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« La dernière étude des inspections générales du ministère de l'Intérieur sur la vidéoprotection, qui n'a pas encore été publiée, a effectué un 'focus' sur les transports publics (AEF Sécurité globale n°262215). Elle montre que le frein au développement des caméras dans les transports n'est pas idéologique, mais surtout financier, et technique », indique Jean-Louis Blanchou, responsable du comité de pilotage pour le développement de la vidéoprotection au ministère de l'Intérieur et délégué interministériel à la sécurité privée, lundi 6 décembre 2010. Il s'exprimait devant une cinquantaine de personnes dans le cadre d'une conférence organisée par l'AN2V (Association nationale des villes vidéosurveillées) consacrée aux « coûts de la vidéosurveillance ». Dans son intervention, Jean-Louis Blanchou plaide pour une diminution des coûts d'installation des dispositifs de vidéosurveillance : « En 2010, le comité de pilotage pour le développement de la vidéoprotection a financé 760 projets de vidéo, soit environ 8 000 caméras pour un montant de 32 millions d'euros. En 2011, je pense que nous aurons à peu près la même somme, mais nous avons l'objectif de financer davantage de caméras ».
« Il n'y a pas de métrique permettant de connaître l'efficacité de la vidéosurveillance urbaine dans la lutte contre la délinquance », déclare Dominique Legrand, président de l'AN2V (Association nationale des villes vidéosurveillées), à AEF Sécurité globale. « Elle n'existe pas, et elle est très compliquée. Je crois qu'il faut donc un outil de mesure ville par ville, type de criminalité par type de criminalité, lieu par lieu », poursuit-il. Fondateur en 2004 de l'AN2V, Dominique Legrand présente cette association comme un « lieu où les deux parties impliquées dans la vidéosurveillance urbaine peuvent échanger sur leurs besoins ». Les statuts de l'association indiquent que cette dernière a pour vocation le « développement harmonieux des techniques de vidéosurveillance dans l'efficacité des services liés à la sécurité des citoyens ». L'AN2V organise régulièrement des réunions destinées aux 200 collectivités locales et 70 entreprises adhérentes. Au cours de la dernière d'entre elles, le 20 septembre dernier à Paris, Alain Bauer a annoncé le lancement d'une étude scientifique sur l'efficacité de la vidéosurveillance (AEF Sécurité globale n°260156).
« Depuis janvier, nous avons participé au financement des projets de vidéoprotection des communes à hauteur de 30 millions d'euros. Je souhaite demander une rallonge, mais je ne sais pas si cela sera accepté. Nous sommes victimes de notre succès », déclare Brice Hortefeux, ministre de l'Intérieur, lors d'un déplacement à Crécy-la-Chapelle (Seine-et-Marne), jeudi 19 août 2010. L'État finance, via le FIPD (fonds interministériel de prévention de la délinquance), jusqu'à 50 % des frais d'installation de vidéosurveillance urbaine des villes. « Les enveloppes du FIPD ont quasiment toutes été utilisées à la fin du mois de juin », avait déclaré le préfet du Val-d'Oise, Pierre-Henry Maccioni, à AEF Sécurité globale en juillet 2010 (AEF Sécurité globale n°264766).
Mercredi 25 janvier 2023, ICPF a annoncé ouvrir son capital à hauteur de 30 % par le biais d’une levée de fonds de 4 millions d’euros réalisée auprès de la société d’investissement CITA. Objectif : permettre à cet organisme de certification qualité, qui est accrédité par le Cofrac pour délivrer Qualiopi - cette activité représentant l’essentiel de son chiffre d’affaires, de lancer en septembre 2023 une nouvelle version de sa plateforme numérique avec pour ambition de proposer aux autres organismes certificateurs "une plateforme intégrée de gestion de leurs propres offres de certification, d’évaluation ou d’inspection", explique à AEF info François Galinou, le président d’ICPF. L'organisme souhaite également "déployer une offre de mise en relation entre les certificateurs et les organismes de formation qui ne savent pas nécessairement se faire habiliter sur Qualiopi."