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Le paiement des médecins libéraux au forfait, l'encadrement de leur liberté d'installation, la création d'un nouveau droit universel à compensation de perte d'autonome, le remboursement par l'assurance maladie des soins dentaires et optiques : voici quelques unes des propositions sur la santé et la dépendance formulées par le Parti socialiste dans sa « convention sur l'égalité réelle » Cette convention est le fruit d'un travail de six mois mené par le porte-parole du parti Benoît Hamon. Elle a été présentée, mardi 9 novembre 2010, et sera soumise au vote des militants le 2 décembre prochain. Ces propositions partent du constat que « plus de 220 milliards d'euros (11,7 % du PIB) sont investis chaque année dans les dépenses de santé, et pourtant les inégalités restent flagrantes ». En voici les grandes lignes.
« En France, en 2009, les personnes les plus modestes se voient refuser l'accès aux soins ». C'est la conclusion que tire Marisol Touraine, secrétaire nationale à la santé du PS, du « testing » réalisé par le Ciss (Collectif interassociatif sur la santé) et rendu public hier (L'AEF n°292469). Ce dernier révèle que 22 % des 466 médecins spécialistes de secteur testés par le Ciss ont refusé de recevoir en consultation un bénéficiaire de la CMU-C (Couverture maladie universelle complémentaire). Dans un communiqué publié aujourd'hui, mardi 26 mai, Marisol Touraine estime que cette nouvelle « explosion des discriminations dans l'accès aux soins » est la conséquence « de la démission des pouvoirs publics qui, depuis 2002, n'ont rien fait pour garantir cet accès ».
Le Parti socialiste, réuni en bureau national mardi 6 janvier 2009, va proposer "un plan de sauvegarde de l'hôpital". En effet, selon lui, "des solutions de gauche existent" pour redresser la situation des hôpitaux publics, tant en matière de financement (plan d'apurement de la dette des hôpitaux publics correspondant à 800 millions d'euros face aux 500 millions d'euros du bouclier fiscal...) que d'organisation (démocratie sociale, sanitaire et locale, valorisation du travail des professionnels, droits des malades...)". Le PS "exige le retrait du projet de loi" HPST (Hôpital, patients, santé, territoires), dont l'examen par le Parlement est prévu courant février, et annonce qu'il "prendra l'initiative d'une concertation avec tous les partenaires sociaux soucieux de l'avenir de l'hôpital public".
Mireille Le Corre, secrétaire nationale à la santé et à la Sécurité sociale, dénonce mercredi 31 décembre 2008 les conséquences de l'augmentation du taux de la contribution payée par les complémentaires santé pour abonder le fonds CMU (couverture maladie universelle), mesure votée par le Parlement dans le cadre de la LFSS 2009 (loi de financement de la sécurité sociale). Le PS (Parti socialiste) qualifie de "tour de passe-passe gouvernemental" cette disposition qui conduit, selon lui, à "une inégalité de plus dans l'accès à la santé".
"L'intervention du président de la République de ce [jeudi 18 septembre 2008 au] matin sur [le sujet de] la politique de santé a oscillé entre généralités et incantations", estiment Pascal Terrasse, député (PS) de l'Ardèche, et Claude Pigement, délégué national au PS sur les questions de santé, qui s'expriment au nom de leur parti en réaction au discours prononcé par Nicolas Sarkozy depuis Bletterans (Jura).
Le plan de sauvetage de la Sécurité sociale est "injuste", car "en taxant les mutuelles, il va mécaniquement aboutir à une augmentation des cotisations": c'est ce qu'affirment ce mardi 29 juillet 2008 Pascal Terrasse et Claude Pigement, respectivement secrétaire national et responsable national du PS (Parti socialiste) chargés de la santé, dans un communiqué commun. Pour eux, il s'agit d' "un nouvel impôt qui sera payé par la grande majorité des assurés sociaux".
Dans un communiqué publié en début de soirée, le Parti socialiste a réagi aux annonces faites par Nicolas Sarkozy à l'occasion de la conférence qui s'est tenue mercredi 6 février 2008 sur le calendrier 2008 de la protection sociale. Selon le PS, "Nicolas Sarkozy entretient le flou dans la perspective des échéances électorales avant de prendre des mesures douloureuses contre le pouvoir d'achat des Français".