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L'université Paris-Descartes (Paris-V) lancera, en janvier 2011, un diplôme d'université accessible à bac +3 intitulé « gestion de la sécurité-sûreté dans l'espace ouvert au public ». « Certains professionnels de la sécurité ont observé que le niveau de formation des cadres n'est pas entièrement satisfaisant et que la licence professionnelle 'sécurité des biens et des personnes' pouvait appeler un complément de formation (AEF Sécurité globale n°268268) », explique Christophe Aubertin à AEF Sécurité globale. Maître de conférences en droit privé, il assure la direction du nouveau diplôme d'université. « Nous avons travaillé pendant environ un an pour construire, avec des représentants du secteur de la sécurité, le schéma de ce diplôme d'université », ajoute Christophe Aubertin.
« Si nous voulons qu'un certain nombre de régions basculent dans le Cnaps au 1er janvier 2012, il faut que nous ayons commencé à créer des structures dès le mois de juin, et qu'elles commencent à fonctionner aux alentours du mois d'octobre », explique Jean-Louis Blanchou, délégué interministériel à la sécurité privée. Il prenait la parole dans le cadre d'un « petit déjeuner de la sécurité » organisé mardi 16 novembre 2010 à Paris par la licence professionnelle « sécurité des personnes et des biens » de l'université Paris V-Descartes (AEF Sécurité globale n°269516 et n°268268). Selon le délégué interministériel, le Cnaps et ses commissions régionales devront, dans un premier temps, procéder à un inventaire des sociétés de sécurité. Lors d'une précédente intervention, jeudi 21 octobre 2010 dans le cadre du congrès du Snes, Jean-Louis Blanchou avait indiqué que, pour la mise en place du Cnaps, il n'y aurait « pas de grand soir, mais une évolution région par région à partir du 1er janvier 2012 » (AEF Sécurité globale n°257343).
« Pour attirer de bons éléments et éviter le 'turnover' dans les entreprises de sécurité privée, il faudrait que le secteur montre qu'il est capable d'offrir une carrière à ses employés », souligne le docteur en droit Xavier Latour, directeur de la licence professionnelle « sécurité des biens et des personnes, spécialité formation de l'encadrement » à l'université Paris-Descartes (Paris-V). Selon lui, « le manque de formations est une des caractéristiques » de la sécurité privée, bien que les professionnels du secteur soient « très impliqués ». Le cursus de Paris-Descartes forme, pour sa part, une vingtaine d'étudiants chaque année à l'encadrement dans la sécurité privée. Les cours sont assurés à la fois par des universitaires et par des professionnels de la sécurité privée.