En plus des cookies strictement nécessaires au fonctionnement du site, le groupe AEF info et ses partenaires utilisent des cookies ou des technologies similaires nécessitant votre consentement.
Avant de continuer votre navigation sur ce site, nous vous proposons de choisir les fonctionnalités dont vous souhaitez bénéficier ou non :
« Inciter à l'utilisation des rémanents forestiers pour le chauffage », « promouvoir le solaire thermique à travers les labels énergétiques », « lancer une concertation pour la création d'un tarif spécial de solidarité pour les réseaux de chaleur », « revoir le régime d'autorisation pour les petits projets photovoltaïques » ou encore « déroger au permis de construire pour le 'petit' éolien ». Ce sont quelques-unes des 67 « propositions pour développer les énergies renouvelables appliquées au bâtiment », présentées dans un rapport lundi 8 novembre 2010 par le groupe de travail « Énergies renouvelables appliquées au bâtiment ». Piloté par Serge Lepeltier, maire de Bourges (parti radical valoisien) et ancien ministre de l'Environnement (gouvernement Raffarin, 2004-2005), ce groupe, composé de 20 personnes, a été créé en janvier dernier dans le cadre du Plan bâtiment Grenelle (AEF Habitat et Urbanisme n°276995).
« Ce document va apporter une ‘labellisation' aux entreprises compétentes dans le domaine de l'éco-urbanisme », déclare Christian Sautter, adjoint (PS) au maire de Paris chargé de l'emploi, du développement économique et de l'attractivité internationale à l'occasion de la présentation, vendredi 5 novembre 2010, d'un répertoire des professionnels dans l'éco-bâtiment de Paris et sa petite couronne. Recensant 115 entreprises, le répertoire a été réalisé en collaboration avec les fédérations parisiennes du bâtiment (1) dans le cadre d'une convention d'objectifs signé en 2007 avec la ville de Paris et l'Anah (Agence nationale de l'habitat). D'une durée de trois ans, cette convention a expiré en octobre. « A Paris, les particuliers manquent de références sur les professionnels capables de faire des travaux d'économies d'énergie », estime Patrick Koumarianos, de la DDEE (Direction du développement économique et de l'emploi). « Ce répertoire permet de faire des recherches par type de travaux et par entreprises ». Destiné à être consulté en ligne, seuls 1 000 exemplaires papiers ont été imprimés. Il est amené à « s'étoffer, une fois une masse critique d'entreprises atteinte », selon la DDEE.
250 000 logements rénovés en un an, 140 000 éco-prêts à taux zéro signés et 87 Scot (Schémas de cohérence territoriale) approuvés. Ce sont les principaux chiffres concernant les secteurs du bâtiment et de l'urbanisme tirés du « rapport d'évaluation du Grenelle de l'environnement », réalisé par Ersnt & Young pour le Meeddm (ministère de l'Écologie, de l'Énergie, du Développement durable et de la Mer) et rendu public mardi 2 novembre 2010. Ce rapport, demandé par Jean-Louis Borloo, ministre de l'Écologie, de l'Énergie, du Développement durable et de la Mer, lors de l'installation le 21 mai dernier du CNDDGE (Comité national du développement durable et du Grenelle de l'environnement), a également associé les présidents des groupes de travail mis en place entre juillet et septembre 2007, afin qu'ils procèdent à cette évaluation dans leurs domaines respectifs (1). « Sur les 268 engagements initiaux [du Grenelle de l'environnement], 77 % des engagements sont réalisés ou en cours de réalisation, 19 % sont engagés mais nécessitent une remobilisation et seulement 4 % nécessitent une redéfinition complète », souligne le document.