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« La formation [des personnes handicapées] doit être repensée : malgré les efforts des différents acteurs concernés par la mise en œuvre des contrats d'apprentissage et des contrats de professionnalisation jeunes et adultes, ces dispositifs ne sont pas suffisamment utilisés ». C'est ce qu'indique l'Adapt dans un communiqué de presse diffusé mardi 16 novembre 2010, au lendemain du lancement de la semaine pour l'emploi des personnes handicapées.
Si la formation est une condition favorisant l'insertion dans l'emploi des personnes en situation de handicap, elle n'est pas suffisante. Le principal frein est le cumul des désavantages (âge et milieu socio-professionnel) et les principaux leviers de réussite résident dans l'existence d'un projet professionnel clairement défini et l'accompagnement en amont et en aval. C'est ce que montre une étude TNS Sofres sur la formation professionnelle des personnes handicapées, commandée par l'Agefiph (Association de gestion du fonds pour l'insertion professionnelle des personnes handicapées), l'Adapt (Association pour l'insertion sociale et professionnelle des personnes handicapées) et le FIPHFP (Fonds pour l'insertion des personnes handicapées dans la fonction publique). Les résultats de l'étude ont été présentés mardi 26 octobre 2010 par les trois organismes, à l'occasion de la présentation de la 14ème semaine pour l'emploi des personnes handicapées qui se tiendra du 15 au 20 novembre 2010.
« Prendre en compte les enjeux sous-estimés de la réforme des retraites », « s'assurer de la cohérence de la politique de rémunération », « repenser la communication globale de l'entreprise vers ses salariés ». Ce sont les trois dossiers prioritaires pour les entreprises cette année, indique Jean-Pierre Basilien, lors de la présentation de la note de conjoncture sociale 2010-2011 d'Entreprise & Personnel, vendredi 15 octobre 2010. Ces trois dossiers résultent de l'analyse d'un climat social, marqué par des facteurs de dégradation, selon la note intitulée « Découplages. Le social sous contrainte ».
« 33 % des entreprises françaises ne comptent aucun travailleur handicapé », selon une étude menée par Opcalia, l'Opca interbranches, interprofessionnel et régional, « sur l'évaluation des pratiques de ses adhérents vis-à-vis des salariés handicapés », réalisée auprès de 812 entreprises et rendue publique jeudi 22 avril 2010. En revanche, 55 % des établissements interrogés de 20 salariés et plus affirment répondre pleinement à leur obligation d'emploi, en privilégiant le recrutement direct et la sous-traitance (entreprises adaptées et Esat). L'étude met en évidence des difficultés de recrutement et relève que les entreprises « n'ont que peu recours aux dispositifs de formation professionnelle et notamment au contrat de professionnalisation pour remédier à cette situation ».
« 2010 sonne la mi-échéance de la loi handicap du 11 février 2005, mais plutôt qu'un anniversaire, c'est la perte de l'esprit de cette loi que les personnes en situation de handicap risquent de célébrer », indique l'APF (Association des paralysés de France), dans un communiqué, mardi 12 janvier 2010. « 2010 est l'année de la colère noire, précise Patrice Tripoteau, directeur des actions nationales de l'association. Nous allons l'exprimer, car le dispositif législatif et réglementaire se défait sans concertation. Nous allons utiliser différentes modalités les semaines prochaines », prévient-il, à l'occasion d'une rencontre organisée par l'Ajis (Association des journalistes de l'information sociale), vendredi 15 janvier 2010. En cause notamment, la question de l'emploi des personnes en situation de handicap.
La part des personnes reconnues handicapées était en 2007 de 2,8% dans les établissements de vingt salariés assujettis à l'obligation légale d'emploi fixée à 6% des effectifs. C'est la dernière statistique officielle rendue publique par les services du ministère du Travail qui viennent de mettre en ligne une étude sur "l'accès à l'emploi des personnes handicapées" (Dares). Le taux serait de 2,4% dans la fonction publique.