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La CPNEJ « ne s'intéresse pas à la qualité des programmes, elle n'audite rien. Ce n'est que de la politique et du lobbying. J'ai autre chose à faire ! Si c'était objectif, il faudrait délivrer cette reconnaissance aux écoles adaptées au métier. Je préfère avoir la reconnaissance de RTL, de Canal+ ou de TF1 plutôt que d'une commission qui n'audite pas les cours, les intervenants, les programmes, les parti pris pédagogiques des écoles, leurs moyens techniques ou l'évolution de la formation », estime Franck Papazian, président du groupe privé ECS-IEJ, qui a ouvert en octobre dernier sa seconde école de journalisme, à Marseille (AEF n°278505), et ne bénéficie pas de la reconnaissance officielle de la profession. Il revient aussi sur son propre parcours dans la communication, sa vision de la formation dans ce secteur en mutation et sur les projets de son groupe.
« Il est nécessaire de repenser l'organisation et le contenu de la formation des journalistes suite à la mise en place du LMD au niveau européen, et sous l'effet des évolutions techniques qui ont donné naissance à de nouveaux métiers », déclare Patrick Pépin, ancien directeur général de l'ESJ Lille (École supérieure de journalisme), lors de la conférence nationale des métiers du journalisme, mercredi 29 septembre 2010. « Néanmoins, cette démarche se heurte à une ambiguïté propre à notre métier : d'une part, nous voulons des journalistes bien formés et d'autre part, nous postulons que la profession doit être entièrement ouverte, tant aux normaliens qu'aux cyclistes ayant des talents d'écriture », ajoute Patrick Pépin, qui est aussi président de l'association CNMJ laquelle organise la conférence. Il s'exprime à l'occasion d'un atelier de travail consacré aux référentiels de formation et aux statuts des écoles d'application professionnelle. La conférence, qui s'est déroulée les 29 et 30 septembre, est l'une des recommandations des « états généraux de la presse » (AEF n°302571).
Mettre en place un « cahier des charges commun au MESR et à la CPNEJ [commission paritaire nationale de l'emploi des journalistes] à l'horizon 2012 » pour établir un « dispositif de reconnaissance unique » des formations au journalisme, fondé sur des « référentiels actualisés des compétences » et décliné aux niveaux bac+2 ou bac+4 : c'est ce qu'annonce Valérie Pécresse jeudi 30 septembre 2010, lors de la conférence nationale des métiers du journalisme, organisée par les treize établissements reconnus par la profession (1), en partenariat avec la CPNEJ. L'organisation de cette manifestation est l'une des recommandations du « livre vert » sur les états généraux de la presse, qui se sont conclus en janvier 2009 (AEF n°302571). Elle est soutenue par le MESR, le ministère de la Culture et de la Communication et le secrétariat d'État à l'Emploi.
L'Institut français de journalisme, une école privée non reconnue par la profession et gérée en commun par l'association ITFA et l'École multimédia dirigée par Rémy Galland, a décidé l'arrêt de sa formation en journalisme pour cause de financement insuffisant. « Le modèle économique de l'IFJ ne fonctionne qu'avec un montant élevé de taxe d'apprentissage, explique Rémy Galland à AEF, car les frais de scolarité demandés aux élèves (3 900 euros par an) sont relativement peu élevés par rapport aux tarifs pratiqués dans les autres écoles de journalisme privées non reconnues. En 2009, quand nous avons repris cette école née dans le giron de la Faco (Faculté libre de droit, d'économie et de gestion) il y a six ans, le montant de taxe d'apprentissage collecté atteignait 180 000 euros par an, et il nous avait été assuré que ce montant serait constant. Or, le transfert de l'IFJ de la Faco vers l'École multimédia n'a pas été suivi d'un transfert de cette taxe, et nous n'avons réussi à collecter que 69 000 euros cette année, ce qui est insuffisant pour financer la formation. »
« Une formation extrêmement éclatée, qui nécessite une clarification urgente des diplômes et des titres délivrés » : c'est le constat et la préconisation que font Denis Jeambar, Bruno Magliulo et René Silvestre dans leur rapport définitif sur la formation aux métiers du journalisme, remis en juin 2010 à Valérie Pécresse, ministre de l'Enseignement supérieur et de la recherche. Ce rapport fait suite à une lettre de mission confiée par le gouvernement en mai 2009 pour l'organisation d'une conférence annuelle des métiers du journalisme. Il évoque « une centaine de formations aux métiers du journalisme » : 41 écoles supérieures, 21 masters professionnels, 1 magistère, 2 Deust, 6 licences professionnelles, 25 licences « information/communication » et 3 IUT.
Le groupe privé ECS-IEJ ouvrira à Marseille une école de journalisme et une école de communication en octobre 2010, annonce son président Franck Papazian, mardi 5 janvier 2010. « Marseille, deuxième ville de France, ne possède aucune école équivalente à l'ECS-IEJ. Nous nous différencions de l'école de journalisme et de communication de Marseille [EJCM, école intégrée à l'université d'Aix-Marseille-II] par notre parti pris professionnalisant, qui se traduit par au minimum 12 mois de stages sur les trois ans de formation et des intervenants tous professionnels », estime Franck Papazian.
Voici une sélection des brèves fonction publique de la semaine du 29 mai 2023 :