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« Notre scénario reprend beaucoup de morceaux des projets actuellement en discussion et les met en cohérence, leur donne un sens commun. Nous pensons qu'on peut faire, avec les mêmes montants, un réseau plus efficace », déclare Jean-Marie Duthilleul, l'un des dix architectes du Grand Paris (1), jeudi 18 novembre 2010, lors de la présentation par l'AIGP (Atelier international du Grand Paris) de sa proposition de « grand système métropolitain » de transport. Celui-ci est composé au total de 24 lignes nouvelles, existantes ou déjà en projet en petite et grande couronne. Il s'agit des réseaux RER et Transilien améliorés et cadencés auxquels viendraient se greffer les lignes de tram-train déjà programmées sur la période 2012-2017 ainsi que trois nouvelles lignes express en 2018 et cinq nouvelles lignes à haute capacité en 2020. Caractéristiques fortes du projet : l'utilisation de l'empreinte ferroviaire de la grande ceinture et des autoroutes A86, A4, A1 et A14 ainsi que l'alternance entre aérien et souterrain.
« Nous recommandons un rapprochement entre ces deux projets [Arc Express et le métro Grand Paris] qui doivent et peuvent faire l'objet de convergence », déclare Didier Migaud, premier président de la Cour des comptes, mercredi 17 novembre 2010, lors de la présentation du rapport « Les transports ferroviaires régionaux en Île-de-France ». « Ces projets méritent une analyse objective de leurs prévisions de trafic, de leurs coûts, et de leur rentabilité socio-économique et financière. Ils sont en effet concurrents. Une telle étude préalable gagnerait à s'appuyer sur des expertises indépendantes de tout opérateur ou financeur », ajoutent les magistrats. En ce qui concerne l'organisation institutionnelle, le rapport estime que la création du Stif (Syndicat des transports d'île-de-France) par la décentralisation mise en place en 2005 est une réussite mais appelle ce dernier à « exercer pleinement ses compétences ». Sur ce point, Didier Migaud remarque que « la loi du 3 juin 2010 sur le Grand Paris a créé un établissement public chargé de concevoir et réaliser le nouveau réseau de transport, mission qui aurait dû revenir au Stif, conformément à l'organisation issue de la réforme de 2005. »
Nicolas Sarkozy « a demandé au Gouvernement d'examiner immédiatement la faisabilité technique et financière » du dispositif que lui ont présenté, mercredi 10 novembre 2010, le directeur général et les membres du conseil scientifique de l'AIGP (Atelier international du Grand Paris) (1), fait savoir l'Élysée à l'issue de la rencontre. Cette réunion qui s'est tenue en présence de Michel Mercier, ministre de l'Espace rural et de l'Aménagement du territoire, et de Frédéric Mitterrand, ministre de la Culture et de la Communication, visait à d'examiner les travaux entrepris au sein de l'Atelier tout particulièrement sur le thème des transports et de la mobilité.
« La SGP (Société du Grand Paris) a déposé auprès du gouvernement un plan de financement à l'horizon 2025, avec des besoins annuels, pour un projet de 22,7 milliards d'euros. Un coût qui pourra évoluer en fonction des éventuelles nouvelles gares à l'issue du débat public. » C'est ce qu'indique Marc Véron, préfigurateur et candidat à la présidence du directoire de la SGP (Société du Grand Paris), mercredi 15 septembre 2010, lors de son audition par la commission du développement durable et de l'aménagement du territoire de l'Assemblée nationale (1). Qualifiant le métro automatique et la SGP de « leviers d'aménagement du territoire et d'urbanisme », il confirme qu'une dizaine de CDT (contrats de développement territorial) sont déjà en préparation. Marc Véron refuse par ailleurs tout « phasage » dans la réalisation de l'infrastructure et assure que le tracé mis en débat public par la SGP n'est qu'une « proposition ».
Un métro automatique, centré sur le coeur d'agglomération et majoritairement souterrain, d'une longueur totale de 60 km comportant une quarantaine de stations pour desservir les grands pôles économiques et d'habitat des territoires denses. Le dossier du débat public sur Arc Express, mis en ligne mercredi 1er septembre 2010 par la CNDP (Commission nationale du débat public), présente les grandes caractéristiques de ce projet qui sera constitué dans un premier temps de deux « arcs ». L'Arc Sud, pour un coût de 2,8 à 3,1 milliards d'euros, relierait Issy-les-Moulineaux ou Meudon (Hauts-de-Seine) à Fontenay-sous-Bois (Val-de-Marne) ou Noisy-le-Grand (Seine-Saint-Denis). L'Arc Nord, pour un coût de 2 à 2,3 milliards d'euros, relierait La Défense ou Nanterre (Hauts-de-Seine) à Bobigny ou Pantin (Seine-Saint-Denis). Le financement de l'infrastructure est inscrit au Plan de mobilisation des transports de la région et des collectivités locales. Le Stif (Syndicat des transports en Île-de-France) en sera le maître d'ouvrage et les premiers travaux débuteraient fin 2012 pour une mise en service prévue en 2017.
Un réseau de métro automatique qui offrira une vitesse commerciale « très élevée de 65 km/h », qui permettra de désenclaver des territoires en difficulté, de faciliter les liaisons banlieue à banlieue et de relier entre eux les grands pôles économiques de l'agglomération parisienne. Le dossier de débat public sur le Grand Paris, qu'AEF Habitat et Urbanisme s'est procuré avant sa mise en ligne sur le site de la CNDP (Commission nationale du débat public) prévue mercredi 1er septembre 2010 dans la soirée, présente les grandes lignes du projet imaginé par Christian Blanc, l'ancien secrétaire d'État au Développement de la région capitale. Le document confirme notamment que le coût estimé du réseau varie entre 21,4 et 23,5 milliards d'euros (1), le financement devant être « assuré par une dotation de l'État à la SGP (Société du grand Paris) et des emprunts « d'une durée totale de l'ordre de 40 ans. » Fin juillet, la CNDP, après avoir étudié une première version du dossier de débat public sur le réseau de transport public du Grand Paris, avait demandé à la SGP que plusieurs points soient mieux « explicités » dont celui-ci (AEF Habitat et Urbanisme n°262996).