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Le conseil de Paris, réuni lundi 15 novembre 2010, a adopté le nouveau PLH (plan local pour l'habitat) pour la période 2011-2016 (AEF Habitat et Urbanisme n°256050) au terme d'une série d'amendements. « Les débats ont eu lieu dans une ambiance globalement sereine (…). Nous avons une relative satisfaction de l'ensemble de la majorité parisienne », commente auprès d'AEF Habitat et Urbanisme la Mairie, insistant sur le fait que ce texte a été voté à l'unanimité des membres de la majorité (socialistes, communistes et Verts), alors que les Verts s'étaient abstenus sur le plan précédent. Elle regrette cependant la cristallisation des échanges autour du nombre et du type de logements sociaux produits au détriment « d'autres éléments du document » proposant une « politique globale de l'habitat ».
« Notre priorité pour cette mandature est claire : atteindre 20 % de logements sociaux dès 2014, avec six ans d'avance sur l'échéance prévue par la loi [SRU], ce qui ne relève ni de la symbolique, ni de l'arbitraire, mais d'une volonté indispensable de répondre à la tension extrême qui caractérise le marché actuel » : telle est l'ambition affichée par la Ville de Paris pour son nouveau PLH (Plan local d'habitat) 2011-2016, qui sera présenté et débattu lundi 15 novembre 2010 par le conseil municipal. Il s'agit à travers ce nouvel opus de « prolonger le volontarisme affiché depuis 2001 en matière de logement social » (30 000 logements financés sous la précédente mandature et 40 000 programmes en cours actuellement), tout en répondant à la demande de logement dans sa diversité et en favorisant un rééquilibrage géographique, détaille la Ville. Ce PLH représente un budget de 3,6 milliards d'euros sur six ans, incluant une participation de 800 millions d'euros de la part de l'État. « Je n'ai jamais connu de collectivité locale engagée aussi énergiquement sur le logement », commente Jean-Yves Mano, adjoint au Logement, mardi 9 novembre 2010.
« Je veux expérimenter dans la capitale un dispositif d'encadrement des loyers à la relocation », annonce Bertrand Delanoë, le maire (PS) de Paris, dans l'édition du « Parisien » datée du vendredi 5 novembre 2010. L'édile affirme qu'il soumettra « cette idée au prochain conseil de Paris » les 15 et 16 novembre, et qu'il souhaite que le gouvernement l'entende. Dans un contexte de « flambée des loyers », Bertrand Delanoë souligne que les loyers à la relocation « ont augmenté de 40 % en dix ans » et qu' « il faut freiner cette spéculation ». Interrogé sur l'aide aux plus démunis, le maire de Paris explique avoir renforcé tous les dispositifs de solidarité, citant notamment « l'aide sociale à l'enfance qui épaule 26 000 jeunes Parisiens ». Surtout, il annonce sa volonté d'étendre l'allocation « Paris logement » aux retraités, « dont les pensions déjà faibles vont encore diminuer ». Lancé en 2008 pour venir en aide aux ménages consacrant plus de 30 % de leurs revenus à leur loyer, le dispositif est actuellement réservé aux seuls actifs (AEF Habitat et Urbanisme n°280009). Cette seconde proposition sera également soumise au Conseil de Paris, ajoute Bertrand Delanoë.
Permettre à une trentaine de ménages parisiens et autant de ménages dionysiens, en priorité locataires du parc social, d'accéder à la propriété dans le cadre d'un programme expérimental sur la commune de Saint-Denis (Seine-Saint-Denis) : c'est le concept entériné mardi 28 septembre 2010 par le conseil parisien (délibéré 2010 DLH 177) et jeudi 30 par le conseil municipal de Saint-Denis. « L'idée, pour une fois n'est pas une démarche Paris/banlieue pour reloger les plus pauvres, mais pour reloger des couches moyennes qui veulent avoir accès à la propriété », souligne auprès d'AEF Habitat et Urbanisme, Stéphane Peu, président de Plaine Commune Habitat et maire adjoint (ex-PCF) de Saint-Denis, chargé de l'Habitat, estimant que cela permettra par ailleurs « de libérer des places sur le parc social existant ». « Mais cette opération ne pourra être menée qu'une seule fois, car elle s'inscrit dans le cadre du Pass foncier qui, après deux ans d'existence disparaîtra à la fin de l'année (1) (AEF Habitat et Urbanisme n°264587) », commente l'élu.
« Il ne reste à Paris que trois immeubles insalubres sur les 1 030 identifiés en 2001 », se félicite Bertrand Delanoë, maire (PS) de Paris, mardi 15 juin 2010, à l'occasion de la livraison d'un immeuble de logements sociaux dans le 18e arrondissement (1) qui annonce la fin du programme de lutte contre l'habitat indigne débuté au début de la première mandature. L'élu salue le « travail considérable accompli avec 20 000 logements traités, 5 000 familles relogées et 1,2 milliard d'euros engagés » et insiste sur l'action de la ville en faveur de l'hébergement avec le rachat de 75 hôtels meublés. Il souligne également la mise en place de l'observatoire de prévention de la dégradation des immeubles anciens chargé de suivre et de prévenir le traitement des « trois ou quatre immeubles susceptibles de basculer dans l'insalubrité chaque année. »
La mairie de Paris lance, mercredi 10 février 2010, un dispositif destiné à accompagner la rénovation thermique de 330 immeubles d'habitation privés dans le 13e arrondissement. 24 000 logements sont potentiellement concernés, soit « environ 2 % du parc parisien », indique Jérôme Coumet, maire (PS) de l'arrondissement, qui « croit très fort à l'effet multiplicateur de cette action ». Dotée d'un budget de 5 millions d'euros sur trois ans, cette action concerne les immeubles construits entre 1940 et 1981. « Le 13e arrondissement est un peu plus concerné que les autres : dans les années 60, 70, on y a construit pas mal de passoires énergétiques », précise Jérôme Coumet. L'association Pact Paris a été choisie par la mairie pour mettre en place ce dispositif qui s'inscrit dans le cadre du plan climat de la capitale pour le logement, adopté en Conseil de Paris le 1er octobre 2007. Les copropriétés qui le souhaitent se verront proposer un diagnostic thermique gratuit et un accompagnement des syndics dans le choix des travaux et la recherche de financements.