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Brice Lalonde, ambassadeur français pour les négociations internationales sur les changements climatiques, rattaché au ministère du Développement durable et au ministère des Affaires étrangères et européennes, quittera ses fonctions « en début d'année 2011, en janvier ou en février » (1). C'est ce qu'il annonce mardi 23 novembre 2010, devant un parterre de journalistes, lors d'une réunion consacrée à la conférence des parties à la Ccnucc (convention cadre des Nations unies sur les changements climatiques), qui s'ouvre lundi 29 novembre à Cancún (Mexique). Il explique qu'il travaillera, à partir de l'an prochain, pour les Nations unies, à la préparation du sommet Rio+20, qui aura lieu au Brésil en 2012. Lors de la session de négociations de Bonn (Allemagne), en juin dernier (L'AEF n°266781), Brice Lalonde avait indiqué à AEF que cette « nomination » n'était pas encore officielle et devait faire l'objet d'une confirmation par le secrétaire général de l'ONU Ban ki-Moon.
« Nous restons sur nos engagements pris à Copenhague en décembre dernier, qui incluent une réduction des émissions de gaz à effet de serre. Nous sommes d'accord pour promouvoir un résultat positif lors de la conférence de Cancun [qui débute lundi 29 novembre], qui comporte des progrès sur les questions clés présentes dans l'accord de Copenhague : l'atténuation, la transparence, le financement, l'adaptation, les technologies et les forêts. » Voici la déclaration finale des États-Unis et de l'Union européenne à l'issue du sommet conjoint qui s'est tenu à Lisbonne (Portugal), en marge du sommet de l'OTAN, samedi 20 novembre 2010. Aucune référence à un traité juridiquement contraignant n'est présente dans le texte. Depuis la prise de contrôle de la Chambre des représentants par les républicains, lors des élections de mi-mandat du 3 novembre (L'AEF n°256493), les espoirs de voir les États-Unis adopter une loi sur le climat se sont amenuisés. « Il est peu probable que l'on puisse avoir les votes pour faire passer une loi sur l'énergie à la Chambre cette année, l'année prochaine ou la suivante », a indiqué Barack Obama, le président américain, lors d'une conférence de presse le 3 novembre 2010.
Réunis à Mexico, dimanche 21 novembre 2010, dans le cadre du Sommet mondial des maires sur le climat, 138 maires de 43 pays ont signé le pacte mondial des villes pour le climat, dit « Pacte de Mexico » qui « engage les villes vers une nouvelle démarche 'onusienne', celle qui vise à rendre quantifiable les émissions de gaz à effet de serre et les actions de réduction », explique l'AMGVF (Association des maires des grandes villes de France), présente à Mexico. « Les maires du monde entier ont envoyé un signal fort aux États qui participeront prochainement aux négociations sur le climat lors du sommet de Cancun qui fait suite à celui de Copenhague en 2009 », estime Michel Destot, président de l'AMGVF.
L'Union européenne a prévu de financer 2,183 milliards d'euros de projets de lutte contre les changements climatiques dans les pays en développement en 2010, dans le cadre du « fast start » (1). C'est ce qui ressort d'un document de 52 pages appelé « Rapport de l'UE concernant le fonds de financement rapide pour le climat en vue de Cancun », adopté mercredi 17 novembre 2010 par les ministres européens de l'Économie et des Finances, réunis en Conseil Ecofin à Bruxelles. Ce document n'est pas définitif et peut encore être complété en vue de sa présentation officielle - au titre des engagements de l'UE- lors de la conférence des parties à la Ccnucc (convention cadre des Nations unies sur les changements climatiques) qui s'ouvre à Cancun (Mexique), lundi 29 novembre 2010. Dans le cadre de l'accord de Copenhague, l'UE s'est engagée à verser 2,4 milliards d'euros par an, en 2010, 2011 et 2012 au titre de sa participation au « fast start » (fonds de financement rapide) qui se monte à 30 milliards de dollars pour ces trois années. Il manque donc 200 millions d'euros par rapport aux engagements de l'UE.