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« Pour rendre le doctorat plus visible, nous allons lancer en février 2011 le label 'ingénierie pour l'entreprise', destiné à mettre en valeur les docteurs qui se tournent vers un emploi en entreprise », annonce Paul Jacquet, président de la Cdefi, lors de l'assemblée générale de la Conférence, vendredi 19 novembre 2010 dans les locaux de Telecom ParisTech à Paris. « L'objectif est de décerner ce label, que l'on considère comme un supplément accolé au doctorat, après une validation conjointe des écoles doctorales et des formations d'ingénieurs », indique Christian Lerminiaux, premier vice-président de la Cdefi. Et d'ajouter : « Le doctorat est un paradoxe : il est difficilement lisible sur le marché du travail en France mais fortement reconnu à l'international. »
« Travailler en interdisciplinarité », « maîtriser les outils informatiques de haut niveau », « développer un réseau », « comprendre la culture d'entreprise », « avoir des compétences en gestion de projet » et « évaluer la pertinence de la recherche et son impact » sont les six compétences qui seront « déterminantes dans les années à venir » pour les chercheurs, avancent l'Apec et Deloitte Conseil dans une étude intitulée « Les besoins en compétences dans les métiers de la recherche à l'horizon 2020 », dont la synthèse est diffusée mardi 9 novembre 2010. Réalisée sur la base de 80 entretiens (1), entre mai et octobre 2010, elle a pour objectif de « mettre en lumière un profil idéal de chercheur expérimenté, commun au public et au privé dans huit pays étudiés (France, Allemagne, Finlande, Pays-Bas, Royaume-Uni, Suisse, Japon et États-Unis) ». L'étude complète sera présentée à l'occasion de la deuxième édition du salon européen des carrières de recherche créé par l'Apec et l'UFA (université franco-allemande), qui se déroulera le 19 novembre prochain, à Paris (AEF n°299227).
« J'ai suggéré au président de la République quelques mesures pour permettre une meilleure reconnaissance du diplôme de doctorat. Je me bats notamment pour qu'il soit reconnu plus élevé que le titre d'ingénieur », affirme Valérie Pécresse, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, durant sa rencontre avec onze doctorants de l'IPGP (Institut physique du globe de Paris), lundi 25 octobre 2010. « Je réfléchis également à une possibilité de réserver des postes aux docteurs dans la fonction publique, à l'Ena et dans les grands corps techniques à Polytechnique, car ils apportent une richesse et une créativité », ajoute-t-elle.
« Le vrai diplôme universel, celui qui montre que l'on a réalisé un travail original, que l'on a fait avancer la science, qui a été validé par des personnalités extérieures, c'est le doctorat. Faire une thèse, c'est faire preuve d'inventivité, de ténacité et de rigueur. C'est autre chose que de suivre des cours puis de valider des examens », déclare Cédric Villani, médaille Fields 2010, devant un parterre de dirigeants de grandes écoles réunis lors du congrès de la CGE, jeudi 7 octobre 2010 à Paris, et au cours duquel lui a été remise la médaille de la CGE. Se présentant comme « un pur produit du système français » (huit ans à l'ENS Paris comme élève et assistant, puis dix comme professeur à l'ENS Lyon), Cédric Villani décèle néanmoins deux problèmes : « les moyens et la souplesse ». « Il faut accepter plus de souplesse : il faut donner davantage de cours en anglais pour attirer des thésards étrangers, harmoniser les systèmes de bourses trop complexes, et il faut absolument régler les problèmes administratifs que rencontrent thésards et chercheurs pour venir en France. C'est un enjeu d'attractivité pour le pays. »
« Seulement (…) 3,5 % des titulaires d'un doctorat n'ont toujours pas trouvé de travail un an après l'obtention de leur titre ». C'est ce que révèle une enquête de l'OFS (Office fédéral helvétique de la statistique), publiée mardi 31 août 2010, sur « la formation et la situation professionnelle des titulaires d'un doctorat ». Pour autant, l'accès à l'emploi après la thèse peut ne pas aller de soi : « Près de 40 % des titulaires d'un doctorat (…) font état de difficultés lors de la recherche d'un emploi approprié », tout particulièrement en sciences humaines et sociales, en sciences exactes et naturelles et en sciences économiques, soulignent les responsables de l'étude, Petra Koller et Véronique Meffre. En outre, les réponses qu'elles ont recueillies montrent que « près d'une femme sur deux éprouve des difficultés à trouver un emploi adéquat, contre seulement un homme sur trois environ ».
« Trois ans après leur sortie du système scolaire, 10 % des jeunes docteurs (…) sont au chômage » : tel est le principal enseignement que tire le Céreq de son enquête « L'insertion des docteurs, enquête génération 2004, interrogation 2007 », publiée en juillet 2010 et qu'AEF avait révélée en décembre 2009 (AEF n°280603). « Sortir avec un diplôme élevé de l'enseignement supérieur protège du chômage », écrivent Julien Calmand et Jean-François Giret, auteurs de l'enquête. Mais si « cette constatation s'avère globalement juste, elle est fausse pour le doctorat », ajoutent-ils.
28 associations bénéficieront de financements du gouvernement pour mener à bien des actions en faveur de l’égalité économique entre les femmes et les hommes. Elles ont remporté l’appel à projets lancé en mars 2022, doté d’une enveloppe totale d’un million d’euros. Les projets financés visent en particulier à "permettre à un plus grand nombre de femmes d’accéder à une autonomie économique", à "permettre aux femmes, notamment celles les plus éloignées de l’emploi, de s’insérer professionnellement" et à "promouvoir la mixité dans des secteurs identifiés comme non mixtes".