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Un an après le lancement du deuxième Plan cancer qui mobilise près de deux milliards d'euros, Roselyne Bachelot a fait le point mercredi 10 novembre 2010 en conseil des ministres sur son état d'avancement. Selon le bilan présenté, « les mesures les plus importantes dans le domaine de la recherche, des soins, de 'l'après-cancer' ou de la prévention, ont été engagées ». Puisqu'un patient sur deux est en vie cinq ans après le diagnostic de cancer, trente-cinq projets expérimentaux de soutien aux « parcours personnalisés » des patients pendant et après le cancer vont être financés à hauteur de 3,5 millions d'euros. S'agissant de la prévention, des mesures comme l'interdiction effective des cigarettes aromatisées ou la mise en œuvre des avertissements graphiques ont été prises. Et le triplement du remboursement forfaitaire (de 50 à 150 euros) des substituts nicotiniques, qui va débuter pour les femmes enceintes et les bénéficiaires de la couverture maladie universelle, va être engagé.
« Le groupement de coopération sanitaire a pour vocation d'améliorer l'organisation régionale du traitement des cancers par radiothérapie », indique l'ARS d'Auvergne, à l'occasion de la création du GCS Auvergne Oncorad, jeudi 8 avril à Clermont-Ferrand. Ce GCS réunit trois établissements de santé : le centre de lutte contre le cancer Jean Perrin (Puy de Dôme), le centre hospitalier Émile Roux au Puy-en-Velay (Haute-Loire) et le centre médico-chirurgical privé de Tronquières à Aurillac (Cantal). « Le GCS est l'outil juridique mis à disposition des établissements de santé de statuts différents (public, privé, privé participant au service public) pour leur permettre de coopérer et de mettre en commun des moyens et des compétences au service de la population d'un territoire de santé ». Le GCS Oncorad a été autorisé par décision de l'ARH (Agence régionale d'hospitalisation) d'Auvergne le 23 décembre 2009.
Permettre au grand public de connaître dans chaque région le nom et les coordonnées des établissements de santé ayant reçu l'autorisation de prendre en charge des patients pour les traitements de chimiothérapie, de chirurgie et de radiothérapie, tel est le but de la cartographie publiée mardi 9 mars 2010 sur le site Internet de l'INCa. 868 établissements ont reçu une autorisation pour au moins une des trois pratiques thérapeutiques de cancérologie (chirurgie des cancers, radiothérapie et chimiothérapie) : 754 prennent en charge la chirurgie des cancers, 468 réalisent les traitements de chimiothérapie et 176 traitent par radiothérapie externe. Ces 868 établissements de santé disposent d'une autorisation délivrée par leur ARH (agence régionale de l'hospitalisation). Ils délivrent leurs traitements dans 914 sites géographiques. En effet, un même établissement peut en effet être réparti sur plusieurs sites géographiques autorisés. Mais tous devront confirmer cette autorisation à l'issue d'une période de mise en conformité de dix-huit mois.