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Yannick Vallée, ancien président de l'UJF (Grenoble-I) et ancien premier vice-président de la CPU, vient d'être nommé chargé de mission « idex » par le PRES Université de Grenoble, annonce-t-il à AEF. Il est ainsi chargé de porter le projet et la candidature grenobloise à l'initiative d'excellence pour le compte des 14 institutions impliquées. Par ailleurs, Roger Fougères, ancien vice-président de la région Rhône-Alpes chargé de l'enseignement supérieur et de la recherche, est nommé conseiller en charge des relations avec les collectivités territoriales.
« Il y a sur le site de Grenoble deux projets de Satt, l'un avec Floralis, l'autre avec Grain et Gravit, mais ils sont en train de regarder comment faire une réponse commune », déclare à AEF la députée (PS) de l'Isère Geneviève Fioraso. Floralis est la filiale de valorisation de l'université Joseph Fourier (Grenoble-I) ; Grain (Grenoble Alpes innovation) est un incubateur public créé par le CEA, le CNRS, Grenoble INP Grenoble, l'UJF et l'UPMF (université Pierre Mendès-France) ; Gravit (Grenoble Alpes valorisation innovation technologies) est un dispositif de soutien aux projets innovants porté par le CEA, le CNRS, l'ESRF, l'Inria, Grenoble INP, l'UJF, l'UPMF et l'université de Savoie. La députée évoque également la possibilité d'une « passerelle » entre les deux projets de Satt, par « une fondation commune, ou une gouvernance resserrée ».
Le PRES Université de Grenoble « doit se donner les moyens pour être reconnu au niveau de l'État », déclare Olivier Audéoud, recteur de l'académie de Grenoble, lors d'une conférence de presse, lundi 4 octobre 2010. « Vous avez une obligation collective, celle de surmonter les projets individuels pour construire ensemble et ainsi être un des 5 à 10 sites retenus pour l'initiative d'excellence. Tout cela implique un travail fort et urgent », affirme Olivier Audéoud en présence des six membres fondateurs du PRES (1). Cette échéance est « une date fondamentale, à laquelle il faut répondre maintenant », souligne le recteur.
Le conseil d'administration du PRES « Université de Grenoble » a acté, le 16 juillet 2010, une modification de ses statuts pour intégrer l'université de Savoie comme membre fondateur, indique un communiqué du PRES, transmis à AEF le 23 juillet 2010.
Le projet Giant (Grenoble institute of nanotechnologies) a l'ambition de faire du polygone scientifique de Grenoble « un MIT à la française », déclare son initiateur, Jean Therme, directeur de la technologie du CEA (Commissariat à l'énergie atomique) et directeur du CEA Grenoble, jeudi 3 septembre 2009, à l'université d'été du Medef (AEF n°291808). Au total, le projet mobilise un investissement de 1,2 milliard d'euros sur six ans pour qu'à l'horizon 2015 les 220 hectares du site accueillent 10 000 chercheurs, 10 000 étudiants, 7 000 emplois industriels et 10 000 habitants.
Le projet « Grenoble université de l'innovation » bénéficie d'une dotation en capital de 400 millions d'euros dans le cadre de l' « opération campus », annonce Valérie Pécresse, aux acteurs grenoblois, mardi 21 juillet 2009. La ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche précise que cette dotation « pérenne », placée, rapportera près de 17 millions d'euros par an pour financer les loyers des PPP. « Si ensuite le PRES veut créer une fondation, cette dotation pourra être accrue », note-t-elle. Une enveloppe de 3 M€ (millions d'euros) est également débloquée pour financer les études « dès septembre ». Les acteurs du projet grenoblois demandaient 350 M€ à l'État (560 M€ initialement, AEF n°313003).