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L' Apec (Association pour l'emploi des cadres) veut transformer les évolutions récentes la concernant en « opportunités » et se repositionner sur « l'accompagnement des parcours professionnels et la gestion de carrières » des cadres en poste, indique Jacky Chatelain, directeur général de l'organisme paritaire à l'occasion d'une rencontre avec la presse, mercredi 24 novembre 2010« 2010 a été une année chaotique à tel point que certains pensaient que l'Apec allait disparaître avec la cession de 'Courrier cadres' ou l'adaptation due au passage de la co-traitance [avec Pôle emploi] à la sous-traitance du placement des cadres demandeurs d'emploi », rappelle Jacky Chatelain. Parallèlement, « il y a eu une réflexion avec le conseil d'administration sur un meilleur affichage sur ce à quoi la cotisation Apec doit servir », ajoute-t-il. Pour le directeur général de l'Apec, la question qui se pose est de savoir « comment faire en sorte pour que les personnes sur un marché du travail instable anticipent les ruptures ? ».
Un cadre sur deux estime que les dirigeants « sont attentifs aux conditions de travail des salariés » et « 53 % considèrent que la stratégie de leur entreprise va dans la bonne direction ». C'est ce qu'indique l'Apec (Association pour l'emploi des cadres dans une enquête), dans une enquête sur « les cadres français et leur diversité » (« 1990-2010 : les cadres français vingt ans après »), dont les résultats sont publiés jeudi 25 novembre 2010 (1). L'objectif est de cerner l'évolution de l'image que les cadres se font d'eux-mêmes, vingt ans après une enquête similaire. Selon l'Apec, si les cadres « ne remettent pas radicalement en cause les modes de gestion et les stratégies adoptées par leurs dirigeants », ils affichent néanmoins « une relative distance » vis-à-vis d'eux. Par ailleurs, ils sont conscients que « les questions sociales ou les impacts humains ne sont pas leur priorité ». En effet, seul un tiers (35 %) des cadres estiment que « quand les dirigeants prennent des décisions, ils se soucient des impacts humains ».
Benoît Roger-Vasselin, président de la commission Relations du travail, Emploi et Formation du Medef, propose aux organisations syndicales d'ouvrir une négociation pour « revoir les missions de l'Apec » (Association pour l'emploi des cadres). « Les entretiens que nous avons eu avec chacune de vos organisations ont confirmé notre analyse commune quant à la nécessité d'engager une négociation pour revoir les missions de l'Apec », écrit Benoît Roger-Vasselin dans un courrier daté du mardi 19 octobre 2010 que s'est procuré l'AEF. La proposition a été envoyée à des représentants confédéraux des cinq organisations syndicales : Maurad Rabhi (CGT), Stéphane Lardy (FO), Gabrielle Simon (CFTC), Marcel Grignard (CFDT) et Marie-Françoise Leflon (CFE-CGC). Le Medef souhaite convenir avec eux « d'une date de première réunion de négociation ». Pour rappel, à l'exception de la CFE-CGC, ce sont les représentants des fédérations des cadres qui siègent au conseil d'administration de l'Apec pour les organisations syndicales : CFDT Cadres, UCI-FO, Ugica-CFTC, Ugict-CGT. Seul le Medef représente la partie patronale.
« Relayer les inquiétudes du personnel » de l'Apec (Association pour l'emploi des cadres), dont l'avenir et la place au sein du service public de l'emploi est jugé incertain. C'est l'objectif des débrayages auxquels sont appelés les 900 salariés de l'Apec, vendredi 17 septembre 2010 après-midi, à l'appel de l'ensemble des organisations syndicales de l'association (CFDT, CFE-CGC, FO, CGT, CFTC). C'est « la première fois depuis 25 ans » que l'Apec fait l'objet d'une telle mobilisation « unanime », estime l'intersyndicale dans un communiqué. Cette « première mobilisation », dont les chiffres devraient être connus lundi 20 septembre, pourrait être suivie par d'autres mouvements dans les prochaines semaines, indique un élu du comité d'entreprise. Selon la direction générale de l'Apec, 16 % des salariés ont participé aux débrayages organisés ce vendredi.
Une circulaire Agirc datée du 29 juillet 2010 modifie, à compter du 1er janvier 2011, les modalités de calcul de la contribution Apec (Association pour l'emploi des cadres) due par les cadres. Elle dispose que « les rémunérations servies à compter du 1er janvier 2011 [aux salariés relevant du régime de retraite complémentaire Agirc] sont soumises à une cotisation Apec au taux de 0,06 % assise sur la totalité des rémunérations, à partir du premier euro et dans la limite d'une somme égale à quatre fois le plafond de la sécurité sociale ».
« L'Apec ne peut pas continuer à vivre comme elle l'a fait depuis 40 ans. Les relations entre l'association et les pouvoirs publics doivent être plus structurées », déclare Jacky Chatelain, directeur général de l'Apec, à l'occasion d'une rencontre avec la presse, mercredi 2 juin 2010. Confronté en 2010 à la fin de son monopole pour l'accompagnement des cadres chômeurs et récemment audité par l'Igas (Inspection générale des affaires sociales), l'organisme paritaire est « aujourd'hui dans une position de réflexion » et cherche sa place au sein du SPE (service public de l'emploi), ajoute son président Éric Verhaeghe (Medef). L'Apec travaille actuellement à la rédaction de sa « réponse » au rapport de l'Igas, qu'elle devra transmettre à l'inspection générale avant le 15 août 2010 (AEF n°268566 ).