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« La politique de sécurité conduite par Nicolas Sarkozy depuis près de dix ans est un fiasco », affirme Martine Aubry dans une tribune publiée dans « Le Monde » daté du mercredi 17 novembre 2010. À la veille du forum PS sur la sécurité à Créteil (AEF Sécurité globale n°258780), la première secrétaire indique que pour le Parti socialiste, « le droit à la sécurité est une exigence absolue. Partout et pour tous ». Elle propose donc un « pacte national de protection et de sécurité publique » : « Une politique qui concilie le temps court - celui de la réaction, de la répression et de la sanction - et le temps long - celui de l'anticipation, de la prévention et de la dissuasion. Une politique qui fait toute la place à la réparation due à la victime et à la réinsertion. Une politique du résultat plutôt que du coup d'éclat », détaille Martine Aubry.
La présence effective d'un avocat dès le début de la garde à vue, lors des interrogatoires et des perquisitions et son accès aux procès verbaux concernant son client vont permettre de « requalifier la phase de l'enquête policière. On aura une procédure plus solide devant la juridiction de jugement », affirme la secrétaire nationale aux libertés publiques et à la justice du Parti socialiste, Marie-Pierre de la Gontrie, mercredi 3 novembre 2010. Lors de la présentation des propositions du parti pour réformer la garde à vue (AEF Sécurité globale n°257012), elle admet que la présence de l'avocat et la mise en place de nouvelles règles de préservation des droits et de la dignité des gardés à vue vont constituer « une contrainte » pour les policiers, mais cela va également « renforcer la force probante de cette étape de l'enquête » que constitue la garde à vue. « La présence d'un professionnel aux côtés des gardés à vue est un atout. […] Notre objectif est de faire respecter les droits des gardés à vue sans désarmer l'enquête », souligne-t-elle.
Le Parti socialiste annonce le report du Forum sur la sécurité, prévu samedi 2 octobre 2010 à Dijon, lundi 27 septembre 2010 (AEF Sécurité globale n°259911). « Aucune date n'a encore été fixée. Nous souhaitons le faire si possible avant la fin de l'année 2010, fin octobre ou début décembre », affirme le service de presse du PS à AEF Sécurité globale. « C'était incohérent d'organiser ce forum et d'appeler en même temps à une forte mobilisation contre la réforme des retraites », ajoute-t-il.
« Nous proposons un pacte national de sécurité publique, que nous détaillerons lors du forum sur l'autorité, la sécurité et la citoyenneté, organisé avec nos élus locaux et les acteurs de terrain, le 2 octobre prochain » (AEF Sécurité globale n°267359), annonce la première secrétaire du Parti socialiste, Martine Aubry, lors de la clôture de l'université d'été du PS, dimanche 29 août 2010 à La Rochelle (Charente-Maritime). « Dans nos villes, nous sommes au premier rang. Nous savons de quoi nous parlons. Des expériences très innovantes sont conduites localement par nos élus », explique-t-elle, citant notamment « l'office de tranquillité » de Toulouse (Haute-Garonne), le dispositif de « risposte graduée » mis en œuvre à Aulnay-Sous-Bois (Seine-Saint-Denis), ou le « groupe opérationnel contre la violence en bande » de Sarcelles (Val-d'Oise). « Nous tirons les enseignements de toutes ces expériences pour inventer une nouvelle politique de sécurité avec l'exigence impérative de résultat. Aucune approche n'est exclue », souligne-t-elle. Martine Aubry précise que ce pacte national de sécurité sera basé sur « la prévention, la dissuasion, la sanction et la réinsertion » et indique que sur ces quatre points, le Parti socialiste mettra « de la raison et des moyens là où l'UMP met de la stigmatisation ».