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Maurice Leroy, ministre de la Ville en charge du Grand Paris, a installé, mercredi 8 décembre 2010, un comité de pilotage chargé de trouver une convergence entre les deux projets de transports actuellement en débat public : le métro Grand Paris, porté par l'État et la SGP (Société du Grand Paris, et Arc Express, porté par la région Île-de-France et le Stif (Syndicat des transports d'Île-de-France). Le comité réunira une fois par semaine l'ensemble des acteurs concernés (1). « L'objectif est de trouver une convergence sur le tracé mais pas seulement, le comité travaillera à tous les aspects du projet du Grand Paris », précise le cabinet du ministre, lundi 13 décembre. Les premières réunions porteront ainsi sur les transports (14 décembre), le logement (5 janvier) et l'emploi et le développement économique (12 janvier).
« L'articulation de réponses variées et maillées entre elles, répondant à différents enjeux de desserte et à différents types de voyageurs semble davantage de nature à satisfaire la demande que le mythe d'une ligne de métro unique reliant les deux aéroports mais connaissant une saturation dès sa mise en service. » C'est la conclusion d'une note de l'Apur (Atelier parisien d'urbanisme) du mois de décembre 2010 consacrée au prolongement de la ligne 14 du métro parisien pour établir une liaison directe entre Roissy-Charles de Gaulle et Orly dans le cadre du métro Grand Paris. Selon la SGP (Société du Grand Paris), dont le projet fait l'objet d'un débat public jusqu'au 31 janvier 2011, la ligne 14 du métro prolongée « deviendra l'épine dorsale du nouveau réseau ». Dans son dossier, la SGP reconnaît que la capacité maximale de la ligne 14, évaluée à 40 000 voyageurs par heure et par sens, pourrait être consommée dès 2035 dans sa partie centrale entre Villejuif et Saint-Denis Pleyel.
Le projet de délibération qui doit être examiné, mardi 14 décembre 2010, par le conseil de Paris fait état d'un avis négatif de la collectivité sur le projet de réseau de transport public du Grand Paris (1) : « Le schéma proposé obéit à une logique qui repose sur la création de grands pôles de développement économique, connectés entre eux mais loin de desservir les zones d'habitat qui en ont besoin. » Autres critiques majeures : les risques de saturation de la ligne 14 du métro prolongée jusqu'à Orly et Roissy et « l'inquiétude » du département sur le financement. Le conseil de Paris fait part de son soutien au Plan de mobilisation pour les transports porté par la Région et l'ensemble des départements d'Île-de-France. Le département du Val-d'Oise s'est quant à lui exprimé, lundi 6 décembre 2010, en adoptant un avis favorable sur l'essentiel du projet, notamment la réalisation des schémas directeurs de RER A, C et D, les projets du plan de mobilisation pour les transports ainsi que le réseau de transport du Grand Paris.
« Nos concitoyens n'en peuvent plus de la valse des milliards alors qu'on n'est pas foutu de faire rouler des trains quand il y a des feuilles sur la voie », s'exclame Nicolas Dupont-Aignan, député-maire (non inscrit) d'Yerres (Essonne), mardi 7 décembre 2010, lors d'une conférence de presse commune de 15 députés de circonscriptions traversées par le RER D (1). « Notre démarche est un évènement en soi, c'est la première fois que des députés, de toutes tendances confondues, se rassemblent pour réclamer une aide d'urgence aux pouvoirs publics », poursuit Manuel Valls, député-maire (PS) d'Évry (Essonne) qui chiffre le coût global des travaux d'urgence nécessaires à 2,5 milliards d'euros. Les 15 députés ont réalisé un cahier d'acteurs commun dans le cadre des deux débats publics sur le métro Grand Paris et Arc Express qui se déroulent simultanément jusqu'au 31 janvier 2011. Ils organiseront également des « États généraux du RER D au printemps 2011.
« Sur le principe, je suis favorable à une solution législative pour modifier la loi Grand Paris afin de reconnaître le rôle du Sdrif [schéma directeur de la région Île-de-France] » et de permettre son approbation par le gouvernement, indique à AEF Habitat et Urbanisme Maurice Leroy, le ministre de la Ville, également en charge du Grand Paris, lundi 7 décembre 2010, en marge d'un déplacement sur le thème de la rénovation urbaine. « Nous réfléchissons sur la forme qui peut être une proposition ou un projet de loi », ajoute le ministre estimant qu'il suffit « de deux ou trois articles pour régler la situation ». Pour rappel, le Conseil d'État a estimé, fin octobre, ne pas pouvoir rendre un avis favorable sur le projet de Sdrif « compte tenu de l'incompatibilité de ce dernier avec la loi Grand Paris et l'irrégularité de procédure qu'elle entraîne » (AEF Habitat et Urbanisme n°256170).
« Il nous faut 1,4 milliard d'euros de trésorerie d'ici fin 2013 pour faire avancer les études selon le rythme prévu. » C'est ce qu'indiquent à AEF Habitat et Urbanisme, mardi 30 novembre 2010, les services de la SGP (Société du Grand Paris) qui ne souhaitent pas « commenter le travail des parlementaires », en ce qui concerne la décision du Sénat de financer la « bosse » de l'Anru (Agence nationale de rénovation urbaine) en utilisant une partie des ressources prévues pour la SGP (AEF Habitat et Urbanisme n°254742).
L’opérateur public annonce, le 4 août 2022, avoir publié au deuxième trimestre de cette année 427 000 offres d’emploi supplémentaires par rapport à la même période l’année précédente (+16,5 %). Les plus forts taux de croissance concernent les métiers du support à l’entreprise (+33 %), de l’hôtellerie-restauration et des services à la personne (+22 %) et de l’industrie (+21 %). Les deux tiers (66,1 % précisément) de ces offres portent sur des contrats à durée indéterminée ou à durée déterminée d’au moins six mois, 1,6 point de plus en un an. Les secteurs de l’hôtellerie-restauration et des services à la personne et aux collectivités sont ceux qui ont vu la part de ces emplois durables progresser le plus, avec une augmentation respectivement de 4,7 points et 3,5 points. En revanche, le nombre d’offres durables chute dans le secteur de la santé, de 4,3 points en un an.