Politique de cookies
Le groupe AEF info utilise des cookies pour vous offrir une expérience utilisateur de qualité, mesurer l’audience, optimiser les fonctionnalités et vous proposer des contenus personnalisés. Avant de continuer votre navigation sur ce site, vous pouvez également choisir de modifier vos réglages en matière de cookies.
Politique de protection des données personnelles
Le GCS (groupement de coopération sanitaire) E-santé Bourgogne, créé en juin 2009 pour coordonner le déploiement des systèmes d'information auprès des professionnels de la santé, établit une stratégie en cohérence avec les besoins exprimés par les acteurs sanitaires et sociaux de la région. Soutenu par l'Asip, dans le cadre de ses appels à projets, son programme Émergence prévoit dans ce but la définition d'un cadre de gouvernance élargi. C'est ce qui fait, pour partie, l'originalité de l'organisation retenue en Bourgogne, indique à AEF Gilles Martin, le directeur technique du GCS, lundi 20 décembre 2010 lors de l'inauguration des locaux, à Chalon-sur-Saône. « Nous souhaitons associer à nos travaux l'ARS, le préfet, le conseil régional, les quatre conseils généraux, les fédérations hospitalières privées et publiques et, bien sûr, les adhérents du GCS de façon à définir ensemble un projet à vocation régionale », dit-il. La gouvernance ainsi conçue, avec notamment les départements aujourd'hui acteurs majeurs de l'offre médico-sociale, doit permettre au GCS de ne pas cantonner sa mission à l'organisation des systèmes d'information hospitaliers mais de « s'ouvrir demain aux établissements médico-sociaux et aux professionnels de santé exerçant en libéral », selon le souhait exprimé par Cécile Courrèges, la directrice de l'ARS en Bourgogne.
Que diriez-vous de découvrir nos services d’information en temps réel ainsi que les dossiers thématiques et les newsletters de nos rédactions ?
Nous vous invitons à formuler une demande de test pour accéder à AEF info.
« D'ici la fin de l'année, nous allons organiser une campagne de communication dans les médias lorsque nous aurons atteint un flux suffisant d'utilisateurs du DMP, soit entre 40 000 et 50 000, et quand le DMP se sera bien installé dans un gros établissement comme le CHU par exemple. J'espère que dans six mois, tout Aquitain aura entendu parler du DMP, soit par sa caisse primaire d'assurance maladie, soit par la presse », indique à AEF Noëlle Saint-Upéry, la directrice de Télésanté Aquitaine (1), l'opérateur régional chargé de la diffusion de ce dossier médical personnel. Testé en Aquitaine depuis 2006, ce dossier informatisé y concerne aujourd'hui 10 établissements de soins, un laboratoire d'analyses, deux cabinets de radiologie, 325 professionnels de santé (médecins, kinésithérapeutes, pharmaciens, infirmières…) et 18 000 patients, alors que la région compte une centaine d'établissements et entre 5 000 et 6 000 libéraux.
L'Asip Santé et l'InVS annoncent, lundi 14 juin 2010, avoir signé une convention de partenariat pour « organiser leur coopération sur le thème de la surveillance, de la veille, et de l'alerte sanitaire », pour une durée de trois ans. Elle permettra de définir les conditions d'utilisation des données de santé à des fins de surveillance épidémiologique. Un comité de pilotage et un programme de travail annuel seront mis en place. Un des axes de travail sera la surveillance des cancers, « par une approche de croisement des données, et la structuration des données médicales des laboratoires de biologie pour les maladies infectieuses », précisent les deux organismes dans un communiqué commun. « Cette nouvelle coopération traduit le souci des pouvoirs publics de mettre en place des systèmes d'information qui permettent d'améliorer l'efficacité des décisions de santé publique », ajoutent-ils.