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« Peu ou pas d'additionnalité des financements climat par rapport aux objectifs de l'aide publique au développement (APD), déboursements majoritairement sous forme de prêts, accent mis sur les projets d'atténuation et utilisation massive du canal bilatéral…, les financements climat français sont loin des engagements pris par la France à Copenhague ». C'est ce qui ressort d'un rapport publié mardi 16 novembre 2010 par Oxfam France et le Réseau action Climat France. A quelques jours de l'ouverture du sommet sur les changements climatiques à Cancun, au Mexique (du 29 novembre au 10 décembre 2010), les deux ONG analysent les promesses faites par la France en termes de financements lors du sommet de Copenhague. « Cette analyse des ONG montre que la France ne se donne pas les moyens de tenir ses engagements sur le climat en faveur des pays plus pauvres », indique le rapport intitulé « Quai des brumes ». « Un certain nombre de principes essentiels pour répondre aux besoins des pays les plus vulnérables face aux conséquences des changements climatiques ne sont pas respectés par la France. »
« En 2010, les pays riches doivent accepter que les financements 'climat' soient nouveaux et viennent s'ajouter aux engagements déjà pris sur l'APD (aide au développement). Il faut également cesser de présenter d'anciennes promesses de financement comme s'il s'agissait de nouveaux fonds disponibles pour le climat. » C'est ce que déclare Oxfam international, à l'occasion de la publication d'un rapport intitulé « Les questions à 100 milliards de dollars », lundi 31 mai 2010. Dans le cadre de l'accord de Copenhague, les pays développés se sont engagés à financer les projets climat des pays en développement à hauteur de 30 milliards de dollars sur la période 2010-2012, et d'atteindre environ 100 milliards d'euros annuels à l'horizon 2020, et ce, grâce à des « ressources nouvelles et additionnelles ».