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Les élus de la CUB (communauté urbaine de Bordeaux) se sont prononcés, vendredi 26 novembre 2010, en faveur de trois projets de nouveaux forages destinés à alimenter l'agglomération bordelaise et la Gironde en eau potable et à économiser les nappes souterraines, qui sont actuellement surexploitées. L'avis exprimé par la CUB répond aux objectifs du Sage (Schéma d'aménagement et de gestion des eaux) « Nappes profondes », adopté en 2003, qui avait décidé de réduire les prélèvements d'au minimum 15 millions de m3 par an dans ces nappes et de trouver autant de ressources de substitution d'ici à 2013. Compte tenu de cet objectif et de l'urgence d'assurer les besoins d'une métropole en expansion, qui vise le million d'habitants d'ici 2025, l'agglomération bordelaise se propose d'assurer la maîtrise d'ouvrage d'un de ces trois forages, en associant les communes et établissements concernés. Environ 70 % de l'eau produite par ce premier forage serait destinée à la consommation de la CUB (7 à 8 millions de m³, soit environ 12 % de ses besoins annuels moyens) et 30 % à celle de diverses communes du département. La mise en service de cette infrastructure est prévue à l'horizon 2016 - 2017.
Une circulaire du ministère du Développement durable du 3 août 2010 qui prévoit d'augmenter jusqu'à 70 % le taux d'intervention des agences de l'eau dans le financement de « réserves [d'eau] de substitution » destinées aux cultures irriguantes dans certains bassins fait l'objet de vives critiques en Poitou-Charentes de la part du Conseil régional et d'associations de protection de l'environnement. Ces inquiétudes s'expriment alors que dans sa lettre d'information de novembre 2010, le RPDE, réseau partenarial des données sur l'eau, juge plutôt critique la situation des ressources en eau en Poitou-Charentes, malgré la fin de la campagne d'irrigation. « L'automne s'avérant particulièrement sec, l'état des milieux aquatiques ne s'est pas amélioré depuis septembre », note cet observatoire indépendant.
« Comment mener de pair la poursuite de la dépollution des eaux et la restauration des berges et lits des cours d'eau ? », « Comment diminuer les apports de produits phytosanitaires et de nouvelles substances, comme les médicaments […], qui touchent jusqu'à nos modes de vie ? ». Telles sont quelques-unes des problématiques liées à la qualité de l'eau, abordées vendredi 15 octobre 2010 à Metz-Congrès, par une cinquantaine de membres du comité de bassin Rhin-Meuse (élus, associatifs, représentants du monde agricole et industriel, etc.). Cette réflexion est destinée à préparer la mise à jour du « diagnostic global de l'eau » (2005), nécessaire pour élaborer le prochain Sdage (schéma directeur d'aménagement et de gestion des eaux) d'ici à fin 2015. Plusieurs nouvelles pistes ont été envisagées pour atteindre le bon état des eaux : résorption des causes de dégradation résiduelle des milieux, optimisation du rapport coût-efficacité, modification des territoires d'action, etc. « Il faut se demander comment adapter nos modalités d'intervention pour atteindre l'objectif de la DCE [directive cadre sur l'eau] », pointe Alain Liger, directeur de la Dreal (direction régional de l'environnement, de l'aménagement et du logement) de Lorraine.
Le conseil général du Gard a organisé, vendredi 8 octobre 2010, ses premières assises de l'eau. Partant du constat que 45 % de l'eau prélevée est perdue avant d'atteindre le robinet de l'usager, Damien Alary, président (divers gauche) du conseil général du Gard, estime qu'« il est temps d'agir collectivement pour une gestion durable de la ressource en eau ». Le département a dressé un état des lieux des risques de pénurie en eau potable. D'ici 2030, les besoins en eau potable augmenteront de 30 %, notamment en raison de l'augmentation démographique. Près de 300 élus et techniciens de communes et EPCI (établissement public de coopération intercommunale) d'eau et d'assainissement, représentants des entreprises de la filière eau et des partenaires institutionnels du Languedoc-Roussillon, ont assisté aux débats.
Voici une sélection des brèves fonction publique de la semaine du 29 mai 2023 :