouvement s'arrête, on trouvera d'autres formes de mobilisation », déclare à AEF Anabelle Janodet, vice-présidente de l'Unef. Elle s'exprimait à l'occasion du rassemblement parisien organisé par des lycées et étudiants à Jussieu, jeudi 4 novembre 2010 ayant rassemblé 300 personnes selon la préfecture et les estimations d'AEF sur place. « Deux universités ont été débloquées hier. Aujourd'hui, beaucoup d'AG se tiennent. Il y a 3 000 personnes à Toulouse-II Le Mirail, 400 à Lyon-II. L'idée de la mobilisation d‘aujourd'hui, c'est de préparer samedi, journée à laquelle nous pensons qu'il y aura une participation importante des jeunes », ajoute-t-elle. L'Unef précise par ailleurs qu'elle n'était pas organisatrice de la mobilisation d'aujourd'hui. Le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche dénombre quant à lui aujourd'hui une université fermée (Lyon-II Lumière) et quatre perturbées (Limoges, Le Havre, Nantes et Pierre-Mendès-France Grenoble-II).
« La mobilisation étudiante se poursuit et progresse aujourd'hui dans les universités », affirme l'Unef mercredi 20 octobre 2010. « Depuis mardi 19 octobre, 29 universités ont rejoint la mobilisation en votant la grève en assemblées générales », assure-t-elle. Et aujourd'hui, l'organisation recense « 6 universités sont toujours bloquées suite à une décision des étudiants réunis en assemblée générale : Paris-I (Tolbiac), Poitiers, Nantes, Pau, Le Havre, Clermont-II ». En revanche, le blocage n'a pas été reconduit à l'université de Caen. Enfin, « quatre universités sont fermées administrativement sur décision du président d'université : Rennes-II, Lyon-II et Montpellier-III, Toulouse-II. » Voici le point sur la situation dans certaines universités en régions, à partir des informations recueillies par les correspondants d'AEF.