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« Il faut développer les débouchés pour les étudiants de PACES (première année commune aux études de santé) » ayant échoué à intégrer médecine mais ayant eu au moins 10 sur 20 à leur examen, déclare Valérie Pécresse, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, à l'occasion d'un déplacement à l'UPMC sur le thème de la PACES, vendredi 19 novembre 2010. « Je me donne deux ans pour développer les doubles diplômes. Dans ce domaine, l'UPMC devrait être porteur », estime-t-elle alors que le PRES Sorbonne Universités - dont fait partie l'UPMC - a ouvert un « collège de la Sorbonne » avec sept bi-licences (AEF n°270911).
Le Sénat a adopté en séance publique, mercredi 17 novembre 2010, la proposition de loi relative à la délivrance des diplômes par les PRES. Déposée en juillet dernier par Philippe Adnot (non inscrit, Aube) et Jean-Léonce Dupont (UC, Calvados) (AEF n°135169), la proposition de loi sur laquelle l'urgence a été déclarée (1), devrait être examiné par l'Assemblée nationale en décembre. Ce texte a été adopté par la commission de la Culture, de l'Éducation et de la Communication du Sénat le 10 novembre dernier (AEF n°255885).
« Le concours est la pire des solutions à l'exception de toutes les autres. Et c'est pour cette raison que nous devons travailler sur nos concours d'entrée, pour les faire gagner en justice sans perdre en exigence. Des biais sociaux existent, le rapport de l'Inspection générale de l'administration de l'éducation nationale et de la recherche l'a montré », estime Valérie Pécresse, vendredi 8 octobre 2010, lors de son discours de clôture du congrès de la Conférence des grandes écoles (AEF n°258663 ). « Ce chantier passe par une évolution de certaines épreuves, je pense en particulier aux oraux ou aux épreuves de langues, mais aussi, pourquoi pas, à l'introduction de nouvelles manières d'apprécier objectivement les qualités intellectuelles et personnelles des candidats. Ce chantier, je souhaite que nous l'ouvrions ensemble et que vous me fassiez, dans les mois qui viennent, des propositions concrètes pour faire évoluer les épreuves des concours. » Par ailleurs, la ministre rappelle la décision qu'elle a prise en matière d'évolution des CPGE : « Je n'ouvrirai plus de classe préparatoire à l'avenir sans partenariat avec l'université, pour permettre à nos étudiants de bénéficier du meilleur des deux systèmes et de ces deux cultures. »
A partir de 2011, la BEL (banque d'épreuves littéraires) commune aux deux ENS de Paris et de Lyon, permettra aussi l'accès aux écoles suivantes : les 6 écoles de commerce du groupe Ecricome (1) (AEF n°263388 ), 5 instituts d'études politiques (les IEP d'Aix, Lille, Lyon, Rennes et Toulouse), l'Ésit, l'Isit, l'Ismapp, l'école des Chartes et le Celsa. Les 25 écoles de commerce regroupées au sein de la banque commune d'épreuves BCE (2) se sont également engagées à y participer au plus tard en 2012, certaines pouvant le faire dès 2011. Cet élargissement des débouchés pour les élèves des classes préparatoires littéraires de la voie « lettres » (dite « A/L ») a été annoncé par Valérie Pécresse, vendredi 3 septembre 2010, en marge d'un déplacement au lycée Gustave-Monod d'Enghien (95). La signature officielle de ce dispositif aura lieu le 17 septembre 2010.
« La mise en place d'une commission de pédagogie, avec à sa tête le président d'université, chargée de l'organisation de l'enseignement et de l'évaluation des étudiants, est une condition non négociable à la signature de conventions entre les universités et les Ifsi », déclare à AEF Yvon Berland, président de l'université de la Méditerranée (Aix-Marseille-II) et de la commission santé à la CPU. Pour délivrer le grade de licence en plus du DE (diplôme d'État), les écoles d'infirmières doivent en effet se regrouper au sein d'un GCS (groupement de coopération sanitaire) (AEF n°263223) et signer une convention de partenariat avec le conseil régional et une université (AEF n°293918). « Certains Ifsi nous disent : 'laissez-nous faire comme avant !' Or ce n'est pas anodin d'attribuer un grade de licence à une formation. Les universités doivent avoir un droit de regard sur le contenu des programmes, notamment pour garantir l'homogénéité des enseignements », affirme Yvon Berland, qui est également chargé d'une mission sur les métiers intermédiaires de santé (AEF n°263217).
Un décret paru au Journal officiel du 8 juillet 2010 crée une CPNES (commission pédagogique nationale des études de santé), pour une durée de quatre ans, suite à la création d'une première année commune aux études de santé. Elle remplace les commissions suivantes : la commission pédagogique nationale des études pharmaceutiques, la commission pédagogique nationale des études médicales et la commission pédagogique nationale des études odontologiques. Elle est chargée « d'émettre des avis et de faire des propositions relatives aux questions communes aux études médicales, pharmaceutiques, odontologiques et de maïeutique », mais aussi « d'analyser et de favoriser la diffusion des expériences pédagogiques les plus intéressantes ».