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« Le marché français du e-learning est moins fort que ce que l'on croyait », estime Sally-Ann Moore, directrice générale du salon iLearning Forum (1), mardi 9 novembre 2010, à l'occasion d'une conférence de presse destinée à dresser un « état des lieux du marché français du e-learning ». Elle nuance toutefois ce constat en soulignant que, si « le marché français est tout petit, il affiche une croissance très forte », voire même « la plus forte croissance de tous les marchés européens » pour Vincent Belliveau, directeur général Europe, Moyen-Orient et Afrique de Cornerstone (2). Pour la directrice générale du salon iLearning Forum, le dynamisme du marché du e-learning s'explique par deux facteurs principaux : « la récession », qui a amenée les entreprises à chercher à réaliser des économies d'échelles favorables au e-learning, et « la montée du DIF » (droit individuel à la formation.)
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« Le e-learning en France reste un petit marché » avec un chiffre d'affaires total estimé à 115 millions d'euros en 2009, pour 100 millions d'euros en 2008 et une prévision de 144 millions en 2010, selon une étude présentée le 30 septembre 2010 par le cabinet d'études et de conseil Féfaur et la société Crossknowledge. « Cela représente 1 % du chiffre d'affaires des membres de la FFP (Fédération de la formation professionnelle), qui s'élève à environ 10 milliards d'euros », indique Michel Diaz, directeur associé du cabinet Féfaur. « L'idée est de produire une édition annuelle de cette étude pour créer un véritable observatoire du marché français du e-learning », ajoute-t-il. L'étude a été conduite auprès de 27 fournisseurs du secteur*, « qui représentent 80 % du marché ».
Le marché mondial du e-learning devrait représenter 107,3 milliards de dollars (plus de 82 milliards d'euros) d'ici 2015, selon une étude publiée le 20 septembre 2010 par le cabinet américain GIA (Global industry analysts). Les États-Unis et l'Europe constituent la plus grande part de ce marché (70 %) mais l'étude identifie la zone Asie-Pacifique comme celle « à la plus forte croissance », soit environ 20 % par an. Selon GIA, le contexte de globalisation et « le besoin pressant pour les entreprises de rester compétitives » sont des facteurs favorables au développement du e-learning. Cette tendance s'explique aussi par l'utilisation toujours plus massive des technologies numériques, et par la baisse continue des coûts de communication.
Le marché des « serious games » (ou « jeux sérieux ») en France, en tenant compte des utilisations pour la formation et celles pour des actions de communication d'entreprise, représente environ 20 à 30 millions d'euros, estime pour AEF Yves Dambach, directeur général de l'éditeur multimédia KTM advance. Au niveau mondial, les chiffres du syndicat national du jeu vidéo font état d'un marché en 2009 de 1,5 à 3 milliards de dollars, ajoute-t-il. Ce secteur devrait rapidement évoluer avec le développement technologique de la téléphonie mobile, des consoles de jeux et d'une manière générale des ordinateurs, souligne Yves Dambach. De plus, « les entreprises ont aujourd'hui des contraintes importantes sur la formation professionnelle, qui doit être davantage productive », avec des retombées plus immédiatement visibles ce que sont censés permettre les « serious games ».
L'éditeur multimédia français Crossknowledge, spécialisé sur le développement des compétences de management, annonce le 26 mars 2010 l'acquisition de Mohive (www.mohive.com), éditeur de LCMS (Learning content management system, plate-forme de gestion des contenus e-learning). Cette opération, la première du genre à l'international pour Crossknowledge, est qualifiée de « stratégique » en raison notamment des activités « complémentaires » des deux sociétés et des nouvelles opportunités de marché que cela représente pour l'éditeur français. Mohive, désormais filiale de Crossknowledge, édite en particulier une plateforme de « rapid learning » (qui permet de construire rapidement des petites formations e-learning).
"À peine 12% des entreprises ont dispensé des formations en e-learning au cours de l'année 2007", constatent les services de la CCIP Le Préau, centre pour le e-learning et l'innovation pédagogique, et l'Ofem (Observatoire de la formation de l'emploi et des métiers) dans leur baromètre annuel, rendu public mardi 30 septembre 2008. Les entreprises qui proposent des formations en ligne à leurs salariés sont "relativement jeunes dans ce type d'expérience" puisque "70% d'entre elles ont investi dans le e-learning seulement après 2005". Cette "adhésion récente" peut expliquer que les deux tiers des entreprises interrogées consacrent "seulement 5% du budget formation" au e-learning et que "pour 52% d'entre elles, moins de 5% des salariés sont concernés". Pour l'édition 2008 de cette étude, réalisée depuis 2001, environ 2 000 entreprises ont été interrogées, soit dix fois plus que les années précédentes.
Voici une sélection d’informations RH en bref pour la semaine du 6 au 9 avril 2021 :