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Entre 4 et 4,7 millions d'euros : c'est l'économie qu'a permis de dégager, en deux ans et demi, la prestation baptisée « sortie d'hospitalisation » mise en place en 2007 par la Carsat Bourgogne Franche-Comté, le RSI Franche-Comté, la MSA Bourgogne et la MSA Franche-Comté. Tel est le bilan positif qu'ont tiré, lundi 15 novembre 2010 au palais des congrès de Beaune (Côte-d'Or), les quatre partenaires, réunis au sein du GIE IMPA (pour ingénierie de maintien à domicile des personnes âgées). Ce dispositif, expérimental en France, a bénéficié à près de 10 000 personnes âgées peu dépendantes (GIR 4, 5 et 6), dans les deux régions. La prestation permet d'éviter, dans la majeure partie des cas, le retour à l'hôpital grâce à un accompagnement mis en place et financé dès le premier jour de leur retour à domicile. Les besoins sont évalués dans les établissements hospitaliers par un référent.
La Carsat, la Direccte et les services de santé au travail de Bourgogne s'associent pour mettre en œuvre le PRST2 (deuxième plan régional de santé au travail). « L'objectif est d'organiser des actions communes où chacun apporte ses compétences, dans un esprit pluridisciplinaire qui vise à la cohérence, pour améliorer les conditions de travail des salariés », détaille Véronique Bidet, directrice du travail à la Direccte. Illustration mardi 5 octobre 2010, avec l'organisation à Beaune (Côte-d'Or) d'une journée d'échanges sur les risques psychosociaux au travail. Trois cent cinquante personnes, responsables des ressources humaines ou représentants du personnel, y ont participé pour découvrir, notamment, les outils mis en place dans la région par ces institutions pour évaluer les risques et mettre en place un plan d'actions.
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La Cram Nord-Picardie, qui change de dénomination le 1er juillet 2010 pour devenir la Carsat (caisse d'assurance retraite et de la santé au travail), veut « diversifier » et « moderniser » sa fonction d'information et d'accueil en déployant sur le territoire régional des « bornes interactives » délivrant des attestations de paiement ou des relevés de carrière, et des « visio guichets » reliant ses 25 agences retraite à des mairies, des maisons de quartier ou encore des associations. « Nous avons aussi en projet un système de ‘visio accueil' qui devrait permettre de prendre contact avec nos services depuis votre webcam personnelle », indique Jean-Baptiste Escudier, directeur adjoint de la caisse. Si elles sont concluantes, ces expériences devraient à terme être reprises au niveau national.
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