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Le président de la République, Nicolas Sarkozy, a reçu, vendredi 26 décembre, le rapport d'Élisabeth Hubert sur la médecine de proximité et réagit le même jour à ses propositions en assurant que « des mesures fortes » seront prises « dès 2011 ». Dans ce communiqué, il retient plusieurs éléments du rapport Hubert : « simplification des conditions d'exercice, modernisation des systèmes d'information, appui à l'exercice regroupé des professionnels, valorisation de la formation initiale de médecine générale, aide à l'installation dans les zones sous denses ». Et il charge le ministre du Travail, de l'Emploi et de la Santé, Xavier Bertrand, et la secrétaire d'État à la Santé, Nora Berra, « d'engager très rapidement les concertations avec les principaux acteurs concernés pour mener à bien ces différents chantiers ». Par ailleurs, Nicolas Sarkozy prévoit « lors d'un déplacement la semaine prochaine, d'illustrer ces priorités au contact des professionnels de santé et des patients ».
Le rapport de la mission Hubert sur la médecine de proximité, remis vendredi 26 novembre 2010 au président de la République, trace les contours d'une réforme de la médecine de proximité pour les 10 prochaines années. La présidente de la Fnehad préconise d'une part des mesures structurelles de moyen et long terme, dont une diversification des modes de rémunération et une évolution du cadre d'exercice, et d'autre part des mesures conjoncturelles pour enrayer la désertification médicale de certains territoires, notamment des aides à l'installation. Elle ne préconise aucune forme de coercition, car à ses yeux, les mesures incitatives mises en oeuvre jusqu'ici ont été « trop éparses, mal ciblées et peu connues pour qu'il en soit déduit un échec ». « Agir en faveur de la médecine ambulatoire », c'est pour Élisabeth Hubert, « montrer aux médecins généralistes qu'ils ne sont pas les mal aimés de notre système de santé et que les mesures contraignantes adoptées dans la loi HPST n'ont été qu'un ‘incident de parcours' ». C'est aussi « en finir avec un sous-financement chronique de cette activité ». Ce rapport se présente comme « un tout » à mettre en oeuvre dans toute sa cohérence : « Si on ne prend qu'une seule mesure, on se plantera ! Et si les actes ne sont pas au rendez-vous très vite, la désertification médicale continuera », a-t-elle prévenu à la sortie de l'Élysée.