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« Il me semble que l'on a évolué de manière sérieuse sur le plan des idées sur la surveillance », déclare Philippe Melchior. Dans un entretien à AEF Sécurité globale, l'ancien inspecteur général de l'administration et ancien président du comité stratégique de la vidéosurveillance tire un bilan de son action depuis 2005. « Les projets sont en moyenne 40 % moins chers qu'il y a trois ans et les images fournissent quelque chose d'utilisable pour des procédures judiciaires », souligne-t-il. Il défend également le premier rapport de l'IGA (Inspection générale de l'administration) sur la vidéosurveillance : « Le rapport des inspecteurs n'est pas scientifique - on leur a donné quelques mois à peine - mais il est honnête, ses conclusions sont au-delà de la marge d'erreur et il apporte de vrais enseignements ». Selon lui, « la vidéo est encore plus efficace dans les villes petites et moyennes, même avec des dispositifs simples et moins coûteux ». De façon générale, la mise en place d'un dispositif de vidéosurveillance « doit aussi être l'occasion d'un plan qui la dépasse ». « J'ai constaté que les maires qui avaient monté des actions vertueuses de vidéosurveillance n'ont pas fait que cela », souligne Philippe Melchior, désormais à la retraite mais qui poursuit des activités de conseil dans le secteur privé.
« Depuis janvier, nous avons participé au financement des projets de vidéoprotection des communes à hauteur de 30 millions d'euros. Je souhaite demander une rallonge, mais je ne sais pas si cela sera accepté. Nous sommes victimes de notre succès », déclare Brice Hortefeux, ministre de l'Intérieur, lors d'un déplacement à Crécy-la-Chapelle (Seine-et-Marne), jeudi 19 août 2010. L'État finance, via le FIPD (fonds interministériel de prévention de la délinquance), jusqu'à 50 % des frais d'installation de vidéosurveillance urbaine des villes. « Les enveloppes du FIPD ont quasiment toutes été utilisées à la fin du mois de juin », avait déclaré le préfet du Val-d'Oise, Pierre-Henry Maccioni, à AEF Sécurité globale en juillet 2010 (AEF Sécurité globale n°264766).
Mercredi 25 janvier 2023, ICPF a annoncé ouvrir son capital à hauteur de 30 % par le biais d’une levée de fonds de 4 millions d’euros réalisée auprès de la société d’investissement CITA. Objectif : permettre à cet organisme de certification qualité, qui est accrédité par le Cofrac pour délivrer Qualiopi - cette activité représentant l’essentiel de son chiffre d’affaires, de lancer en septembre 2023 une nouvelle version de sa plateforme numérique avec pour ambition de proposer aux autres organismes certificateurs "une plateforme intégrée de gestion de leurs propres offres de certification, d’évaluation ou d’inspection", explique à AEF info François Galinou, le président d’ICPF. L'organisme souhaite également "déployer une offre de mise en relation entre les certificateurs et les organismes de formation qui ne savent pas nécessairement se faire habiliter sur Qualiopi."