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L'entreprise VirtuOz remporte le premier prix national du palmarès Deloitte Technology Fast 50, qui « récompense les entreprises technologiques les plus performantes », et dont les prix sont remis lundi 22 novembre 2010 à Paris. VirtuOz, société parisienne de 51 personnes, affiche un taux de croissance de 4 355 %. Elle est spécialiste des « solutions d'agents virtuels intelligents dédiés à la relation client digitale ». Les deux autres entreprises à monter sur le podium du palmarès sont Easyteam (42 personnes, Toulouse, croissance de 3 764 %) et Groupe ConcoursMania (Bordeaux, 24 personnes, croissance de 3 073 %). « Cette année, le palmarès a enregistré une participation record, avec 414 candidats », soit une hausse de 40 % par rapport à l'édition précédente, se félicite Pierre Marque, responsable du programme Fast 50 France.
Sanofi-Aventis est la seule entreprise française à figurer au « top 20 » des plus gros budgets de R&D dans le monde, selon le classement établi pour la sixième année par la société de conseil américaine Booz & Company et publié début novembre 2010. Avec 6,4 milliards de dollars (4,7 milliards d'euros) de budget R&D en 2009, le groupe pharmaceutique français se situe au 8e rang, gagnant deux places par rapport au classement de l'année précédente (AEF n°288255). Le Suisse Roche est premier du classement avec 9,1 milliards de dollars (6,7 milliards d'euros) d'investissement en R&D. Il détrône le Japonais Toyota, qui passe 4e avec 7,7 milliards de dollars (5,6 milliards d'euros). La deuxième place est occupée par Microsoft (9 milliards de dollars, soit 6,6 milliards d'euros). Cinq autres groupes européens figurent dans le classement : le Finlandais Nokia à la troisième place (8,2 milliards de dollars en R&D), le Suisse Novartis (6e, 7,4 milliards), le Britannique GlaxoSmithKline (9e, 6,2 milliards) et les Allemands Volkswagen (15e, 5,3 milliards) et Siemens (16e, 5,2 milliards).
52 % des entreprises de l'industrie et des services des 27 pays de l'UE ont mené des activités d'innovation, entre 2006 et 2008, selon l'enquête communautaire 2008 sur l'innovation publiée par Eurostat, l'office statistique de l'Union européenne, mercredi 10 novembre 2010. « Les plus fortes proportions d'entreprises ayant eu des activités innovantes durant cette période ont été enregistrées en Allemagne (80 % des entreprises), au Luxembourg (65 %), en Belgique et au Portugal (58 % chacun) ainsi qu'en Irlande (57 %). Les proportions les plus faibles ont été observées en Lettonie (24 %), en Pologne (28 %), en Hongrie (29 %), en Lituanie (30 %) et en Bulgarie (31 %) », détaille l'étude. La France se situe au niveau de la moyenne européenne avec 50,2 % de ses entreprises ayant eu des activités innovantes.
« Travailler en interdisciplinarité », « maîtriser les outils informatiques de haut niveau », « développer un réseau », « comprendre la culture d'entreprise », « avoir des compétences en gestion de projet » et « évaluer la pertinence de la recherche et son impact » sont les six compétences qui seront « déterminantes dans les années à venir » pour les chercheurs, avancent l'Apec et Deloitte Conseil dans une étude intitulée « Les besoins en compétences dans les métiers de la recherche à l'horizon 2020 », dont la synthèse est diffusée mardi 9 novembre 2010. Réalisée sur la base de 80 entretiens (1), entre mai et octobre 2010, elle a pour objectif de « mettre en lumière un profil idéal de chercheur expérimenté, commun au public et au privé dans huit pays étudiés (France, Allemagne, Finlande, Pays-Bas, Royaume-Uni, Suisse, Japon et États-Unis) ». L'étude complète sera présentée à l'occasion de la deuxième édition du salon européen des carrières de recherche créé par l'Apec et l'UFA (université franco-allemande), qui se déroulera le 19 novembre prochain, à Paris (AEF n°299227).
« Les investissements en R&D des principales entreprises européennes ont reculé de 2,6 % en 2009 », soit « beaucoup moins » que leurs concurrentes américaines (baisse de 5,1 %), selon l'édition 2010 du tableau de bord sur les investissements en R&D industrielle (Industrial R&D investment scorebard) de la Commission européenne, publié le 26 octobre 2010. Selon la Commission, le tableau de bord « montre qu'en dépit de difficultés économiques globales d'une ampleur pratiquement sans précédent, l'investissement dans la R&D reste une priorité stratégique pour les plus grandes firmes mondiales », avec un recul qui s'élève à 1,9 %. Cette étude fournit des statistiques sur les 1 400 entreprises mondiales - dont 400 entreprises européennes (et 59 françaises) et 1 000 entreprises hors UE - classées en fonction de leurs investissements en R&D.
« La hausse des créations d'emplois en R&D dans les entreprises internationales implantées en France marque une progression record (+ 142 % entre 2008 et 2009) », ce qui place le territoire français en « tête des pays européens créateurs d'emplois liés aux investissements internationaux dans la recherche ». C'est ce que révèle le cabinet d'audit et de conseil Ernst & Young dans une étude basée sur une enquête auprès de 208 dirigeants, publiée en juin 2010 et intitulée « Baromètre de l'attractivité du site France 2010 » (1). Autre information signalée par l'enquête, « le nombre de projets lancés par les centres de R&D étrangers situés sur le territoire français est passé de 25 à 41 entre 2008 et 2009 ». Ernst & Young estime que « ces bons résultats, certainement favorisés par le crédit impôt recherche, un des régimes fiscaux les plus attractifs au monde, contribuent au maintien et à l'amélioration de la capacité d'innovation française ».