En plus des cookies strictement nécessaires au fonctionnement du site, le groupe AEF info et ses partenaires utilisent des cookies ou des technologies similaires nécessitant votre consentement.
Avant de continuer votre navigation sur ce site, nous vous proposons de choisir les fonctionnalités dont vous souhaitez bénéficier ou non :
« Les disparités filles-garçons en lecture se sont accrues en Israël, en Corée du Sud, au Portugal, en France et en Suède », ainsi qu'en Roumanie, à Hong Kong, en Indonésie et au Brésil entre 2000 et 2009, indique l'étude Pisa 2009, dont les résultats sont publiés mardi 7 décembre 2010 (1). Ainsi, en moyenne, les résultats obtenus par les filles dépassent ceux des garçons dans l'ensemble des pays participant à Pisa 2009. Elles possèdent en moyenne 39 points d'avance sur les garçons, contre 32 points en 2000. En France, en 2009, les filles possèdent 40 points d'avance sur les garçons, contre 29 en 2000. En Finlande, cet écart s'élève à 55 points en 2009 (51 en 2000), 46 points en Suède (37 en 2000), et à 27 points en Belgique (33 en 2000).
En lecture, la France se classe 11e des pays de l'OCDE ex aequo avec l'Allemagne, et 14e de l'ensemble des pays ayant participé à l'étude, à nouveau ex aequo avec l'Allemagne, révèlent les résultats de l'étude Pisa 2009, ayant pour dominante la compréhension de l'écrit, publiés aujourd'hui mardi 7 décembre 2010 (1). Alors qu'en 2000, les jeunes français de quinze ans obtenaient un score de 505 points en lecture (moyenne à 496), ils en perdent neuf en 2009 pour obtenir un score égal à 496 points (moyenne fixée à 493). À la première place des pays de l'OCDE, la Corée du Sud et la Finlande obtiennent respectivement 539 et 536 points. Mais au classement général, Shanghai les surpasse, remportant 556 points. Cette étude, dont la dominante est la lecture, est la quatrième étude Pisa (2), les trois premières ayant été réalisées en 2000 (dominante lecture), 2003 (mathématiques), et 2006 (sciences). Évaluant également les performances des élèves en mathématiques et en sciences, l'étude mesure pour la première fois les capacités des jeunes de 15 ans à lire et comprendre les textes sur les supports numériques, étude dont les résultats seront publiés en 2011. 470 000 jeunes ont participé à Pisa 2009, représentant les 26 millions de jeunes de 15 ans âgés que comptent les 65 pays membres ou associés de l'Organisation de coopération et de développement économique.
« De fausses lectures de Pisa contribuent à la construction internationale d'une doxa éducative qui affaiblit en réalité les systèmes éducatifs nationaux », affirme Nathalie Bulle, chercheur au CNRS (1) à l'occasion du congrès annuel de l'Andev mercredi 13 octobre 2010. Du 13 au 15 octobre à Tours (Indre-et-Loire), le congrès a réuni les directeurs de l'éducation des villes autour du thème « L'Europe, territoires d'éducation ? ». Dans sa « présentation des modèles éducatifs de l'OCDE à l'épreuve de Pisa », Nathalie Bulle estime que « le trait le plus grave de cet affaiblissement est la domination, sur les politiques scolaires occidentales, d'une logique comparative réductrice qui dépossède les pays de la maîtrise de l'éducation formelle et de ses finalités profondes ». Les résultats de Pisa 2009 seront rendus publics le 7 décembre prochain.
La France arrive légèrement en deçà de la moyenne des pays de l'OCDE dans la dernière enquête Pisa centrée cette fois-ci sur la culture scientifique. Au vu des différentes conclusions, il semble que cette stagnation de la France au fil des enquêtes Pisa et ses résultats bien inférieurs à ceux de pays comme la Finlande, la Corée ou encore la République tchèque s'expliquent principalement par une augmentation du nombre d'élèves en difficulté ainsi qu'un trop faible nombre de très bons élèves. Ainsi, seuls 8% des élèves français ont eu plus de 13,5 de moyenne en sciences et 1% plus de 14,5. Éric Charbonnier, expert auprès de l'OCDE insiste toutefois sur le fait que les résultats de la France ne sont certes pas excellents, mais qu'ils ne sont "pas non plus catastrophiques ainsi qu'ils l'ont été présentés ces dernières semaines". Un représentant de la DEPP du ministère de l'Éducation indique par ailleurs à l'AEF que les conclusions de l'OCDE convergent avec les évaluations nationales et confirment une tendance en effet "inquiétante", à savoir l'augmentation de la proportion d'élèves en grande difficulté. Il annonce à ce titre qu'une étude est en cours auprès d'élèves de fin de primaire pour tenter d'évaluer la gravité de cette tendance. Cette étude dont les résultats seront connus en février 2008 porte sur trois compétences: lecture, calcul et dictée.
Près des trois quarts (72%) des élèves de 15 ans des pays de l'OCDE interrogés dans le cadre de l'enquête Pisa 2006 "se disent motivés pour étudier les sciences", mais "seuls 37% déclarent souhaiter faire carrière dans un domaine scientifique, et 21% disent vouloir travailler dans un domaine scientifique de pointe". Pourtant, 67% d'entre eux "prennent plaisir à acquérir de nouvelles connaissances en science" et "56% estiment que les sciences sont utiles pour les études futures". C'est l'un des enseignements de cette enquête que l'OCDE rend publique aujourd'hui, mardi 4 décembre 2007.
Voici une sélection d’informations RH en bref pour la semaine du 30 janvier au 3 février 2023 :
Voici une sélection de brèves sur la protection sociale pour la semaine du 30 janvier au 3 février 2023 :
Voici une sélection des brèves fonction publique de la semaine du 30 janvier 2023 :