En plus des cookies strictement nécessaires au fonctionnement du site, le groupe AEF info et ses partenaires utilisent des cookies ou des technologies similaires nécessitant votre consentement.
Avant de continuer votre navigation sur ce site, nous vous proposons de choisir les fonctionnalités dont vous souhaitez bénéficier ou non :
Les quartiers de la politique de la ville ont connu une « hausse sensible » de leur taux de chômage entre 2008 et 2009, « en conséquence directe de la crise économique », mais n'ont pas été davantage « frappés par la crise » que les autres quartiers. C'est la conclusion du rapport 2010 de l'Onzus (Observatoire national des zones urbaines sensibles), remis au ministre de la Ville, Maurice Leroy, jeudi 23 décembre 2010. Le taux de chômage en ZUS (zones urbaines sensibles), qui était en recul depuis 2005, a connu une augmentation de 1,9 point en 2009 pour atteindre 18,6 %. Dans les quartiers urbains voisins, le taux de chômage s'est accru de 2,1 points par rapport à 2008 pour atteindre 9,8 % en 2009. « Il n'y a pas eu d'aggravation des écarts entre les taux de chômage [en ZUS et dans les autres quartiers] mais même une légère réduction », souligne Bernadette Malgorn, présidente de l'Onzus : l'écart atteint 8,8 points, soit, après une croissance en 2005 et 2006 « un presque retour à son niveau de 2003 » (8,5).
« La politique de la ville a besoin de stabilité, de continuité », déclare le Premier ministre, François Fillon, lundi 8 novembre 2010, à l'occasion d'un déplacement à Garges-lès-Gonesse (Val-d'Oise). Parlant des Cucs (Contrats urbains de cohésion sociale), il estime que « leurs projets ont besoin d'un cadre stable et pérenne pour se déployer » et pour ce faire, « nous allons prolonger la génération actuelle de ces contrats jusqu'en 2014 », année des élections municipales et de celles pour élire les futurs conseillers territoriaux communs aux départements et aux régions. « En choisissant cette date, nous les mettons en cohérence avec la réalité de la vie politique locale », explique François Fillon. Originellement, ces Cucs, créés en 2007 auraient dû se terminer fin 2009, avant d'être prorogés une première fois sur 2010.
« Peut-on considérer que les politiques prioritaires de formation professionnelle des habitants des ZUS (zones urbaines sensibles) ont effectivement été mises en place, a fortiori pour les bas niveaux de qualification ? » C'est la question que pose le rapport du Comité d'évaluation et de contrôle des politiques publiques de l'Assemblée nationale sur la mise en oeuvre des « aides aux quartiers défavorisés », rendu public jeudi 21 octobre 2010. Intitulé « Quartiers défavorisés ou ghettos inavoués : la République impuissante », le rapport a été rédigé par les députés François Goulard (UMP, Morbihan) et François Pupponi (SRC, Val d'Oise) (AEF n°257342). Il se penche notamment sur les dispositifs de formation et d'insertion professionnelle mis en oeuvre par la loi du 1er août d'orientation et de programmation pour la ville et la rénovation urbaine et par la dynamique « Espoir banlieues » lancée en 2008 lpar l'actuelle secrétaire d'État chargée de la Ville, Fadela Amara.
« Nous ne notons pas d'amélioration globale de la situation des quartiers sensibles. Alors que les politiques de la ville sont menées depuis une trentaine d'années, on ne peut pas dire qu'on ait réussi à transformer les quartiers du point de vue de l'emploi, de la qualité urbaine, de l'éducation… », résume le député François Goulard (UMP) à l'occasion de la présentation du rapport d'information du Comité d'évaluation et de contrôle des politiques publiques de l'Assemblée nationale sur l'évaluation des « aides aux quartiers défavorisés » (1), jeudi 21 octobre 2010. Intitulé « Quartiers défavorisés ou guettos inavoués : la République impuissante », le rapport a été rédigé par François Goulard et François Pupponi (SRC, Val-d'Oise). Les députés se montrent « critiques » sur la politique de la ville menée depuis la loi du 1er août 2003 d'orientation et de programmation pour la ville et la rénovation urbaine puis la dynamique « Espoir banlieues » lancée en 2008 par l'actuelle secrétaire d'État chargée de la Ville, Fadela Amara.
« Les effets de la politique de la ville dans les quartiers en difficulté sont nuancés en dépit d'une intervention publique massive », estime un rapport du groupe UMP à l'Assemblée nationale sur « La politique de la ville et la rénovation urbaine », rendu public le 13 septembre 2010. Malgré les « moyens conséquents » investis par l'État dans la politique de la ville, représentant au total « un peu plus de six milliards d'euros en 2009 », « les écarts socio-économiques demeurent importants entre les quartiers de la politique de la ville et les ensembles urbains auxquels ils se rattachent ». Le rapport recommande donc de rénover la géographie de la politique de la ville « en passant d'une logique de zonage à une logique de contractualisation » : la politique de la ville doit être mise en œuvre « dans le cadre d'un contrat, qui établit un projet de territoire [sur] l'ensemble des champs d'action de la politique de la ville », estiment les députés UMP.
« Lors des opérations de rénovation, 12 000 habitants ont bénéficié des clauses d'insertion pour l'emploi prévues à leur effet », clauses qui obligent les bénéficiaires de subventions Anru (Agence nationale de la rénovation urbaine) à réserver 5 % des heures travaillées aux travailleurs issus des quartiers concernés. C'est ce qu'indique le Premier ministre, François Fillon, à l'occasion de l'installation du nouveau CNV (Conseil national des villes) mardi 25 mai 2010. Composé de 55 membres, parlementaires, maires, représentants d'associations, partenaires sociaux et personnalités qualifiés, ce conseil a pour objectif « d'émettre des avis, propositions ou recommandations » sur la politique de la ville. La réunion du CNV intervient alors que le gouvernement souhaite réformer la carte de la « géographie prioritaire ».
« Le taux de chômage a, pour la troisième année consécutive, évolué favorablement dans les quartiers sensibles, pour atteindre, avec 16,9 %, son niveau le plus bas [depuis 2003] », indique l'Onzus (Observatoire national des zones urbaines sensibles) dans son rapport 2009, rendu public lundi 30 novembre 2009. Le volet « emploi » de ce rapport, qui propose un panorama des quartiers concernés par la politique de la ville, fait état d'une « évolution favorable » du taux de chômage dans les ZUS (zones urbaines sensibles). « Il reste néanmoins largement supérieur à celui observé dans le reste des agglomérations qui abritent ces quartiers (7,7 %) et à la moyenne nationale (7,5) », note Bernadette Malgorn, présidente de l'Onzus.