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Pierre Courtioux, chercheur au pôle économie de l'Edhec, et Stéphane Gregoir, directeur du pôle de recherche en économie et directeur de la recherche à l'Edhec, ont publié en septembre 2010 un article de recherche préconisant la mise en place de « Parc » (prêts à remboursement conditionnel au revenu) pour financer le système d'enseignement supérieur et de recherche français. Dans cet article, retenu au titre des « propositions de l'Edhec pour réformer l'enseignement supérieur », les deux auteurs décrivent le dispositif du « contrat de formation supérieure », qu'ils jugent intéressant d'expérimenter dans un premier temps auprès des diplômés des « très grandes écoles d'ingénieurs » et des facultés de médecine, « établissements qui bénéficient d'importantes subventions publiques ». « Ces contrats tripartites (étudiant, État, établissement) spécifieraient au niveau individuel le montant des efforts consentis par la collectivité à la formation de l'étudiant et les obligations des étudiants envers celle-ci », résument-ils.
Une équipe de recherche de l'Edhec met en évidence une « courbe en U » du rendement économique des études, dans une étude intitulée « L'effet du système socio-fiscal sur les rendements privés de l'enseignement supérieur ». « Ceci s'explique par la particularité du système d'[enseignement] supérieur français où les formations les plus valorisées qui conduisent à la meilleure insertion sur le marché du travail se situent au niveau bac+2 (pour les filières les plus professionnalisées) et bac+5 (pour les filières les plus prestigieuses) », peut-on lire dans l'étude. « Cette courbe en U n'est pas intuitive », estime Pierre Courtioux, chercheur au pôle économie de l'Edhec et auteur de l'étude. « Elle renvoie à la segmentation qui existe entre enseignement supérieur et marché du travail en France. »