En plus des cookies strictement nécessaires au fonctionnement du site, le groupe AEF info et ses partenaires utilisent des cookies ou des technologies similaires nécessitant votre consentement.
Avant de continuer votre navigation sur ce site, nous vous proposons de choisir les fonctionnalités dont vous souhaitez bénéficier ou non :
Bruno Le Maire, ministre de l'Agriculture, de l'Alimentation, de la Pêche, de la Ruralité et de l'Aménagement du territoire, « se félicite de la décision de la Cicta » (Commission internationale pour la conservation des thonidés de l'Atlantique), « qui suit les orientations proposées par la France et l'ensemble des États membres de l'Union européenne. Elle permettra d'atteindre le rendement maximum durable de la pêche du thon rouge d'ici 2022, ce qui représente l'équilibre entre le respect de la ressource et le maintien du tissu socio-économique sur le long terme. » Les 48 parties contractantes à la Cicta, réunies à Paris du 17 au 27 novembre 2010, ont fixé à 12 900 tonnes pour 2011 le TAC (taux admissible de capture) du thon rouge pour la zone Atlantique est et Méditerranée, contre 13 500 en 2010. Ce quota est fixé à 1 750 tonnes pour la zone Atlantique ouest, contre plus de 2 000 en 2010 (L'AEF n°254561).
La Cicta (Commission internationale pour la conservation des thonidés de l'Atlantique), réunie en Assemblée plénière les 26 et 27 novembre 2010 à Paris, fixe à « 12 900 tonnes pour 2011 » le TAC (taux admissible de capture) du thon rouge pour la zone Atlantique est et Méditerranée, contre 13 500 en 2010. Ce quota est fixé à « 1750 tonnes » pour la zone Atlantique ouest, contre « plus de 2000 en 2010 ». C'est ce qu'indique à AEF, dimanche 28 novembre 2010, François Chartier, observateur Geenpeace lors de plénière de la Cicta. « Cette baisse dérisoire ne laisse qu'environ 30 % de chance au stock de se reconstituer d'ici à 2020 », estime François Chartier. « Une fois de plus la Cicta n'a pas rempli son rôle », regrette pour sa part le WWF. Le thon rouge est classé espèce « en danger critique » par l'UICN (Union internationale pour la conservation de la nature), en raison de « surpêche » depuis plusieurs années. Plusieurs pays, dont la France, demandaient le maintien du quota de 2010. Les ONG plaidaient pour un quota inférieur à 6000 tonnes. La commissaire européenne à la pêche, Maria Damanaki, y était également favorable, mais sa proposition n'a pas été retenue par le Conseil de l'UE (L'AEF n°256973).
L'Assemblée plénière de la Cicta (Commission internationale pour la conservation des thonidés de l'Atlantique) s'ouvre, vendredi 26 novembre 2010 à 16h30, sur un « blocage », explique à AEF un observateur de la commission. Deux sujets sur le thon rouge font l'objet de tensions : le TAC (taux admissible de capture), qui sera fixé pour la zone de l'Atlantique ouest d'une part, et la zone de l'Atlantique est et la Méditerranée d'autre part ; et la clé de répartition entre les pays de l'Atlantique est et de la Méditerranée. La Cicta, qui se réunit tous les ans, doit notamment décider du quota de pêche du thon rouge pour 2011. Cette espèce est classée « en danger critique » par l'UICN (Union internationale pour la conservation de la nature), en raison de « surpêche » depuis plusieurs années.
« Je me réjouis de constater que le plan de reconstitution du thon rouge est conforme aux prescriptions émises par les experts scientifiques ; son efficacité a été reconnue par le comité scientifique de la Cicta. L'essentiel est donc désormais de pérenniser ce cadre et d'inscrire la gestion de ce stock dans la durée. Cela permettra d'assurer la durabilité de cette pêcherie et de donner aux professionnels de la pêche la stabilité nécessaire à la gestion de leur activité. » Voici les propos tenus par Philippe Mauguin, directeur des pêches maritimes et de l'aquaculture au sein du ministère de l'Agriculture et chef de file de la délégation française, lors de la séance plénière d'ouverture de la Cicta (Commission internationale pour la conservation des thonidés de l'Atlantique), qui s'est ouverte vendredi 19 novembre 2010 au matin. Les 48 parties contractantes à la convention doivent décider, d'ici le 27 novembre, des quotas de pêche pour les zones de l'Atlantique ouest et de l'Atlantique est (dont la Méditerranée) pour plusieurs espèces, dont le thon rouge, espèce classée en voie d'extinction par l'UICN (Union nationale pour la conservation de la nature). Les délégués des parties ont trouvé, ce vendredi, une petite boule de cristal posée sur leur bureau par les organisations écologistes, portant la mention « A ne pas utiliser pour le thon rouge » et symbole des incertitudes scientifiques qui règnent quant à la reconstitution des stocks de l'espèce. Le quota (appelé TAC, taux admissible de pêche), fixé par la Cicta pour 2010, s'appuyait sur l'avis scientifique qui prévoyait « 60 % de chance de reconstitution du stock d'ici 2022 ».
Voici une sélection des brèves fonction publique de la semaine du 29 mai 2023 :