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Brice Hortefeux annonce plusieurs mesures destinées à « renforcer les moyens opérationnels » des forces de l'ordre à Marseille, dimanche 21 novembre 2010. Le ministre de l'Intérieur s'est rendu sur place à la suite d'une fusillade ayant entraîné, vendredi soir, la mort d'un adolescent de 16 ans, la blessure d'un enfant de 11 ans et celle d'un jeune adulte dans une cité située au nord de la ville. « Nous le savons, la fusillade de vendredi soir s'inscrit dans une série de règlements de comptes violents intervenus récemment ici, à Marseille », affirme le ministre. Il rappelle que « depuis janvier 2009, ce sont, au total, 26 règlements de compte qui ont été recensés ».
« Reposant sur des textes peu intelligibles, le contrôle des armes à feu perd de sa pertinence et ne permet pas aux pouvoirs publics de faire face avec une efficacité optimale aux évolutions de la délinquance », affirment les députés Claude Bodin (UMP, Val-d'Oise), Bruno Le Roux (PS, Seine-Saint-Denis) et Jean-Luc Warsmann (UMP, Ardennes) dans l'exposé des motifs d'une proposition de loi « relative à l'établissement d'un contrôle des armes à feu moderne, simplifié et préventif ». Ce texte, enregistré à l'Assemblée nationale vendredi 30 juillet 2010, fait suite au rapport de la mission d'information sur les violences par armes à feu adoptée à l'unanimité par la commission des lois de l'Assemblée nationale le 22 juin 2010 (AEF Sécurité globale n°265629). Les auteurs de la proposition jugent que « le contrôle des armes à feu souffre d'un cadre juridique à bien des égards daté puisqu'il porte encore la marque du décret-loi du 18 avril 1939 ». Ce dernier « s'est perpétué malgré des toilettages successifs opérant une actualisation sinon superficielle du moins inachevée ».
Le « coup de filet » réalisé le 5 juin 2010 dans le milieu du grand banditisme marseillais a été préparé et réalisé « en parfaite harmonie » par les services centraux de la DCPJ et la DIPJ (direction interrégionale de police judiciaire) de Marseille, souligne Christian Lothion lors d'un entretien accordé à AEF Sécurité globale, jeudi 8 juillet 2010. « Des énormités ont été écrites à ce sujet, regrette-t-il. Nous n'avons ainsi jamais constitué un SRPJ 'bis' de 150 personnes venues de Paris comme cela a été relaté dans certains médias. » Le directeur de la police judiciaire indique au contraire qu'une « task force » associant la BRI et un groupe de la brigade criminelle de Marseille et des agents de l'OCLCO (Office central de lutte contre le crime organisé, ex Office central pour la répression du banditisme) et de l'OCRGDF (Office central de répression de la grande délinquance financière) a été mise sur pied et a mené le dossier à son terme.