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La mesure de la performance sociale dans les entreprises est-elle une mode de plus ou y a-t-il de bonnes raisons d'y avoir recours ? Comment mesurer le performance sociale et la prendre en compte dans la rémunération individuelle et/ou collective ? Ce sont les questions auxquellles François Dubreuil, expert en veille sociale au sein d'Entreprise & Personnel, a tenté de répondre jeudi 2 décembre 2010, lors d'une journée d'étude sur la rémunération globale, organisée par le réseau associatif, en partenariat avec AG2R La Mondiale. La question de la performance sociale se pose chez Edenred (groupe Accor), qui a développé des systèmes de rémunération de la performance sociale, comme l'a expliqué son DGRH, Philippe Maurette.
« Nous ne croyons pas à la déclinaison mécanique du contrat social dans les unités », indique Bruno Mettling, DRH de France Télécom, lors d'une rencontre organisée par l'Ajis (Association des journalistes de l'information sociale), mardi 16 novembre 2010, à Paris, à laquelle étaient également présents Laurent Zylberberg, directeur des relations sociales, et Brigitte Dumont, directrice développement et performance des ressources humaines de l'opérateur. Un an après les premiers résultats de l'enquête Technologia rendus publics en décembre 2009 (AEF n°279442), Bruno Mettling souligne que les enquêtes internes menées auprès des salariés de France Télécom « montrent que le changement est engagé, mais les salariés ne le vivent pas tous sur le terrain ».
« Identifier les leviers les plus efficaces pour améliorer la performance sociale et réduire le stress au travail » est l'objectif de l'Ovat (Observatoire de la vie au travail), dans la deuxième édition de son enquête nationale, rendue publique jeudi 23 septembre 2010. L'enquête repose sur deux études : l'une sur l'environnement de travail, menée par le cabinet de conseil M@rs-Lab, l'autre sur le fonctionnement humain, réalisée par l'IME (Institut de médecine environnementale). L'enquête a été menée auprès de 6 702 salariés, par le biais de questionnaires électroniques et d'entretiens en face-à-face, de juin à juillet 2010, la moitié sur la première étude, l'autre sur la seconde. L'Ovat relève que, par rapport aux résultats de 2009 (AEF n°288878), quatre indicateurs sur sept sont en baisse.
« Faire de France Télécom-Orange un groupe où il fait bon travailler grâce à une nouvelle vision des ressources humaines, un nouveau style de management et des valeurs communes. » C'est l'objectif du « nouveau contrat social », adressé par Stéphane Richard, directeur général, aux 102 000 salariés du groupe en France, et présenté à la presse par Bruno Mettling, DRH, mardi 21 septembre 2010. Il s'inscrit dans le cadre du plan d'actions à cinq ans du groupe (2010-2015) baptisé « Conquêtes 2015 » et présenté le 5 juillet (AEF n°264717), et dans la continuité des huit engagements pris par la direction générale en mars 2010 (AEF n°272766). Le document, qui compte une quarantaine de pages, se divise en plusieurs « chapitres », qui touchent à tous les aspects de la vie au travail : « recrutement, parcours professionnel, organisation du travail, management, conditions de travail, rémunération, relations avec la fonction RH ».
Les actionnaires du groupe Accor se sont prononcés en faveur du projet de séparation du groupe entre les activités Hôtellerie et Services prépayés, au cours d'une assemblée générale qui s'est tenue mardi 29 juin 2010. Dans cadre, Accor Services se dote d'un nouveau nom : Edenred.
Les entreprises sont « contraintes, dans un contexte économique incertain et déstabilisé, de prendre des décisions stratégiques difficiles qui engendrent du stress et des situations à risque pour les salariés », constate Roland Pastore, responsable des relations avec les entreprises de l'EML Executive Development, filiale de formation continue d'EM Lyon Business School, mercredi 9 juin 2010 à Lyon, lors d'une conférence dédiée à « la performance sociale dans l'entreprise ». Or, les entreprises « appliquent souvent un management intensif contre-productif », regrette Gabriel Guéry, professeur de droit social à l'EML. Selon lui, « la performance sociale n'est pas suffisamment prise en compte dans les entreprises », alors même qu'elle est « vecteur de performance économique ».