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« Il est intéressant d'observer la poursuite des engagements des entreprises et des politiques publiques en faveur de la gestion de leur empreinte carbone, malgré un contexte économique difficile », indique Deloitte, en présentant le dernier rapport France du Carbon Disclosure Project 2010, mercredi 10 novembre 2010, qui s'intéresse aux entreprises françaises du SBF250 [les 250 premières capitalisations à la Bourse de Paris]. Ce rapport est réalisé par Deloitte Conseil, en collaboration avec le Crédit Agricole et le Carbon Disclosure Project (1). « Depuis le précédent rapport du CDP en France, les évolutions […] peuvent apparaître comme mineures, mais cela reflète en réalité la normalisation de l'enjeu carbone, qui ne représente plus […] une question à la marge relevant de la seule bonne action », indique l'étude, qui a été étendue du SBF120 au SBF 250. « Alors que l'approche des entreprises suivait une logique de maîtrise de leurs risques, la perception d'opportunités est désormais prépondérante, montre-t-elle également, et la problématique carbone progresse au sein du management. »
La question du changement climatique est désormais « appréhendée sous forme d'opportunité et non plus de risque » par neuf entreprises sur dix. C'est ce qui ressort du huitième rapport Global 500, publié lundi 20 septembre 2010 par le CDP (Carbon disclosure project) et le cabinet de conseils PricewaterhouseCoopers. L'étude s'intéresse aux réponses données par les entreprises du Global 500 sur leur action en matière de changement climatique. Le Global 500 est un indice financier, issu du FTSE Global Equity Index Series, qui regroupe les 500 plus grosses capitalisations. Sur les 500 entreprises interrogées, 410 (soit 82 %) ont répondu au questionnaire du CDP. Les « meilleures entreprises » classées par le CDP pour leur rapport sur la gestion du CO2 sont : Siemens (industrie), Deutsche Post (industrie), BASF (matériaux), Bayer (santé), Samsung Electronics (technologies de l'information) et Lafarge (matériaux).
L'article 83 élargit l'obligation de reporting environnemental et social à d'autres entreprises françaises que celles cotées en Bourse. Il fait partie du premier chapitre, sur les entreprises et la consommation, du titre VI du Grenelle II, dédié à la gouvernance. Le Grenelle II a été adopté définitivement par les deux chambres parlementaires les 28 et 29 juin 2010 (L'AEF n°265317 et n°265201). Cet article détaille une partie des mesures annoncées dans l'article 53 du Grenelle I (L'AEF n°295823).
« De plus en plus d'entreprises comprennent la valeur du reporting » en matière économique, sociale et environnementale. C'est ce qu'indique Ernst Ligteringen, directeur de la GRI (Global reporting initiative), dans un entretien à AEF, lundi 31 mai 2010. Il s'exprime à l'issue de la conférence de la GRI, qui s'est tenue à Amsterdam, du 26 au 28 mai, au cours de laquelle cette institution a conclu un partenariat avec le Pacte mondial des Nations unies.
Le CDP (Carbon disclosure project) va faire évoluer son système de suivi et de pilotage de la performance carbone des entreprises pour rendre les données « plus détaillées, plus cohérentes, et plus comparables », annonce-t-il jeudi 24 septembre 2009. « La fourniture de données de haute qualité sur les changements climatiques et l'empreinte carbone des entreprises sera vitale pour soutenir un cadre global post-Kyoto », commente l'organisation internationale qui collecte, au nom de grands investisseurs institutionnels, les données concernant la politique climatique des grandes entreprises.
Les entreprises demandent plus de clarté dans la réglementation liée au changement climatique, afin de mieux appréhender les risques et les opportunités associés au cadre législatif. L'incertitude actuelle retarde la prise de décision stratégique et limite la perception de l'impact de la mise en place de marchés d'échange des droits d'émission de CO2. Telles sont les principales conclusions du « Carbon Disclosure Project Report 2008 » que publie le CDP (Carbon Disclosure Project, un organisme coordonnant la collaboration entre investisseurs institutionnels concernant le changement climatique), avec PricewaterhouseCoopers, aujourd'hui lundi 22 septembre 2008. Le rapport se base sur un questionnaire auquel 1550 grandes entreprises mondiales ont répondu. L'étude s'intéresse aux réponses données par les entreprises du Gobal 500, un indice financier, issu du FTSE Global Equity Index Series, qui regroupe les 500 plus grosses capitalisations.