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Continuer à soutenir et à accompagner les projets urbains les plus innovants dans un processus partenarial. Tel est l'objectif de la troisième session de l'appel à projets NQU (nouveaux quartiers urbains) dont le lancement a été voté à l'unanimité, vendredi 19 novembre 2010, par le conseil régional d'Île-de-France (1). « Une vingtaine de collectivités ont déjà annoncé leur intention de postuler à cette nouvelle session qui conservera le même cahier des charges que les deux précédentes mais avec une exigence encore plus forte concernant le degré d'innovation des projets », explique en séance Alain Amédro, vice-président (Europe-Écologie-Les-Verts) du conseil régional chargé de l'aménagement du territoire, de la coopération interrégionale et des contrats ruraux (AEF Habitat et Urbanisme n°264330). Les préinscriptions sont ouvertes du 22 novembre jusqu'au 22 décembre 2010, les dossiers de candidatures devant ensuite être adressés avant le 31 janvier 2011. La sélection finale des lauréats interviendra les 5 et 6 septembre 2011 avant d'être entérinée par la commission permanente du conseil régional à l'automne 2011.
La commission permanente du conseil régional d'Île-de-France a voté, jeudi 14 octobre 2010, une enveloppe de 40 millions d'euros en faveur du renouvellement urbain, de la création de logements sociaux et étudiants, et en faveur des copropriétés dégradées, à l'initiative de Jean-Paul Huchon, président (PS) du conseil régional, et d'Emmanuelle Cosse, vice-présidente (Europe-Écologie) en charge du logement de l'action foncière et du renouvellement urbain. En visite, le même jour, à Aubervilliers dans quatre quartiers où la région intervient, les deux élus ont souligné combien « l'engagement de la Région [était] réel, visible pour les bailleurs, les copropriétaires qui ne peuvent plus faire face à leurs charges, les habitants [quand] le désengagement criant de l'État pénalise des opérations pourtant urgentes et nécessaires et suscite inquiétude et colère dans ces quartiers. »
La commission permanente du conseil régional d'Île-de-France a entériné la labellisation de 9 nouveaux quartiers urbains (NQU), mercredi 8 juillet 2010. Il s'agit des résultats de la deuxième session de l'appel à projets lancé en octobre 2008 visant à promouvoir la création de quartiers urbains franciliens innovants et exemplaires, à même de participer à l'effort de construction de logements, défi majeur du projet de Sdrif (1). Trente trois dossiers avaient été déposés. Au total, la région subventionnera à hauteur de 27,1 millions d'euros les 9 opérations qui doivent déboucher sur la création dans les 4 ans de 10 328 nouveaux logements. L'apport financier est « fonction des réponses aux exigences du cahier des charges défini par la région et du nombre de logements mises en chantier d'ici 2013 ».
50 % de Plus (Prêt locatif à usage social), 20 à 25 % de Plai (Prêt locatif aidé à financement très social) et 25 à 35 % de PLS (Prêt locatif social) : Jean-Yves Mano, maire adjoint à la mairie de Paris, en charge du logement, donne le détail de la répartition des logements sociaux dans le futur quartier Clichy-Batignolles, lors de la séance du 7 Juin 2010 du conseil de Paris. Il répond à une question de Jean-Didier Berthault, élu du 17e arrondissement de Paris (UMP) qui constate que la convention globale d'aménagement mentionne « 3 031 logements dont la moitié de logements sociaux » mais ne va pas plus loin. « Les chiffres que je vous donne sont des fourchettes car les agréments donnés par l'État varient d'une année sur l'autre », précise Jean-Yves Mano en indiquant que le détail a déjà été présenté lors d'une réunion publique.
La Semavip (1) a ouvert au public les portes du chantier de l'entrepôt Mac Donald (19e arrondissement), les 28, 29 et 30 mai 2010, pour présenter le projet de transformation de ce bâtiment imposant de 145 000 m2 aussi long que l'île Saint Louis à Paris (617 mètres), et évoquer plus généralement l'avenir du nord est parisien. L'ancien site logistique construit en 1969, doit devenir d'ici 2014, un véritable quartier de ville. Desservi par le tramway T3 dont la mise en service est prévue pour 2012, il accueillera des équipements publics (16 300 m2), des bureaux (24 000 m2), des commerces (32 000 m2), ainsi que 1 200 logements dont 650 logements sociaux répartis entre quatre opérateurs (Paris Habitat, I3F, SNI et RIVP). Aux heures de pointe, 8 000 à 10 000 personnes seront présentes sur ce site situé juste en face de la ZAC (zone d'aménagement concerté) Claude Bernard, déjà en travaux. Cette dernière sera, avec 103 000 m2 de bureaux, logements, équipements, commerces et activité, la deuxième composante du futur quartier qui s'étendra jusqu'au boulevard périphérique.
Le conseil municipal de Montreuil a voté les modalités de la concertation en vue de la création d'une ZAC de 14 hectares dans le secteur Boissière-Acacia, le 25 mars 2010. Il s'agit de la première étape d'un important projet urbain. L'équipe emmenée par la sénatrice maire Dominique Voynet (Verts), veut créer dans les 10 à 15 ans à venir un vaste écoquartier de 200 hectares, le plus grand d'Europe, autour d'une portion d'autoroute (A186) jamais terminée, qui finit sa course au centre géographique de la ville, dans la zone des Murs à Pêches. Cet axe, passé dans le giron du conseil général de Seine-Saint-Denis après avoir été déclassé, doit accueillir en 2015 le prolongement du tramway T1 qui ira jusqu'à Val-de-Fontenay. La nouvelle avenue sera pacifiée et fera la part belle aux circulations douces. « C'est la colonne vertébrale du projet », explique à AEF Habitat et Urbanisme Sébastien Maire, directeur de cabinet adjoint en charge des projets urbains.
28 associations bénéficieront de financements du gouvernement pour mener à bien des actions en faveur de l’égalité économique entre les femmes et les hommes. Elles ont remporté l’appel à projets lancé en mars 2022, doté d’une enveloppe totale d’un million d’euros. Les projets financés visent en particulier à "permettre à un plus grand nombre de femmes d’accéder à une autonomie économique", à "permettre aux femmes, notamment celles les plus éloignées de l’emploi, de s’insérer professionnellement" et à "promouvoir la mixité dans des secteurs identifiés comme non mixtes".