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La Commission européenne a adopté la « stratégie intérieure de l'UE en action » lundi 22 novembre 2010. Cette communication comporte 41 actions, visant « les menaces les plus urgentes en matière de sécurité ». Cinq thèmes principaux ont été retenus : « démanteler les réseaux criminels internationaux », « prévenir le terrorisme et s'attaquer à la radicalisation et au recrutement de terroristes », « augmenter le niveau de sécurité des citoyens et des entreprises dans le cyberespace », « renforcer la sécurité par la gestion des frontières » et « accroître la résilience de l'Europe face aux crises et aux catastrophes ». Cette communication fait partie des actions proposées par la Commission européenne dans la mise en oeuvre de la stratégie en matière de sécurité intérieure, « un élément clé du programme de Stockholm ». Le Cosi (comité permanent de coopération opérationnelle en matière de sécurité intérieure) « jouera un rôle de premier plan en assurant une mise en oeuvre efficace de la stratégie ».
« Comment faire en matière de cargo ce que l'on a fait en matière de passager, c'est-à-dire muscler le dispositif de réponse ? », s'interroge Gilles de Kerchove, coordinateur de la lutte anti-terroriste de l'Union européenne lors d'une conférence de presse au cours du conseil Justice et Affaires intérieures, lundi 8 novembre 2010 à Bruxelles (AEF Sécurité globale n°256219 et n°256121). La lutte contre le terrorisme, et notamment la sûreté du fret, était au coeur de la discussion entre les ministres de l'Intérieur de l'UE, suite à la découverte de deux colis piégés en provenance du Yémen interceptés en Angleterre et à Dubaï vendredi 29 octobre 2010. Le conseil a décidé la création d'un groupe de travail, réunissant des experts des affaires intérieures et du transports, chargé « de donner des propositions concrètes afin d'établir de nouvelles mesures de sécurité dans les aéroports », comme l'explique Annemie Turtelboom, ministre de l'Intérieur belge. Ces propositions seront présentées lors du prochain conseil, le 2 décembre 2010.
Le Conseil Justice et Affaires intérieures a adopté des conclusions qui visent à « créer et mettre en oeuvre un cycle politique pluriannuel en ce qui concerne la lutte contre la grande criminalité internationale organisée » afin de combattre ces menaces « d'une manière cohérente et méthodique », lundi 8 novembre 2010. Cette politique s'appuiera sur « une coopération optimale entre les services compétents des États membres, les institutions et les agences de l'Union européenne, ainsi que les « autres pays et organisations concernés ». « Aujourd'hui en Europe, nous luttons contre la criminalité organisée par de la coopération, des accords bilatéraux, remarque Annemie Turtelboom, ministre de l'Intérieur belge, pays qui assume actuellement la présidence de l'Union européenne. Mais nous n'avons pas de cycle politique d'ensemble qui permette de déterminer les phénomènes criminels prioritaires de l'ensemble des États membres. »
Le Conseil de l'Union européenne « Justice et affaires intérieures », réuni à Bruxelles lundi 8 novembre 2010, a adopté des conclusions concernant « la planification et la réponse à apporter lors d'une attaque NRBC (nucléaire, radiologique, biologique ou chimique) ». Il invite les États membres à veiller à intégrer « de manière adéquate » le risque NRBC dans leurs plans d'intervention d'urgence. Les différents acteurs de la réponse à une éventuelle attaque (police, renseignement, secours, santé…) doivent participer à l'élaboration de ces plans. Les États doivent en outre « garantir la mise en oeuvre des plans d'intervention d'urgence au moyen d'exercices de simulation appropriés ».
La première simulation d'une cyberattaque organisée au niveau paneuropéen a lieu jeudi 4 novembre 2010 dans le cadre de l'exercice « Cyber Europe 2010 ». Des experts en cybersécurité vont tenter de contrer des tentatives simulées de pirates informatiques pour paralyser des services dans plusieurs pays européens. « Cet exercice, qui vise à évaluer l'état de préparation de l'Europe face aux menaces informatiques, est une première étape importante en vue d'instaurer une coopération dans la lutte contre les menaces en ligne ciblant des infrastructures essentielles, et de faire en sorte que les particuliers et les entreprises puissent jouir d'un environnement en ligne fiable et sécurisé », explique Neelie Kroes, commissaire européen chargée de la stratégie numérique.
« Les menaces nouvelles nécessitent de nouveaux outils », affirme Cecilia Malmström, commissaire européenne en charge des affaires intérieures et de la justice lors de la 5e conférence de recherche en sécurité, jeudi 23 septembre 2010 à Ostende (Belgique). « On ne peut pas résoudre les problèmes de demain avec les solutions d'aujourd'hui. Pour cette raison, nous avons plus que jamais besoin de la recherche pour relever les défis. » La commissaire européenne estime que le traité de Lisbonne et le programme de Stockholm sont « de bonnes bases de travail » pour améliorer la sécurité en Europe.