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Créer un nouveau réseau de stations de mesure du bruit des aéroports de Roissy et du Bourget est « envisageable dès 2011 », annonce Fanny Mietlicki, directrice de Bruitparif (Observatoire du bruit en Île-de-France) au cours d'une réunion organisée mardi 9 novembre 2010 à Saint-Prix (Val d'Oise) par l'Advocnar (Association de défense contre les nuisances aériennes) en présence de représentants du conseil régional d'Île-de-France, du conseil général du Val d'Oise et de communes franciliennes. Une station de mesure test a déjà été installée à Saint-Prix par EANS, association allemande ayant déployé un réseau de 374 stations dans six pays européens. « Le réseau de stations de mesure du bruit existant est financé par les aéroports de Paris », explique Patric Kruissel, président de l'Advocnar. « Nous voulons un réseau indépendant du lobby aérien, d'Aéroports de Paris et de la DGAC [Direction générale de l'aviation civile] ». Complémentaire du projet Survol (1) de Bruitparif, le projet de l'Advocnar pourrait atteindre jusqu'à 50 stations de mesure, s'il est soutenu par les collectivités. Le conseil général du Val d'Oise a déjà voté une subvention de 20 000 euros, « à condition que d'autres collectivités mettent la main à la poche », rappelle Jean-Pierre Barentin, conseiller général délégué auprès du vice-président au développement durable.
L'Île-de-France fera réaliser, « dans les prochains mois, la première étude épidémiologique pour évaluer les effets de la pollution due au trafic aérien sur les personnes habitant à proximité des aéroports de Roissy et d'Orly », affirme la région le 25 février 2010. L'objectif de cette étude « Pollunef », réalisée par un laboratoire indépendant sur un échantillon de 400 personnes, est de « mesurer les relations à court terme entre des indicateurs de pollution et des indicateurs de santé respiratoire ». L'étude sera réalisée en « deux phases, du 1er avril au 30 juin 2010, puis de septembre à décembre 2010 ». Les résultats sont attendus en « février 2011 ».
Le conseil régional francilien lancera au printemps 2009 une étude épidémiologique de 18 mois « sur l'impact sanitaire » des émissions polluantes des « activités aéroportuaires et du trafic aérien sur les populations riveraines ». C'est ce qu'elle annonce, jeudi 22 janvier 2009. L'étude doit vérifier l'hypothèse « selon laquelle les populations riveraines des zones aéroportuaires réagissent différemment, et a priori, de manière plus exacerbée, à la pollution de ces zones » que « les populations citadines à la pollution liée aux activités urbaines ».