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« Pour bien définir le périmètre de l'excellence, nous raisonnons non pas en termes de champs disciplinaires, mais d'interdisciplinarité », indique Guy-René Perrin, délégué général aux investissements d'avenir à l'Université de Strasbourg, interrogé par AEF au sujet de la préparation de la candidature alsacienne à « l'initiative d'excellence ». La sélection de Strasbourg parmi les cinq à dix dossiers retenus permettrait, selon son comité de pilotage, d'amplifier un mouvement déjà engagé : « L'enjeu de la fusion des universités de Strasbourg consiste à faire travailler ensemble des compétences issues de différentes disciplines », indique Guy-René Perrin. Pour cela, le site strasbourgeois compte créer un IEA (institut d'études avancées) sur le modèle interdisciplinaire américain (de type Princeton). Quatre autres instituts du même type existent en France, centrés sur les sciences humaines et sociales, à Lyon, Marseille, Nantes et Paris (AEF n°265272, n°271078 et n°290593).
L'appel à projets des « idex » (initiatives d'excellence) du programme d'investissements d'avenir est mis en ligne sur le site de l'ANR lundi 27 septembre 2010, après la parution de la convention passée entre l'État et l'ANR au « Journal officiel » du 26 septembre 2010 (AEF n°259692). Cette action vise « à faire émerger sur le territoire français cinq à dix pôles pluridisciplinaires d'excellence d'enseignement supérieur et de recherche de rang mondial ». Les projets sélectionnés percevront pendant une « période probatoire de quatre ans » les revenus d'une « dotation non consommable spécifique ». Ensuite, « si les conditions (…) sont remplies, la dotation de référence sera dévolue définitivement à l'initiative d'excellence ». Au total, une enveloppe de 7,7 milliards d'euros est prévue. La prochaine étape consiste pour les candidats à rendre leurs « pré-projets » avant le 17 décembre 2010 à 13 heures. Les premières initiatives d'excellence seront sélectionnées avant l'été 2011. Une seconde vague sera lancée début 2011.
« Le grand emprunt est le dossier d'avenir pour l'Alsace. Nous venons d'expliquer aux élus alsaciens les grandes lignes de notre programme, dont le porteur est l'université de Strasbourg. Il s'agit de s'entourer de l'avis et de la collaboration de l'ensemble des forces vives, de façon souple et cohérente », indique Alain Beretz, président de l'UdS, vendredi 7 mai 2010, à l'occasion d'un point presse tenu aux côtés de Nicolas Carboni, directeur général du pôle de compétitivité à vocation mondiale « Alsace Biovalley » et du professeur Jacques Marescaux, président-fondateur de l'Ircad. Cette réunion a rassemblé la dizaine de parlementaires du Bas-Rhin et les représentants de plusieurs collectivités locales (conseil régional, conseil général du Bas-Rhin et communauté urbaine de Strasbourg). L'UdS et ses partenaires strasbourgeois annoncent qu'ils candidateront à cinq appels à projets du grand emprunt, concernant « l'initiative d'excellence », « l'IHU » (institut hospitalo-universitaire), « la santé et les biotechnologies », « la valorisation » et « les laboratoires d'excellence ». La mission de coordination des différents projets reviendra à Guy-René Perrin, nommé délégué général au grand emprunt à l'université. L'UdS se dit « apte » à porter un projet ambitieux dont les différentes composantes représentent un investissement estimé à plus de 1,5 milliard d'euros ».
Un an après son inauguration, l'IEA (Institut d'études avancées) de Nantes accueille la réunion annuelle du NetIAS (réseau européen des IEA), vendredi 9 avril 2010, et dresse un bilan de sa première année d'existence. Avec 60 chercheurs invités, 20 disciplines représentées et 24 nationalités différentes, l'Institut, membre du RFIEA (réseau français des IEA) qui est le seul RTRA en sciences humaines, s'emploie à tisser des relations « d'un type nouveau » entre les chercheurs du Nord et du Sud. Son directeur, Alain Soupiot, professeur à l'université de Nantes, explique à AEF vouloir notamment conforter le rôle de Nantes dans la mise en place d'un réseau de recherches euro-indien en sciences humaines, en coopération avec l'IEA de Berlin (Allemagne). « L'IEA de Nantes est en quelque sorte le deuxième pilier d'un réseau de recherches en sciences humaines que Berlin a commencé à mettre sur pied. En France, il y a un gros déficit en la matière car l'Inde n'est pas une ancienne colonie. Nous y mettrons un effort particulier dans les mois à venir, et nous tâcherons de conforter les acquis. »
Voici une sélection des brèves fonction publique de la semaine du 29 mai 2023 :